Aller au contenu

Les Parlers Parisiens/Ernest Renan

La bibliothèque libre.
H. Welter (p. 57-66).
Ernest Renan.

Renan, né à Tréguier en Bretagne (Côtes du Nord), le 27 février 1823, et venu de bonne heure à Paris, avait l’habitude de parler lentement et m’a aussi lu le passage suivant, tiré de sa Vie de Jésus (éd. pop. p. 242 ss.), avec une telle lenteur que je pouvais aisément prendre note des nuances de sa prononciation. La lenteur de sa lecture avait pour conséquence une articulation très nette et soignée que réclamait, du reste, aussi le sujet élevé de notre texte. On peut regarder omme des particularités de la prononciation de Renan: a fermé très distinct dans les 3. sg. des parfaits et des futurs (arriva p. 59, l. 2; refusa p. 59, l. 6, etc.) au lieu de l’a mi-fermé ou ouvert qu’on entend souvent dans ces formes verbales; le remplacement presque constant de la diphtongue u̯a par oa mono-syllabique (bo͜ār p. 59, l. 3; bo͜ąsõ p. 59, l. 4, etc.); l’r non grasseyée; l’a ouvert protonique tendant vers une prononciation fermée; en cas de liaison, des e très ouverts dans les infinitifs en -er; la prononciatiion des mots en ation avec un a ouvert (Renan m’assurait ne pas connaître la prononciation en -āsi̯õ); enfin l’hésitation entre e ouvert et mi-ouvert dans la prononciation des mots: les, des, mes, etc. devant les consonnes et le voyelles. Renan est mort le octobre 1892.



Mort de Jésus.

On arriva enfin à la place des exécutions. Selon l’usage juif, on offrit à boire aux patients un vin fortement aromatisé, boisson enivrante, que, par un sentiment de pitié, on donnait au condamné pour l’étourdir … Jésus, après avoir effleuré le vase du bout des lèvres, refusa de boire. Ce triste soulagement des condamnés vulgaires n’allait pas à sa haute nature. Il préféra quitter la vie dans la parfaite clarté de son esprit, et attendre avec une pleine conscience la mort qu’il avait voulue et appelée. On le dépouilla alors de ses vêtements, et on l’attacha à la croix …

Jésus savoura ses horreurs dans toute leur atrocité. Une soif brûlante, l’une des tortures du crucifiement, le dévorait. Il demanda à boire. Il y avait près de là un vase plein de la boisson ordinaire des soldats romains, mélange de vinaigre et d’eau appelé posca … Un soldat trempa une éponge dans ce breuvage, la mit au bout d’un roseau, et la porta aux lèvres de Jésus, qui la suça. Les deux voleurs étaient crucifiés à ses côtés. Les exécuteurs, auxquels on abandonnait d’ordinaire les menues dépouilles des suppliciés, tirèrent au sort ses vêtements, et, assis au pied

môr də žezü.[1]

      ǫn ąriva ãfẽ ą lą pląz dẹz ęgzeküsi̯õ. səlõ lüzaž[2]
žü̯if, ǫn ǫfrit ą bo͜ār o păsi̯ã œ̃ vẽ fǫrtəmãt ąrǫmątize,[3]
bo͜ąsõ ǎnivrã:t, kə, pąr œ̃ sãtimã də piti̯e õ dǫnęt o[4]
5.kõdąne pur leturdīr … žèzü, ąpręz ąvo͜ar ęlœ̨re lə[5]
vāzə dü bu dẹ lêvr, rəfüza də bo͜ār. sə tristə sulažəmã[6]
dẹ kõdąne vülgêr nąlę paz ą są ōtə nątü:r. įl prefera[7]
kįte lą vi dã lą pąrfęt kląrte də sǫn ĕspri, e ątã:dr[8]
ąvęk ün plęn kõsi̯ã:s lą môr kįl ąvę vulü e ąple. õ[9]
10.lə depu͜ii̯a ąlôr də sẹ vę̀təmã, e õ lątąša ą lą kro͜ą …[10]
      žezü sąvura sẹz ǫrœ̨:r dã tųt lœ̣r ąstrǫsite. ünᵊ[11]
su̯ąf brülã:t, lün dẹ tǫrtü:r du krüsifīmã, lə devǫrę. įl[12]
dəmãda ą bo͜ār. įl i avę prę də la œ̃ vāzə plẽ də[13]
lą bo͜ąsõ ǫrdinêr dẹ sǫlda rǫmẽ, mèlã:ž də vinęgr e[14]
15.do, ąpəele pǫská … œ̃ sǫlda trã:pa ün epõ:ž dã sə[15]
brœ̣vāž, lą mit o bu dœ̃ rọzo, e lą pǫrta o lêvr də[16]
žezü, ki lą süsa. lẹ dœ vǫlœ̨r etę krüsifii̯e ą sę kote.[17]
lẹz ęgzekütœ̨:r, okęl ǫn ąbãdǫnę dǫrdinêr lẹ mənü[18]
depu͜ii̯ dẹ süplisi̯e, tirêrt o sôr sẹ vętəmã, e, ąsi o pi̯e[19]

