Les Forces éternelles/Plus je vis, ô mon Dieu…
Apparence
Arthème Fayard & Cie, éditeurs, 1920 (éd. revue et corrigée) (p. 230).
PLUS JE VIS, Ô MON DIEU…
Plus je vis, ô mon Dieu, moins je peux exprimer
La force de mon cœur, l’infinité d’aimer,
Ce languissant ou bien ce bondissant orage ;
Je suis comme l’étable où entrent les rois Mages
Tenant entre leurs mains leurs cadeaux parfumés.
— Je suis cette humble porte ouverte sur le monde,
La nuit, l’air, les parfums et l’étoile m’inondent…