Les Stances (Jean Moréas)/65

La bibliothèque libre.
Les StancesSociété du Mercure de France (p. 141-142).

XIII


Je te sens sur mes yeux, lune, lune brillante
Dans cette nuit d’été ;
Mon cœur de tes rayons distille l’attrayante
Et froide volupté.


Si tu n’es plus Diane, et quand tu serais morte,
Tu guides bien mes pas
Dans l’ombre et sur le bord de la tombe, et qu’importe
La vie ou le trépas !