de la croix, le gardaient. Selon une tradition, Jésus aurait prononcé cette parole, qui fut dans son cœur sinon sur ses lèvres: «Père, pardonne-leur; ils ne savent ce qu’ils font …»

Ses disciples avaient fui. Mais ses fidèles amies de Galilée, qui l’avaient suivi à Jérusalem, et continuaient à le servir, ne l’abandonnèrent pas. Marie Cléophas, Marie de Magdala, Jeanne, femme de Khouza, Salomé, d’autres encore, se tenaient à une certaine distance et ne le quittaient pas des yeux.

À part ce petit groupe de femmes, qui de loin consolaient ses regards, Jésus n’avait devant lui que le spectacle de la bassesse humaine ou des sa stupidité. Les passants l’insultaient. Il entendait autour de lui de sottes railleries et ses cris suprêmes de douleur tournés en odieux jeux de mots. «Ah! le voilà, disait-on, celui qui s’est appelé Fils de Dieu! Que son père, s’il veut, vienne maintenant le délivrer! — Il a sauvé les autres, murmurait-on encore, et il ne peut se sauver lui-même. S’il est le roi d’Israël, qu’il descende de la croix, et nous croyons en lui! — Eh bien, disait un troisième, toi qui détruis le temple de Dieu, et le rebâtis en trois jours, sauve-toi, voyons!» — Quelques-uns, vaguement au courant de ses idées apocalyptiques, crurent l’entendre appeler Élie, et dirent: «Voyons si Élie viendra le délivrer.» Il paraît que les deux voleurs crucifiés à ses côtés l’insultaient aussi.

də lą kro͜ą, lə gąrdę. səlõ ün trądisi̯õ, žezü orę prǫnõse[20]
sęt pąrǫl, ki fü dã sõ kœ̨:r, sinõ sür sẹ lêvr: «pêr,[21]
pąrdǫn lœ̨:r; į́l nə sāv sə kįl fõ.» …[22]
      sẹ dįsiplz ąvę fü̯i. mę sę fidêlz ąmi də gąlile, ki[23]
5.ląvę sü̯ivi ą žerüząlęm, e kõtinü̯ęt ą lə sęrvīr, nə ląbã-[24]
dǫnêr pa. mąri kleọfās, mąri də mągdąlá, žan, fąm[25]
də kuzá, sąlomé, dōtrz ãkôr, sə tənęt ą ün sęrtęn distã:s[26]
e nə lə kįtę pa dẹz i̯œ.[27]
      ą pār sə pəti grup də fąmə, ki də lo͜ẽ, kõsọlę sẹ[28]
10.rəgār, žezü nąvę dəvã lü̯i kə lə spęktakl də lą bāsęs[29]
ümęn u də są stüpidite. lẹ pãsã lẽsültę. įl ãtãdęt[30]
otur də lü̯i də sŏt rą͜ii̯əri e sẹ kri süprêm də dulœ̨:r[31]
turnez ąn ǫdi̯œ žœ d mo. «a, lə vo͜ąla, dizęt õ, səlü̯i[32]
ki sęt ąpəle fiz də di̯œ! kə sõ pêr, sįl vœ, vi̯ĕn[33]
15.mẽtənã lə delivre! — įl ą sove lẹz ōtr, mụ̈rmüręt õ[34]
ãkôr, e įl nə pœ sə sove lü̯i mêm. sįl e roą dizraęl,[35]
kįl dəsã:d də lą kro͜ą, e nu kro͜ąi̯õz ã lü̯i! — e bi̯ẽ,[36]
dizęt œ̃ tro͜ązi̯ęm, to͜ą ki detrü̯i lə tã:pl də di̯œ, e lə[37]
rəbatiz ã tro͜ą žūr, sōvf to͜ą, vo͜ąi̯õ!» — kęlkəz œ̃,[38]
20.vagəmã o kurã də sęz ide ąpǫkąlįptįk, krü:r lãtãdr[39]
ąple eli, e dīr: «vo͜ąi̯õ, si eli vi̯ẽdra l delivre.» įl[40]
pą̀rę kə lẹ dœ vǫlœ̨r krüsifi̯e ą sẹ kote lẽsültęt osi.[41]

