Les Polonais et la commune de Paris/Chapitre 10

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                LES POLONAIS DE LA COMMUNE.


Commençons par Jaroslav Dombrowski.

Quelques journaux ont fait du chef de l’insurrection de Paris un homme doué de facultés extraordinaires, et qui aurait occupé une haute position dans l’armée russe.

Il n’y a rien de fondé dans ces appréciations ; Jaroslav Dombrowski n’a jamais été qu’une personnalité fort infime, et, en fait de hautes dignités dans l’armée russe, il n’a jamais été au delà du grade d’adjudant sous-officier. Par conséquent, il n’a jamais pu être attaché à la personne du grand-duc Constantin, comme on l’a dit.

En 1862, on le trouve conspirant avec quelques jeunes gens de basse condition, et cherchant à fonder dans l’armée russe une société politique, qui a porté un moment le titre de comité Zemlia i Wolia (terre et liberté). Tous les membres de ce comité furent arrêtés, Dombrowski seul échappa à l’enquête. Des affiliés de ce comité recherchèrent même Dombrowski, pour le mettre à mort comme dénonciateur de la société.

Quand l’insurrection éclata en Pologne, Jaroslav Dombrowski offrit ses services au comité central, qui n’avait pas à ce moment trop d’adhérents, et il fut accueilli avec empressement. Le comité central accorda à Dombrowski le poste d’organisateur de la désertion dans l’armée russe, et mit à sa disposition la somme de 6,000 roubles, dont il ne rendit jamais compte ; il ne parvint pas, du reste, à recruter un seul officier russe pour le service de l’insurrection.

Dombrowski fut arrêté en 1863 et enfermé dans la citadelle de Modlin. Les uns prétendent que le comité central contribua pour beaucoup à son arrestation, à cause du gaspillage des deniers révolutionnaires qui lui avaient été confiés ; d’autres soutiennent que Dombrowski se laissa arrêter uniquement pour se poser en martyr et exploiter la bonne foi des Polonais. Cette dernière croyance peut être vraie, car le citoyen Dombrowski, pendant ses quatre mois de captivité, parvint à obtenir des sommes importantes de différents patriotes polonais, plus généreux que clairvoyants.

Condamné à l’internement en Sibérie, Dombrowski s’évada en chemin, ce qui n’est jamais arrivé à un homme désigné comme dangereux aux chefs des convois de prisonniers.

En 1865, Dombrowski, arrivé en France, brigua le poste de membre du comité de l’émigration polonaise, l’obtint, et dut se retirer promptement par suite de la constatation d’un déficit dans la caisse de ce comité.

En 1866, il se rendit à Florence, se mit en rapport avec Garibaldi et obtint l’autorisation de former une légion polonaise, qui devait seconder l’Italie dans sa lutte contre l’Autriche. — Il fit en conséquence un appel aux souscriptions pour obtenir les fonds nécessaires à l’armement et à l’équipement de sa légion.

Trois jours après Sadowa, Dombrowski avait recueilli 45,000 francs et n’avait encore enrôlé que sept hommes. Il suspendit naturellement ses opérations, et on ne l’entendit jamais parler de l’emploi des 45,000 francs.

En 1867, Dombrowski revint en France et fut accusé publiquement, par un réfugié polonais, de fabrication et d’émission de faux billets de la Banque de Russie. Il provoqua en duel son accusateur, mais ne se battit point.

En 1869, il fut arrêté avec plusieurs réfugiés sous la prévention d’émission de faux billets de la Banque de Russie, mais il put se disculper et obtint le bénéfice d’un acquittement en Cour d’assises, tandis que ses agents d’émission furent condamnés.

Pendant le siège de Paris, Dombrowski fut enfermé à Mazas, sur une plainte de Suzanne Lagier, qui l’accusa d’entretenir des relations avec l’armée ennemie, précisément au moment où il organisait une légion garibaldienne et recueillait des souscriptions.

