Les Pères de l’Église/Tome 3/Livre IV

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Traduction par M. de Genoude.
Sapia, 1838 (Tome troisième, pp. 331-492).
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  • Avant-propos
  • Chapitre I : Que le Christ, dans ses discours, a constamment professé un Dieu unique, Dieu le père, et que c’est là ce qu’il a enseigné à ses disciples sur ce point.
  • Chapitre II : Les paroles de Moïse et des prophètes relatives au Christ démontrent que celui qu’il nommait son père, était le Dieu seul et unique, l’auteur de toutes choses.
  • Chapitre III : L’auteur répond à quelques railleries dirigées contre lui par les gnostiques ; il leur prouve que, lors même que le ciel qui est le trône de Dieu, et la terre qui est son marche-pied viendraient à cesser d’être, l’éternité ni l’immutabilité de Dieu n’en souffriraient aucune atteinte.
  • Chapitre IV : Réponse à une autre objection : l’auteur démontre que, lors même que la ruine et la destruction de Jérusalem qui est la cité du grand Roi aurait lieu, la suprême majesté et la toute-puissance de Dieu n’en recevraient aucune atteinte, puisque cela ne saurait avoir lieu que par un effet de la volonté de Dieu même.
  • Chapitre V : L’auteur revient à son sujet principal, et il démontre que c’est un Dieu seul et unique qu’ont annoncé la loi et les prophètes, que le Christ a appelé son père, et qui s’est manifesté au monde, tant sous l’ancien que sous le nouveau Testament, par son Verbe, un avec lui et consubstantiel à lui.
  • Chapitre VI : Explication de ces paroles du Christ : Personne ne connaît le Père, si ce n’est le Fils, dont les hérétiques cherchaient à corrompre le sens. Preuves que sous les deux testaments, la croyance à cet égard a toujours été la même, que le Père révèle le Fils, comme le Fils révèle le Père.
  • Chapitre VII : L’auteur revient à son sujet. Il démontre qu’Abraham a eu, par la révélation du Verbe, la connaissance du Père, et la prévision de l’avénement du fils de Dieu sur la terre. De là sa grande joie, en voyant le jour du Christ, où devaient s’accomplir toutes les promesses qui lui avaient été faites. Le bienfait de cette révélation d’Abraham s’est étendu sur toute sa postérité restée fidèle à sa foi ; mais les Juifs, qui n’ont pas voulu reconnaître le Verbe de Dieu, n’y ont eu aucune part.
  • Chapitre VIII : Réfutation de l’assertion de Marcion et de ses disciples, qui prétendaient qu’Abraham n’avait pu être sauvé par le Christ ; car le Christ est venu pour délivrer non-seulement Abraham, mais encore toute sa race, non par l’abolition de la loi, mais par son accomplissement ; il ne la violait pas lors même qu’il opérait des guérisons miraculeuses le jour du sabbat.
  • Chapitre IX : L’ancien et le nouveau Testament n’ont l’un et l’autre qu’un même auteur, comme ils n’ont qu’un même objet, qu’un même but principal.
  • Chapitre X : Que l’ancien Testament en général, et principalement dans cette partie qui est relative à la mission de Moïse, parle constamment du fils de Dieu, prédit son avénement sur la terre et sa passion ; et que ce livre tout entier a été inspiré par un seul et même Dieu.
  • Chapitre XI : Que les anciens prophètes et les justes sous l’ancienne loi ont eu connaissance de l’avénement futur du Christ, et que c’est pour cela qu’ils ont plus vivement désiré de le voir et de l’entendre ; que c’est par le Saint-Esprit qu’il s’est révélé dans les saintes Écritures, et a répandu dans le cours des siècles des grâces sur l’humanité, avec une abondance plus grande toutefois sous la loi nouvelle que sous l’ancienne.
  • Chapitre XII : Il est démontré que l’ancienne et la nouvelle loi n’ont qu’un seul et même auteur ; ce que le Christ a lui-même prouvé par le respect qu’il professait pour les traditions et les usages anciens qu’il a confirmés et consacrés par ses paroles, et en se désignant lui-même comme étant le dernier accomplissement de la loi de Moïse.
