Les Fous littéraires/H

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H.


Les Habitans du monde invisible, ou les purs esprits, les anges déchus et les possédés, histoire récente dont les faits surnaturels sont démontrés. Ouvrage… (Par Adolphe Bachelet-Vauxmoulins), Paris, et Auxerre, 1850. gr. in 8 de VI-223 pp.

Œuvre mystico-spirite d’une tête détraquée.


HAUGE (Hans Nielsen) (1771†1823).

Hauge, paysan norvégien, séduit par les rêveries du pasteur Gérard Seeberg, fondateur de la secte des Seebergiens, fonda à son tour la secte des Haugiens qui absorba celle de son initiateur. Il se fit auteur et publia en 1796, Considérations sur les folies du monde, qu’il fit suivre la même année d’une Dissertation sur la sagesse divine. Plus tard Hauge s’établit imprimeur à Christiansand pour avoir plus de facilités à publier ses rêveries ; c’est dans cette ville qu’il imprima presque tous ses écrits, dont le nombre est de quatorze.

Voyez « Histoire des sectes religieuses » de Grégoire, V, 467-76.


Hiacinte, œuvre curieuse, dédiée à S. A. Sérénissime M-elle de Soissons ; avec cette épigraphe :

Rien du sang que le beau.

(Par Bomard des Mallées). Paris, Cl. Barbin, 1684. in 12 de XIV — 136 pp.

Ce mince volume est dénué de tout bon sens.


* HOBURG (Christian) (1607-1675).

Hoburg qui s’était lié à Amsterdam, avec Jean de Labadie et avec Antoinette Bourignon, traduisit en allemand plusieurs ouvrages de cette dernière.

Le catalogue Ouvaroff contient, n-os 75-7, l’indication de sa Théologia mystica, de sa Postilla Evaneliorum mystica, ou le suc le plus pur des Évangiles. Amsterdam, 1663-65. 2 vol. in fol., et de son le Christianisme inconnu, ou preuves que la plupart des diverses sectes ne connaissent pas J.-C. Francfort, 1695, in 8 dont la 1-ère édition est d’Amsterdam 1672. Ce dernier ouvrage fut celui qui irrita le plus tous les clergés contre lui.

Hoburg a fait un grand emploi des pseudonymes ; outre celui d’Elias Praetorius, ministre Livonien, il a encore employé ceux de Bernard Bauman, ministre de Berou en Prusse, d’André Seuberlich, et de Christian Montalte.

Les dernières éditions du « Dictionnaire historique » de Moreri parlent de Hoburg, mais d’une manière fautive ; l’article de Chaufepié, dans son « Nouv. Dictionnaire histor. », t. II, 5-e partie ou lettre H., pp. 142-46, est beaucoup plus complet et plus exact.


HOME ou HUME (Daniel-Douglas).

Ce jongleur spirite est auteur de : « Révélations sur ma vie surnaturelle ». Paris, 1863. in 12 et autres éditions, dont on trouvera la critique dans « Les Superstitions dangereuses pour la science » de Th.-H. Martin.

Home eut en 1868, une aventure assez désagréable ; il s’était fait remettre par des agissements spirites, une somme d’environ 65 mille livres sterling, d’une mistress Lyon. Cette veuve ayant perdu la foi, ou plutôt les yeux lui ayant été ouverts, réclama son argent ; Home s’y refusa, mais il fut contraint à restitution par un jugement du 1-er mai 1868. Voyez à ce sujet, les journaux de l’époque, et « les Sciences et la Philosophie » par Th.-H. Martin, p. 449 et s.

Nous apprenons par Alexandre Dumas : « Un spirite » chap. III. de ses « Impressions de voyage en Russie » que D.-D. Home se maria en Russie, avec la sœur de la comtesse Kouchelef. Il paraît que les dames russes lui étaient sympathiques, car il se remaria, avons-nous entendu dire, vers 1870, avec une riche veuve nommée Gloumeline.


HUTCHINSON (John)

Il est auteur de Mose’s Principia, 1724-27. 2 vol. in 8 et autres ouvrages dont on trouvera la liste dans le « Bibliogr. Manual » de Lowndes. Grégoire parle de ses doctrines et opinions qui sont fort singulières, dans son « Histoire des sectes religieuses » V. 60 et s.