Grâce à une dépêche de Gambetta, il fut mis en liberté et partit, en ballon, rejoindre Garibaldi.

Il revint à Paris après l’armistice avec un passirschein (laissez-passer) délivré par les autorités prussiennes.

Les hauts faits de cet aventurier, mort des suites de ses blessures à l’hôpital Lariboisière, sont suffisamment connus. « Un fait entre mille, « dit Sempronius dans l’histoire de la Commune de Paris en 1871. — Dombrowski avait établi, à un certain moment de la fin d’avril, son quartier général à Neuilly, et avait planté son drapeau rouge sur une des plus belles habitations, appartenant à M. D… Cette faveur valut à la maison de servir de point de mire aux obus versaillais et d’être entièrement détruite. Mais ce que les Versaillais détruisirent, ce furent uniquement les murs ; le mobilier avait été enlevé jusqu’à la dernière pièce, les glaces des fenêtres même furent détachées avec un art qui prouvait qu’il y avait des hommes de l’état parmi les fédérés. Ce n’était pourtant là qu’une bagatelle en comparaison de ce qui allait se passer. Sur l’ordre du chef d’état-major, le concierge est enfermé dans la cave déjà vidée, et l’on amène sa jeune femme, mère de deux petits enfants, à ce monstre. Après avoir assouvi sur elle, avec l’aide de ses acolytes, sa brutalité, il la leur livra pantelante, saignante, épuisée par l’abominable lutte. Les scélérats la retiennent au milieu d’eux et pendant quarante-huit heures continuent l’œuvre de leur chef, après quoi ils la lâchent, ou plutôt elle leur échappe. L’infortunée court à la rivière, où elle se précipite pour en finir avec la vie. Des voisins la sauvent. Elle était, elle est — elle est restée folle ! »

À l’avènement de Dombrowski, un polonais adressa la lettre suivante aux journaux de Paris :


« Monsieur le rédacteur en chef,


Je trouve dans la Vérité du 10 avril un article dans lequel il est dit que « le citoyen Dombrowski, auquel vient d’échoir la succession du citoyen Bergeret, n’appartient pas à la nation polonaise, mais à la nation russe…, et que les Polonais résidant à Paris ne le considèrent pas comme un de leurs compatriotes.

« Le fait est véridique, à cela près que MM. Jaroslav et Théophile Dombrowski sont réellement d’origine polonaise, mais que depuis bientôt quatre ans ils se sont détachés de toute communauté avec l’émigration polonaise, et ne sont plus du tout considérés comme nos compatriotes.

« J’ajoute encore que toutes les émigrations polonaises, depuis 1831 jusqu’à 1864, se sont imposé une loi absolue qui leur défend de s’immiscer dans les affaires intérieures du pays qui leur donne l’hospitalité. Donc la violation ouverte de cette loi égale à une renonciation complète de l’origine polonaise.

« Veuillez, etc.


« J. Odrovangine, émigré polonais. »


La Commune fit placarder aussitôt l’affiche suivante :


« COMMUNE DE PARIS.

« À la garde nationale.


« Citoyens,


« Nous apprenons que certaines inquiétudes persistent, dans la garde nationale, au sujet du citoyen Dombrowski, nommé commandant de la place.

« On lui reproche d’être étranger et inconnu de la population parisienne.

« En effet, le citoyen Dombrowski est Polonais.

« Il a été élu chef principal de la dernière insurrection polonaise, et a tenu tête à l’armée russe pendant plusieurs mois.

« Il a été général sous les ordres de Garibaldi, qui l’estime tout particulièrement. Dès qu’il devint commandant de l’armée des Vosges, le premier soin de Garibaldi fut de demander le concours du citoyen Dombrowski : Trochu refusa de le laisser partir de Paris, et le fit même incarcérer.

« Le citoyen Dombrowski a également fait la guerre du Caucase, où il défendait, comme ici, l’indépendance d’une nation menacée par un ennemi implacable.