  • Chapitre XIII : Le Christ, loin d’abolir l’ancienne loi, l’a, au contraire, accomplie et lui a donné une plus grande extension ; seulement il a débarrasse l’humanité des entraves de l’ancienne loi, afin qu’étant désormais plus libre par l’effet de cette confiance et de cet amour que des enfants ont pour leurs pères, elle s’avançât, en suivant les ordres de Dieu, dans les voies de la perfection.
  • Chapitre XIV : Si Dieu a créé l’homme, s’il lui a tracé des règles pour le conduire à la vérité, s’il exige de lui la soumission à ses volontés, il l’a fait uniquement pour le salut de l’homme ; il n’avait pas besoin de l’homme, mais il s’est plu à le combler de ses bienfaits, par un pur effet de sa bonté.
  • Chapitre XV : Dieu s’était contenté d’abord de donner aux hommes les préceptes de la loi naturelle, ou le Décalogue pour règle de conduite ; mais les Hébreux s’étant ensuite livrés à toute sorte d’excès, il fallut, pour réprimer leurs débordements, leur imposer le joug de la loi mosaïque, et plus tard encore, pour amollir la dureté de leurs cœurs, les soumettre à d’autres lois particulières.
  • Chapitre XVI : La circoncision, ni les autres cérémonies légales n’avaient point la vertu de conférer l’esprit de parfaite justice. Le Christ a aboli ces cérémonies, mais il a laissé subsister, en lui donnant une nouvelle vigueur, la loi du Décalogue, qui est obligatoire pour tous les hommes.
  • Chapitre XVII : Dieu n’avait nullement besoin des sacrifices et des cérémonies de l’ancienne loi, et ils ne pouvaient par eux-mêmes donner aux hommes la perfection ni la vertu. À ces sacrifices abolis par le nouveau Testament a été substitué un sacrifice réel, dont les autres n’étaient que la figure, c’est-à-dire, le sacrifice du corps et du sang de notre Seigneur Jésus-Christ, qui est célébré par toute la terre.
  • Chapitre XVIII : L’Église catholique seule a le pouvoir d’offrir avec simplicité et efficacité le sacrifice de pureté et de vérité, c’est-à-dire l’Eucharistie, qui est le corps et le sang du Christ.
  • Chapitre XIX : Les choses terrestres peuvent être les types des choses célestes ; mais on ne saurait prétendre, sans folie, que les choses célestes elles-mêmes puissent être les types d’un autre ordre de choses dont nous n’avons nulle idée, ou que le Dieu que nous connaissons soit le type de quelque autre Dieu inconnu.
  • Chapitre XX : Que c’est un seul et même Dieu, assisté du Verbe et du Saint-Esprit, qui a créé l’univers ; que nous pouvons le connaître et le comprendre, dès cette vie, quoiqu’il soit pour nous invisible ; nous le connaissons et le comprenons par ses œuvres, et nous pouvons le voir des yeux de l’esprit d’après tous les enseignements du Verbe à ce sujet.
  • Chapitre XXI : Abraham et nous, n’avons qu’une seule et même foi ; les anciens patriarches ont confessé cette même foi tant par leurs paroles que par leurs actions.
  • Chapitre XXII : L’avénement du Christ sur la terre a eu pour objet non-seulement le salut de ceux qui vivaient alors, mais encore de tous ceux qui, soit avant, soit après sa venue, auront eu la foi.
  • Chapitre XXIII : Les patriarches et les prophètes n’ont reçu la mission d’être la figure du Christ que pour préparer les générations futures à recevoir la foi du Christ. La tâche des apôtres a donc été moins grande en ce qu’ils ont profité des travaux de ces premiers justes.
  • Chapitre XXIV : Qu’il a été moins difficile d’amener les Juifs à la foi que les gentils ; qu’ainsi les apôtres qui se sont consacrés à la conversion des gentils, se sont imposés une tâche plus rude.
  • Chapitre XXV : Abraham et Thamar qui mit au monde deux jumeaux, étaient la figure de l’ancien et du nouveau Testament, bien que l’un et l’autre Testament eût pour objet le culte d’un seul et même Dieu.
  • Chapitre XXVI : Le Christ était dans les saintes Écritures comme un trésor caché, que son incarnation et sa passion ont manifesté au monde ; mais l’interprétation des Écritures et l'explication des règles de la foi n’appartient qu’aux évêques qui, dans la hiérarchie catholique, sont les successeurs légitimes des apôtres.
