Les pleurs de Niobé, les larmes d’Éloa
Roulent en feuilles d’or sur le stuc du piédouche ;
Un murmure l’effleure, une flamme le touche :
Ce chant vient d’un bouvreuil ; l’astre est un althœa.
Le parterre est tracé comme un alinéa ;
Le Zéphyre aux Hébés met des fleurs à la bouche ;
La mouche de leur joue est vraiment une mouche ;
Des mousses, à leur col, contournent un boa.
Là, des collations les pyramides fraîches
Présentaient à piller les confitures sèches :
Le doux rahat-loukoume ou l’exquis dawamesk.
Et, pour que ma lecture à ce lieu s’approprie,
Le livre qu’un rayon, d’ombre et de soleil strie
Est l’auteur curieux, au nom rare : Peiresc.