Les Trois Orfèvres

La bibliothèque libre.
Special Internat numéro 11 (p. 3-4).

Les trois orfèvres

Trois orfèvres à la Saint-Eloi
S’en allèrent diner chez un autre orfèvre
Trois orfèvres à la Saint-Eloi
S’en allèrent diner chez un autre bourgeois.
Ils ont baisé toute la famille
La mère au nichon, le père au cul, la fille au con.

Refrain :
Relevez la belle votre blanc jupon,
Qu’on vous voit le cul, qu’on vous voit les fesses,
Relevez la belle votre blanc jupon,
Qu’on vous-voit le cul, qu’on vous voit le con.

La servante qui avait tout vu
Leur dit : « Foutez·moi votre pine aux fesses »
La servante qui avait tout vu
Leur dit : « Foutez-moi voire pine au cul » !
Tous trois l’ont baisée, là, sur une chaise,
La chaise a cassé, ils sont tombés sans débander.

Les orfèvres non contents de ça
Montèrent sur le toit pour baiser minette
Les orfèvres non contents de ça
Montèrent sur le toit pour baiser le chat.
Chat, petit chat, chat tu m’égratignes
Petit polisson tu m’égratignes les roustons.

Les orfèvres chez le pâtissier
Entrèrent pour s’offrirent quelques friandises
Les orfèvres chez le pâtissier
Encul’nt le mitron qu’était en train d’chier
Ils ont retirés leur pine pleine de merde
Ils ont sucé ça comme des éclairs au chocolat.

Les orfèvres au son du canon
Se retrouv’ ront tous à la frontière
Les orfèvres au son du canon
En guis’ de boulets lanc’ront des étrons.
En bandant comme des carmes,
A grands coups de vit ils chasseront les ennemis.