  • Chapitre XXVII : C’est par un effet de la providence de Dieu que le souvenir des iniquités de ceux qui vivaient sous l’ancienne loi nous a été transmis par la tradition, pour nous servir d’exemple et non point pour que nous nous croyions meilleurs que nos pères. Il ne faut pas en conclure que le Dieu dont l’action était visible dans l’ancienne loi, soit un autre Dieu que celui que nous a prêché le Christ. Nous devons plutôt craindre que ce même Dieu qui a puni les fautes de nos pères, ne se montre plus sévère encore pour les nôtres.
  • Chapitre XXVIII : Il faut accuser de démence ceux qui méconnaissent la doctrine du Christ et s’exagèrent les effets de sa miséricorde, oubliant que si le nouveau-Testament est la source de plus de grâces, il exige aussi de nous plus de perfection. C’est en vain qu’ils s’efforcent de découvrir un autre Dieu que le souverain auteur de toutes choses.
  • Chapitre XXIX : Réfutation de l’argument des marcionites, qui s’efforçaient de faire considérer Dieu comme l’auteur du mal, parce qu’on lit dans l’Écriture qu’il frappa d’aveuglement Pharaon et ses ministres.
  • Chapitre XXX : Réfutation d’une autre objection des marcionites, tirée de ce que les Hébreux auraient, par l’ordre de Dieu, dépouillé les Égyptiens.
  • Chapitre XXXI : Nous ne devons pas légèrement blâmer les anciens à l’occasion de certains faits dont l’Écriture ne les blâme pas ; il faut souvent y voir la figure des choses futures. Preuves de cette assertion tirées de l’inceste de Loth.
  • Chapitre XXXII : Qu’un seul et même Dieu est l’auteur des deux Testaments, comme nous l’avons démontré. Cette vérité nous est confirmée encore par le témoignage de l’ancien disciple des apôtres, qui nous a fourni déjà plusieurs preuves sur la tradition.
  • Chapitre XXXIII : Pour être un véritable disciple de la religion du Christ, il faut reconnaître le même Dieu pour l’auteur de l’un et l’autre Testament ; il faut avoir sur tous les points la seule vraie foi que l’on ne trouve que dans le sein de l’Église catholique, tenir pour vrai tout ce que les prophètes ont annoncé sur le Christ et sur la liberté du nouveau Testament, et connaître la véritable interprétation des textes sacrés.
  • Chapitre XXXIV : L’auteur prouve contre le système des marcionites, que tous les prophètes de l’ancienne loi ont été inspirés par un seul et même Dieu ; il tire cette preuve de ce que toutes les prophéties relatives soit au Christ, soit à la liberté apportée par le nouveau Testament, soit à la régénération de l’homme, se rapportent toutes uniquement au Christ, qui en a opéré l’accomplissement.
  • Chapitre XXXV : Erreur et folie des valentiniens et des gnostiques, qui veulent donner plusieurs sources aux inspirations prophétiques des Écritures : c’est une chimère de prétendre que les prophètes et même le Christ auraient reçu le don de l’inspiration, tantôt des puissances supérieures, tantôt des puissances moyennes du ciel, et tantôt de Demiurgos.
  • Chapitre XXXVI : Que c’est un seul et même Dieu qui a envoyé les prophètes et ensuite son Fils sur la terre.
  • Chapitre XXXVII : L’homme est libre ; il est donc doué de la faculté de choisir, ou du libre arbitre ; ainsi il ne faut point dire que parmi les hommes, il y en a qui sont naturellement méchants, d’autres naturellement bons.
  • Chapitre XXXVIII : Pourquoi l’homme n’a pas été créé parfait dès le commencement ?
  • Chapitre XXXIX : L’homme a reçu la faculté de discerner le bien et le mal, afin de pouvoir suivre dans une pleine liberté et de sa propre volonté les commandements de Dieu, et avoir ainsi les moyens de se rendre plus parfait, et d’éviter le châtiment destiné à ceux qui enfreignent ces commandements.
  • Chapitre XL : Que c’est un seul et même Dieu qui punit les méchants et qui récompense les bons.
  • Chapitre XLI : Ceux qui ne croient pas en Dieu, deviennent les enfants du démon, non pas par nature, mais par dégradation. — Résumé de ce livre, et sommaire du livre suivant.


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