Les Protocoles des Sages de Sion/Boutmi/Texte/07

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, Gueorgui Boutmi
Protocols des Sages de Sion
Texte établi par Ernest Jouin, Revue internationale des sociétés secrètes (p. 59-62).
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Septième séance


01 La profession d’avocat rend ceux qui l’exercent froids, cruels, obstinés, sans principes et dans tous les cas nécessairement formalistes. Us ne tiennent qu’au profit que doit leur procurer la plaidoirie, et n’ont aucun souci du bien social que peut amener son résultat. C’est pourquoi ils acceptent indistinctement toutes les causes qui se présentent et recherchent- aveuglément l’acquittement du malfaiteur à tout prix. Pour l’obtenir, ils s’accrochent aux moindres détours de la jurisprudence ; ce qui démoralise la Cour et anéantit son importance et ses fonctions.

02 Nous avons déjà pris soin de discréditer le clergé des goyim et de ruiner ainsi sa mission qui aurait pu nous être un obstacle. L’influence des prêtres sur les peuples va décroissant tous les jours.

03 La liberté de conscience est partout proclamée, par conséquent il n’y a plus que quelques années qui nous séparent de l’effondrement de la foi chrétienne, notre plus redoutable adversaire par ses théories sur le surnaturel et la vie future. Nous vaincrons facilement les autres obstacles, mais n’anticipons pas.

Nous avons à ce point restreint le champ d’action du cléricalisme que son influence s’exercera à rebours de ce qu’elle a fait jusqu’ici.

04 Quand sonnera l’heure de procéder à la destruction de la Cour pontificale, le doigt d’une main invisible indiquera aux masses le Vatican, et lorsque celles-ci se précipiteront à l’assaut, nous nous présenterons comme ses soi-disant protecteurs, pour empêcher une trop forte effusion de sang. Cet acte nous ouvrira les portes ; nous pénétrerons dans la place et nous n’en sortirons qu’après avoir sapé toute la puissance qu’elle contient.

05 Le roi des Juifs sera ce que naguère avait été le pape. Il deviendra le patriarche universel de l’église internationale, instituée par nous ; mais tant que nous n’aurons pas fait la rééducation de la jeunesse pour l’amener à notre foi, par des croyances transitoires, nous ne toucherons ni ouvertement, ni par la contrainte, à l’église existante ; nous procéderons à sa ruine par la critique, source de dissensions.

06 En général, notre presse dévoilera les actes de l’État et de la religion, l’incapacité des goyim qui ne sont pas avec nous, et elle le fera dans les termes les plus injurieux, afin d’humilier les chrétiens à leur tour comme ils ont humilié notre race pendant des siècles.

07 Nous serons tenus au courant de tout, sans l’aide de la police officielle ; telle que nous l’avons constituée pour les goyim, elle ne fait qu’empêcher les gouvernements de connaître la vérité.

D’après notre programme d’éducation, un tiers de nos sujets surveillera volontairement les autres, par sentiment du devoir, principe devant être celui de tout fonctionnaire. C’est ce que fait actuellement le tiers de nos Frères qui surveillent les autres et rapportent ce qu’ils ont appris. Le métier d’espion et de dénonciateur des abus est considéré chez nous comme honorable ; dans l’avenir, cette opinion sera générale.

Celui qui ne révélera pas les actes ou les projets politiques dont il aurait connaissance sera accusé de complicité, s’il est prouvé qu’il possédait les renseignements en question.

08 De même qu’aujourd’hui nos frères sont obligés de nous signaler — aux Kahals — les actes d’apostasie, ainsi devront faire tous nos sujets sous leur propre responsabilité, s’ils veulent accomplir leur devoir envers l’État.

09 En offrant aux goyim l’appât du libéralisme et celui de la prévarication, nous avons développé l’égoïsme et l’avidité des agents chargés de rétablir l’ordre. Nous avons éveillé en eux des goûts destructeurs, parmi lesquels le plus important est le « pot-de-vin », et nous avons créé dans les basses classes le mécontentement et le conflit général.