Les Vivants et les Morts/La Solitude

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Les Vivants et les MortsArthème Fayard et Cie (p. 272).


LA SOLITUDE


Quoi ! vais-je m’attrister d’un long jour solitaire ?
Reprocherai-je au sort son indigent éclat ?
Plus poignant est l’ennui, plus il est salutaire ;
Aidons le doux réseau du temps à se défaire ;
N’est-il pas juste, ô cieux ! que l’on se sente las,
Et que déjà pour nous tout commence à se taire,
Puisqu’il faudra, pourtant, être un mort dans la terre…