« Le citoyen Dombrowski est donc incontestablement un homme de guerre et un soldat dévoué de la République universelle.

« La commission exécutive de la Commune. »


Cette déclaration fut confirmée en ces termes par le polonais Kuscinski, qui écrivit à un journal de Paris ce qui suit :


« Monsieur le rédacteur,


« Je lis dans votre estimable journal une note concernant le citoyen Dombrowski, et révoquant en doute sa nationalité polonaise.

« Le citoyen Dombrowski est bien Polonais. Permettez-moi d’ajouter qu’il fut très-redouté des autorités russes à l’époque de la dernière insurrection de Pologne.

« Transporté en Sibérie, il parvint à s’échapper ; il traversa, au péril de sa vie, toute la Russie, et arriva en France en 1865.

« Veuillez agréer, etc…

Auguste Kuscinski.


Il résulte de tout cela que le parti aristocratique polonais a cherché à faire passer le généralissime de la Commune pour sujet russe, tandis qu’il était réellement réfugié polonais.

Le Journal officiel de Versailles a publié les renseignements suivants au sujet de Dombrowski :

« Une note, publiée par les chefs de l’insurrection de Neuilly, essaye de calmer les inquiétudes qu’a inspirées la nomination de l’étranger Dombrowski comme commandant de place. Nous sommes en mesure de donner sur ce personnage des renseignements qui feront connaître les hommes qui siègent à l’Hôtel de ville :

« Jaroslav Dombrowski est né à Cracovie.

Il est âgé de quarante-cinq ans. En 1863, lors de l’insurrection polonaise, il combattit avec le grade de colonel. En 1865, impliqué dans un procès pour crime de fabrication et d’émission de faux billets de banque russes, il fut mis en liberté en vertu d’une ordonnance de non lieu. Il comparut une seconde fois sous la même inculpation devant la cour d’assises de la Seine et fut acquitté.

« Jaroslav Dombrowski fabriquait de faux passe-ports et de faux certificats, dans lesquels il attestait que certains de ses compatriotes, qu’il gratifiait de grades imaginaires, avaient pris une part active à l’insurrection, alors qu’ils y étaient restés complétement étrangers. Ces certificats avaient pour objet de faire obtenir des subsides aux pétitionnaires réfugiés.

« Dans le courant de février dernier, Dombrowski a cherché à fomenter l’insurrection à Bordeaux, et un mandat fut décerné contre lui. Il échappa en se rendant en Suisse, où il demeura jusque dans les derniers jours de mars.

« Pendant le siège de Paris, soupçonné d’intelligences avec les Prussiens, il fut arrêté plusieurs fois. Il aurait même traversé les lignes ennemies avec un faux laissez-passer. Peu de temps avant les derniers événements, il fut arrêté au moment où il manifestait le désir de voir l’armée française entièrement anéantie.

Tel est l’homme auquel la Commune insurrectionnelle a confié le commandement de Paris. »

Le deuxième réfugié polonais qui se distingua pendant la guerre civile fut Valère Wroblewski, général de la Commune, porté comme disparu. Il a été chef de musique dans un régiment russe, puis il passa en 1863 au service de l’insurrection polonaise, qui le nomma organisateur et chef de bande. Il se fit remarquer par sa férocité. Le nombre des infortunés qu’il fit pendre s’élève à plus de 300 individus. Il parvint à franchir la frontière russe en 1864 et arriva à Paris, où il fut nommé membre du comité de l’émigration polonaise. Ses compatriotes l’accusent d’avoir détourné des fonds considérables en Pologne et d’avoir contribué au gaspillage des sommes appartenant à l’émigration. Cet individu est parvenu à gagner Londres, où il a créé un nouveau comité polonais.

Théophile Dombrowski, disparu, est le frère de Jaroslav. Il a été compromis en 1870 dans une affaire d’émission de faux billets de 50 roubles de la Banque de Russie, et dès qu’il fut colonel de la Commune il se vengea du juge d’instruction ; M. Bernier, qui avait instruit l’affaire des faussaires, en faisant piller sa maison.

