Les Fous littéraires/K

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K.


* KHUNRATH ou KUNRATH [Henri].

Le catalogue Ouvaroff contient de lui, l’indication de huit ouvrages.

Kunrath a un article dans le « Nouv. Dictionnaire historique » de Chaufepié, III, lettre K., pp. 55-6 ; voyez aussi la « Biographie universelle » et la « Nouv. Biographie générale ».


* KLEINOFF [George].

Grégoire parle de Kleinoff, dans son « Histoire des sectes religieuses », V, 409-12.


* KNUTZEN ou KNUZEN [Matthias].

Knutzen a un article dans le « Dictionnaire historique » de Bayle, article complété par un autre dans le « Nouv. Dictionnaire » de Chaufepié.


* KOPKEN [Balthazar].

Philomneste junior, qui a pris ses renseignements dans le Catalogue Ouvaroff, a commis deux erreurs à propos de Kopken ; il n’y a que le no 84. Sapientia Dei in mysterio crucis… qui est de lui ; les deux autres ouvrages cités, les nos 85 et 86, Le Chemin du Sabbat du repos… et l’Envoi théosophique… sont de deux écrivains anonymes non encore découverts.


* KRUDENER [Madame de].

Philomneste junior s’est trompé ; « Indication de la vraie religion ou Manière indubitable »… n’est pas de Mad. de Krudener, quoiqu’il suive les articles qui concernent les actes religieux de cette illuminée, dans le catalogue Ouvaroff, no 174 ; le rédacteur ne lui a pas attribué cet ouvrage absurde.

Citons parmi les ouvrages religieux de cette dame « Lettre de Mad. la baronne de Krudener à M. de Bergheim, ministre de l’intérieur à Carlsruhe, 14 février ». Carlsruhe, 1817 in 8 de 20 pp. Y a-t-il eu des liens de parenté entre le ministre de Carlsruhe et la fille de Madame de Krüdener, Madame la baronne de Bergheim ? Cette dernière que j’eus l’occasion de rencontrer plusieurs fois dans des maisons de la noblesse de Moscou, vers 1836-1838, habitait presque toujours ses terres de Crimée, terres qui avaient été données à sa mère, par l’empereur Alexandre. Grégoire qui parle de Mad. de Krüdener dans son « Histoire des sectes relig. » II, 64-71, cite encore : « Nécessité de la croix et de ses souffrances pour se sanctifier » in—12 de 12 pp. et d’autres opuscules.

L’article « Krudener » par Parisot, dans la « Biographie universelle » est assez complet ; le comte d’Allonville parle de cette dame dans ses « Mémoires secrets », t. VI, chap. XXXI, p. 292 et suiv., le comte était parent par alliance de Mad. de Krüdener ; les « Quinze années d’un proscrit » par Guillaume de Vaudoncourt, contiennent, t. II, p. 237 et s., une note curieuse sur cette dame ; voyez encore les « Salons de Vienne et de Berlin » (par H. Blaze de Bury), pp. 231-92 ; citons pour mémoire « La baronne de Krudener et l’empereur Alexandre » par Capefigue, qui n’a aucune valeur. On trouve quelques renseignements sur les derniers jours de Madame de Krüdener dans un article que M. Ladrague a consacré à Madame la comtesse de Guacher (alias la comtesse de La Motte, de l’affaire du Collier), avec laquelle elle se rendit en Crimée, dans « le Bibliophile belge » 1866, pp. 125–36. Les derniers journaux m’annoncent la publication de la correspondance de Mad. de Krüdener par le bibliophile Jacob (Paul Lacroix) ; cette publication doit être intéressante pour la vie mystique de cette dame.


* KUHLMAN (Quirinus).

Outre les articles de la « Biographie universelle » et de la « Nouv. Biographie générale », voyez celui que Bayle a consacré à ce visionnaire dans son « Dictionnaire historique ». — Le dernier ouvrage sur lui est celui de M. le professeur N. Tichonrawoff, de l’Université de Moscou, « Quirinus Euhlmann (verbrannt in Moskau den 4 October 1689). Ein culturhistorische Studie von Prof. N. Tichonrawow. Ans dem Russischen übersetzt von A. J. Fechner ». Riga, 1873. in 8 de 80 pp.