Les Forces éternelles/Le chapelet d’ambre

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Comtesse de Noailles ()
Arthème Fayard & Cie, éditeurs (p. 303).




LE CHAPELET D’AMBRE




Mon esprit, libre oiseau toujours effarouché,
Est cependant pareil à ce chapelet d’ambre
(Mirabelles où dort un soleil de septembre)
Qui conserve l’odeur des mains qui l’ont touché.

Ainsi, selon ta gaie ou triste fantaisie,
Mon esprit est joyeux ou bien il est amer.
Console ce cœur plein de pleurs comme la mer,
Caresse, mon amour, ton chaud bijou d’Asie…