Bonoldi, colonel au service de la Commune, mort des suites de ses blessures à l’hôpital, est le fameux insurgé qui, sous le nom de Jablonowski, a été organisateur et chef des bandes insurrectionnelles en Lithuanie. Il râclait du violon ayant d’être colonel et se fit ensuite photographe. Ce communard est suffisamment connu par le mémoire justificatif du général Mieroslawski qui l’accusa d’avoir gaspillé plus de 300,000 roubles en 1863. Comme son nom de Bonoldi rappelait sa mince origine, il s’affubla en France du nom princier de Jablonowski, qu’on trouve dans l’almanach de Gotha, et qui est porté par des descendants de l’illustre hetman Jablonowski.

Alexandre Wernicki, Dalewski, Dowgiello et Ladislas Stawinski, fusillés tous les quatre au Luxembourg, sont des émigrés des plus obscurs : l’un d’eux, Alexandre Wernicki, a été compromis dans plusieurs affaires d’émission de faux billets de la Banque de Russie en 1869.

Okolowicz, général de la Commune, blessé et fait prisonnier par les troupes de Versailles, est un ancien domestique qui fut plus tard employé au Casino Cadet. Le général est en ce moment à l’hôpital et, une fois guéri, il passera devant la Cour martiale.

Ses frères, le major Okolowicz et le capitaine Okolowicz, ont été fusillés à Vincennes. Le dernier d’entre eux, qui se disait membre de l’Académie nationale de Varsovie et portait les insignes de commandeur de l’ordre de Saint-Stanislas, était dégraisseur et inventeur d’une eau à décatisser.

Le journal polonais Gazeta Narodowa nous donne une liste de Polonais tués ou fusillés après avoir été pris les armes à la main, ou disparus ; ce sont :

Gratien Janowski, tué à la barricade de la rue Royale ;
Waszkiewicz, mort des suites de ses blessures à l’hôpital ;
Dr Zdzitowiecki.

Ont disparu les officiers supérieurs communards :

Rosalewski, directeur des lignes télégraphiques (en ce moment à Londres) ;
Swidzinski, major (a gagné Londres) ;
Charles Kwiatkowski, commandant de légion ;
Kopanski, capitaine d’état-major, organisateur des cavaliers de la Commune ;
Suchocki, commandant de légion ;
Le cordonnier Ch. Sokulski, capitaine
d’état-major ;
Le cordonnier Czekalski, commandant ;
Le docteur Rymarczewski ;
Kostrzewski, membre de la Société démocratique polonaise et capitaine communard ;
Kobosko, cavalier-estafette, mis à l’ordre du jour de la Commune.

 Fusillés :
Michel Gorski, capitaine ;

Apollon Huszcza, lieutenant ;

Menczynski, capitaine ;

Michel Szwajcer ;

Rozwadowski ;

Pratkowski, capitaine ;

Waszkowski, aide-de-camp d’Okolowicz ;

Potapenko, chef d’état-major de Dombrowski ;

Stanislas Sroczynski, capitaine aide de camp ;

Le tailleur Worytko, lieutenant de cavalerie ;

Krzyzewicz, élève de l’École des ponts et chaussées, membre de la société démocratique ;

Babski, émigré de 1831 ;

Kwiatkowski, lieutenant ;

Malukiewicz, capitaine aide de camp ;

Kamieniecki, capitaine aide de camp ;

Le lithographe Jean Lewicki, officier de cavalerie ;

Katrzynski, lieutenant ;

Tomaszewski, capitaine ;

Mroczynski, capitaine d’état-major ;

Le cordonnier Filipowski, chef de bataillon ;

Léon Markowicz, artilleur communard ;

Léopold Cielinski, artilleur communard ;

Renbowski, capitaine, ex-officier prussien ;

