Les veillées d’un fouteur/29
![Les veillées d’un fouteur, 1832, Bandeau de début de chapitre](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/Les_veill%C3%A9es_d%E2%80%99un_fouteur%2C_1832_-_Bandeau-fl%C3%A8ches-2roues-5x5.png/450px-Les_veill%C3%A9es_d%E2%80%99un_fouteur%2C_1832_-_Bandeau-fl%C3%A8ches-2roues-5x5.png)
CHANSON DE VILLAGES
Air : C’est un enfant.
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Un jour Lucas dans la prairie,
Où son bétail était paissant,
Disait à la jeune Sylvie :
Savez-vous bien ma belle enfant,
Ce qu’une Bergère,
En tout temps préfère,
À l’argent, à l’or, à l’esprit !
C’est un gros vit.(bis.)
Hélène, votre camarade,
Aime les femmes : c’est fort mal ;
Car, croyez-moi, d’une tribade,
Tôt ou tard le sort est fatal.
Ah ? réponds Sylvie,
Je plains mon amie ;
Et je préfère pour outil,
Un bon gros vit,(Bis.)
Lucas pour ne pas être dupe
Vas se mettre auprès du tendron ;
Lestement relève sa jupe
Et lui met son vit dans le con.
La belle se pâme,
Et du fond de l’âme,
Tout en déchargeant elle dit :
Vive un gros vit.(bis.)
A. de C.
![Les veillées d’un fouteur, vignette fin de chapitre](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/03/Les_veill%C3%A9es_d%E2%80%99un_fouteur%2C_1832_-_Vignette_fleurs.png/80px-Les_veill%C3%A9es_d%E2%80%99un_fouteur%2C_1832_-_Vignette_fleurs.png)