Le ciel était sombre; la terre, comme dans tous les environs de Jésuralem, sèche et morne. Un moment, selon certains récits, le cœur lui défaillit; un nuage lui cacha la face de son Père, il eut une agonie de désespoir, plus cuisante mille fois que tous les tourments. Il ne vit que l’ingratitude des hommes; il se repentit peut-être de souffrir pour une race vile, et il s’écria: «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?» Mais son instinct divin l’emporta encore. À mesur que la vie du corps s’éteignait, son âme se rassérénait et revenait peu à peu à sa céleste origine. Il retrouva le sentiment de sa mission; il vit dans sa mort le salut du monde; il perdit de vue le spectacle hideux qui se déroulait à ses pieds, et, profondément uni à son Père, il commença sur le gibet la vie divine qu’il allait mener dans le cœur de l’humanité pour des siècles infinis.

L’atrocité particulière du supplice de la croix était qu’on pouvait vivre trois ou quatre jours dans cet horrible état sur l’escabeau de douleur. L’hémorrhagie des mains s’arrêtait vite et n’était pas mortelle. La vraie cause de la mort était la position contre nature du corps, laquelle entraînait un trouble affreux dans la circulation, de terribles maux de tête et de cœur, et enfin la rigidité des membres. Les crucifiés de forte complexion ne mouraient que de faim. L’idée mère de ce cruel supplice n’était pas de tuer directement le condamné par des lésions déterminées, mais d’exposer l’esclave,

lə si̯ęl etę sõ:br; lą têr, kǫm dã tu lẹz ã`virõ də[42]
žerüząlęm, sêš e mǫrn. œ̃ mǫmã, səlõ sęrtẽ rẹsi, lə[43]
kœ̨:r lü̯i dẹfą͜ii̯í; œ̃ nüāž lu̯i kăša lą fạz də sõ pêr; įl[44]
üt ün ągǫni də dezęspo͜ār, plü kü̯i´zãt mil fo͜ą kə tu[45]
5.lẹ turmã. įl nə vi kə lẽgrątitüd dẹz ǫm; įl sə rəpãti[46]
pœtêtr də sufrīr pur ün rąz vil, e įl s ekrii̯a:[47]
«mõ di̯œ, mõ di̯œ, purko͜ą mą tü ąbãdǫne?» Mę[48]
sǫn ẽstẽ divẽ lãpǫrta ãkôr. ą məzü:r kə lą vi dü kôr[49]
s etĕñę, sǫn ām sə rąserenę e rə`vənę pœ ą pœ[50]
10.ą są selĕst ǫrižịn. įl rətruva lə sãtimã də są[51]
mịsi̯õ; įl vi dã są môr lə sąlü dü mõ:d; į́l pęrdi də vü[52]
lə spęktakl idœ ki sə derulęt ą sẹ pi̯e, e prŏfõdemã[53]
üni ą sõ pêr, įl kǫmãsa sụ̈r lə zibẹ lą vi divin kįl[54]
ąlę məne dã lə kœ̨r dz lü`mąnite pur dẹ si̯ęklz ẽfini.[55]
15.      lątrǫsite pąrtikụ̈li̯êr dü süplis də lą kro͜ą etę kõ[56]
puvę vīvr tro͜ąz u kątr žūr dã sęt ôribl eta sür lęskąbo[57]
də dulœ̨:r. lemǫraži dę mẽ sąrętę vit ę netę pa mǫrtĕl.[58]
lą vrę kōz də lą môr etę lą pozisi̯õ kõtr nạtü:r dü[59]
kôr, ląkęl ãtręnęt œ̃ trubl ạfrœ dã lą sirküląsi̯õ, də[60]
20.tęribl mo də tęt e kœ̨:r, e ãfẽ lą rižidite dẹ mã:br.[61]
lę krüsifi̯e də fǫrtə kõplęksi̯õ nə murę kə də fẽ. lide[62]
mêr də sə krüęl sų̈plis netę pa də tüe diręktəmã lə[63]
kõdąne pąr dę lezi̯õ detęrmine, mę dękspoze lęsklāv,[64]

cloué par les mains dont il n’avait pas su faire bon usage, et de le laisser pourrir sur le bois. L’organisation délicate de Jésus le préserva de cette lente agonie. Tout porte à croire qu’une syncope ou la rupture instantanée d’un vaisseau au cœur amena pour lui, au bout de trois heures, une mort subite. Quelques moments avant de rendre l’âme, il avait encore la voix fort. Tout à coup, il poussa un cri terrible, où les uns entendirent: «Ô Père, je remets mon esprit entre tes mains!» et que les autres, plus préoccupés de l’accomplissement des prophéties, rendirent par ces mots: «Tout est consommé!» Sa tête s’inclina sur sa poitrine, et il expira.