Léon Piontkowski, major, ex-officier garibaldien (on révoque en doute la mort de cet insurgé). Le même journal nous donne les noms suivants de Polonais qui doivent être traduits devant la Cour martiale, sans indication de grades dans l’armée de la Commune :

Le même journal nous donne les noms suivants de Polonais qui doivent être traduits devant la Cour martiale, sans indication de grades dans l’armée de la Commune :

Valentin Orlowski,
Matuszewicz, dentiste ;
Kozuchowski,
Casimir Michalowski,
Lukasinski,
Paszkowski,
Powiatowski,
Julien Babinski,
Lukowski,
Édouard Szyrma,
Ernest Pruszynski,
Landowski, aide de camp de Dombrowski ;
Mielnicki,
Witkowski,
Bogucki,
Le cordonnier Podbereski,

Joseph Morawski,
Le photographe Kostrzewski,
Alexandre Babinski membre de l’Internationale ;
Le général Waligorski, transporté à Brest ;
Laniecki, transporté à Brest ;
Ladislas Zubrawski, transporté à Brest ;
Adolphe Kadowski, du 84e bataillon ;
Charles Kanski, du 85e ;
Natasiewicz, du 149e ;
Uwanski, du 134e ;
Asmodée Daszutsi, du 131e ;
Louis Dalkowski, du 200e ;
Désiré-Louis Czakowski, du 198e ;
Édouard Koskowski, du 175e ;
Kraminski.

Cette longue liste de réfugiés polonais qui ont servi la Commune de Paris n’est pas complète encore. Dans le livre de L. Enault, Paris brûlé, nous trouvons une autre série de Polonais au service de la Commune. Nous les citons :

Babick, membre de la Commune ;
Becka, adjudant du 207e bataillon ;

Jalowski, chirurgien-major des zouaves de la République ;
Olinski, chef de la 17e légion ;
Ploubinski, officier d’état-major ;
Pazdzierski, commandant du fort de Vanves ;
Rozycki, chirurgien-major du 141e bataillon ;
Rubinowicz, officier d’état-major ;
P. Rubinowicz, chirurgien-major des fusiliers marins ;
Syneck, chirurgien-major du 151e bataillon ;
Skalski, chirurgien-major du 240e bataillon.

Dans les dix premières listes des prisonniers faits par l’armée de Versailles, et qu’on a publiées ces jours derniers, nous rencontrons les noms polonais suivants :

Alfred Kanicki, du 33e bataillon ;
Georges Kapinski, du 133e ;
Alfred Kieszkowski, du 121e ;
Léon Kamcza, du 19e ;
Édouard Upezowski, du 148e ;
Jean Eustasiewicz, du 142e ;
Camille Tanicki, du 192e ;
Marc Taniwski, du 50e ;
Jean Twitold, du 192e ;
Émile Ufaniewski, du 149e ;

Ladislas Utranski, du 138e bataillon ;
Henri Karewski, du 182e ;
Alfred Kuczyk, du 42e ;
Jacques Élanowski, du 119e ;
Henry Garewski, du 51e ;
Antonin Szyrma, du 72e ;
Fernand Kuski, du 101e ;
Henri Umanski, du 121e ;
Jules Subiewski, du 49e ;
Jules Ulawski, du 121e ;
Jean Umiewski, du 79e ;
Constantin Warewski, du 143e ;
Jean Uzitanski, du 67e ;
Georges Ublawski, du 124e ;
Ladislas Uperzowski, du 114e ;
Léopold Umiazewski, du 211e ;
Alfred Kulczycki, du 157e ;
Antoine Szymanski, du 121e ;
Antoine Swyski, du 82e ;
Émile Kusko, du 134e ;
Honoré Karski, du 144e ;
Paul Kulaninski, du 129e ;
Luc Kaminski, du 44e ;
Édouard Kolowicz, du 48e ;
L. Wolasowski, du 154e ;
Etc., etc.