Les Forces éternelles/Vent d’été
Apparence
Arthème Fayard & Cie, éditeurs, 1920 (éd. revue et corrigée) (p. 157).
VENT D’ÉTÉ
Le vent large et léger, moissonneur des aromes,
Les répand dans le pur désert des soirs d’été ;
Les forêts et les lacs sont dans l’air transportés,
Il semble que le ciel et les astres embaument.
Et dans ce soir où rien n’est plus amer ni lourd,
Sous ce dôme étoilé qui rêve calmement,
J’ai comme un angélique et doux pressentiment
De bonheur sans amour !