klue pąr lẹ mẽ dõt įl nąvę pa sü fêr bǫn üzāž, e də[65]
lə lęse pųrīr sür lə bo͜ą. lǫrgąniząsi̯õ delikąt də žezü[66]
lə prezęrva də sęt lãt ągǫni. tu pǫrt ą kro͜ār kün[67]
sẽkǫp u lą rų̈ptü:r ẽstãtąne dœ̃ vęso o kœ̨:r, ąmna
5.pur lü̯i, o bu də tro͜ąz œ̨:r, ün mǫr sụ̈`bit. kęlkz mǫmã[68]
ąvã də rãdr lām, įl ąvęt ãkôr lą vo͜ą fǫrt. tųt ą ku,[69]
įl pụsa œ̃ kri tęrībl, u lẹz œ̃ ãtãdīr: «o pêr, žə rəmę[70]
mǫn ęspri ãtr tẹ mẽ!» e kə lęz ōtr, plü preǫküpe də[71]
ląkõplismã dẹ prǫfesi, rãdīr pąr sẹ mo: «tut ę kõsǫme.»[72]
10.są têt sẽklina sür są po͜atrin, o įl ĕkspirā.[73]



  1. mǫr Ro. žezų̈s Ri.
  2. ǒn Bl. pląs J Bl Ri; plaz Ro. dez J; dęz Ro. lüzāž Bl.
  3. ǒn Bl. bu̯ār J.
  4. bu̯ąsõ J Ro; bo´͜ąsõ Ri. d Ro Ri; t J.
  5. kõdane ou kõdạne J. žezü J (Ro); žezüs Ri. ąvu̯ār J Ri. ęflœre Ri. l Ri.
  6. vāz J Ro Bl Ri.Ro; de J Bl Ri. d Ro; d(ə) J. trịst Ri.
  7. Ro; de J Bl Ri. ōt Ro Bl Ri; ot J. pręfera Ro; prę́fera Ri.
  8. kite Bl. d sǫn Ri; t sǫn J.
  9. plĕn Ro. ăple Bl.
  10. l Ro Bl Ri. depul̃a Ri. də se J Bl; d(ə) sę Ro; d se Ri. vętmã Ro; vętəmã Bl. a Ro. kru̯ą J.
  11. žezụ̈ Ri. sęz Ro; sez J Bl. ün Ro Bl Ri.
  12. brülã:t(ᵊ) Ro.Ro; de J Ri. krüsfimã J Bl Ri.
  13. a Ro. bu̯ār J. įl ⁱi̯ Ro Bl Ri. d la J. vāz J Ro Bl Ri. d J.
  14. Ro Ri. melã:ž Ro Bl.
  15. ąple J Ro. pǫską Ri. dã s(z) Ro; dã sz J; dã s Ri; dã z Bl.
  16. mi Ro. rŏzo Bl.
  17. žezüs Ri.Ro; le Ri. vǫlœ̨rz Bl. se J Bl Ri.
  18. lęz Ro; lez J Bl Ri. okĕl Ro.Ro; le J Bl Ri.
  19. depųl̃ Ri.Ro.Ro; se J Bl Ri. vĕtəmã Bl. asiz o J Bl Ri.
  20. kruvą J. slõ Ri. trą́disi̯õ J. žezüs Ri. ŏrę Bl.
  21. kœ:r Ri.Ro; se J Bl Ri.
  22. sąv J. s kįl Ro BL; sə kil Ri.
  23. Ro; se J Ri. dįsipl J. se J Bl Ri. fidęlz Ro; fidĕlz Bl Ri.
  24. ą l J Ro Bl Ri.
  25. kleofăs Ri; kleofās J. žān Bl.
  26. sə tnęt J Bl Ri; se tənę Ro.
  27. nə l J Bl Ri. dęz Ro; dez J Bl Ri.
  28. pti J Ro Bl. grųp Ro; grųᵖb J. fąm Ro Bl Ri. lu̯ẽ J Bl. kõsŏlę Bl.Ro Ri; se J Bl.
  29. rgār Ro Ri. žezüs Ri. dvã Ro. kə l Ri. spěktākl Bl.
