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Les Règles de la composition typographique/Sommaires

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SOMMAIRES


Les sommaires, à l’opposé des alinéas, font la première ligne pleine et renfoncent les lignes suivantes d’un cadratin (ou plus, suivant la justification), si le sommaire fait au moins trois lignes :

I. — Organisation de l’armée civique. — La légion servienne en ordre compact. — La réforme de Camille. — L’ordre manipulaire. — Les turmæ ou escadrons de cavalerie.

Quand le texte est trop court pour faire trois lignes, on procède ainsi :

1oS’il fait une ligne, on la met au milieu de la justification :

De l’amour du prochain.

2oS’il fait deux lignes, on met la première longue et la seconde courte :

De l’amour du prochain et du fol attachement
aux biens de ce monde.

Lorsqu’un titre comprend à peu près la valeur de deux lignes pleines, on en forme avantageusement trois lignes coupées ainsi :

Nouvel enseignement pratique
du commerce et de la comptabilité administrative
en partie double.

S’il se rencontre des alinéas dans un sommaire, la première ligne de chacun de ces alinéas se renfonce de deux cadratins et les suivantes d’un seul :

MOLIÈRE. — Les Femmes savantes. — Beau volume in-8o orné de gravures sur acier par Dubouchet.
La première gravure, qui représente la scène V du premier acte, est un peu piquée.[1]

Les tables, catalogues, etc., se composent ordinairement en sommaire ; mais, dans ce cas, lorsqu’un article ne fait que deux lignes, la seconde, bien que courte, ne se renfonce que d’un cadratin :

Corneille. — Le Cid. — Beau volume in-8o orné de gravures en taille-douce.[1]
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  1. a et b Note Wikisource. — Marge de gauche modifiée afin d’illustrer le propos de l’auteur.