  30. t są Ri. stų̈pidite Ro.Ro; le J Ri. pásã J; păsã Bl. ątãdę Ro.
  31. d lü̯i Ri. rą͜ii̯ri J Bl; rąl̃ri Ri.Ro; se J Bl Ri. süpręm J.
  32. turne Ro. odi̯œ Ro.Ri.
  33. set J. fi Ro.
  34. l delivre Ro. lęz Ro Ri; lez J Bl. ôtr Ri.
  35. įl n Ro. s J Ro. pœ s J Ro. ę Ro;Bl. dįzraęl Ri.
  36. ę bi̯ẽ Ro.
  37. trǫ͜ązi̯ęm Ri. tu̯ą J Bl. detrü̯i l Ri.
  38. rəbati Ro Ri. sōv Ri; sōf Ro. vó͜ąi̯õ J Ro Ri.
  39. vạgəmã Ro; vagəmãt Bl Ri. sez J Bl. sez J Bl.
  40. ęli Ri. vu̯ąi̯õ J; vó͜ąi̯õ Ro. vi̯ẽdrą l J; vi̯ẽdra lə Ri.
  41. pąrę Ro Bl Ri k lę Ro; k le J Bl; kə le Ri.Ro; se J Bl Ri.
  42. lęz Ro; lez J Bl. ãvirõ J Bl. d J; d(ə) Ro.
  43. žerüząlęmᵊ Ri. sęš J Bl Ri. məmã J Ro Ri. resi J Bl.
  44. defą͜ii̯i J Ro; dẹfąl̃i Ri. faz Ro Bl; faz Ro Bl; fąs J Ri.
  45. ągǫni d Bl; ągǫni d(ə) Ro. kü̯izãt míl Ro Bl. fu̯ą J.
  46. Ro; le J Bl Ri. dęz Ro; dez J Bl.
  47. pœ̨têtr (ou p’têtr) Ro. d sufrīr Ri. rąs Bl Ri. vịl J Ri.
  48. pŏrku̯ą Bl. ma Ro Ri.
  49. ẽstẽkt Ri. a məzü:r J; ạ mzü:r Ro; ą mzü:r Bl; a mzü:r Ri.
  50. rąsęrenę Ri. rəvənę Ri.
  51. ǫrižīn J. rtruva Ri; rᵊtruva Ro. l sãtimã J. t są J.
  52. misi̯õ Bl Ri. môr l Ri. mõdə J. d vü Ri.
  53. ìdœ Ro. ki s Ri; ki z J.Ro; se J Bl Ri. ę Bl. prǫ́fõdemã J.
  54. sür lə Ro; sụ̈r l Bl; sų̈r l Ri. žibę (-be) Ro.
  55. dã l Ri. lümąnite Bo Bl.Ro; de J Bl Ri.
  56. pąrtiküli̯êr Ro. kro͜ąz etę J.
  57. trǫ͜ąz Bl. ŏr̄ibl Ro; ŏribl Bl. leskąbo Ri.
  58. d(ə) J. nĕtę Ro.
  59. nătü:r Bl.
  60. ãtrę́nęt J. afrœ Ro; ăfrœ Bl Ri.
  61. tę́ribˡ J. mo d’ tęt J; mo dt tęt Ro.Ro; de J Bl.
  62. le J Bl. fǫrt Bl Ri. kə t J Ro.
  63. də s J Ri.
  64. d J Bl. dękspṓze Bl. lĕsklāv Ro Ri.
  65. le Bl Ri. də l (2) J.
  66. purīr Bl. bu̯ą J Bl. lǫrgąnizāsi̯õ Ro. žezüs Ri.
  67. d sęt Ro Ri.
  68. bu t J Ro. sụ̈bit Ro; sübịt J. mǫmãz J Bl; məmã Ri.
  69. ąvã d Ro.
  70. pusa Ro; púsa Ri. terībl Bl. lęz Ro; lez J Bl. žə rmę Ro Bl; žə rəme J.
  71. Ro; te J Ri. e kg Bl. lez ôtr Ri. d Ro.
  72. Ro; de Ri.Ro; se J Bl Ri.Ri. e J Bl.
  73. sa Bl. pu̯ątrịn Ro. ĕksipra Ro Bl Ri.