Lettre 421, 1675 (Sévigné)

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Texte établi par Monmerqué, Hachette (3p. 532-541).
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1675

421. — DE MADAME DE SÉVIGNÉ À MADAME ET À MONSIEUR DE GRIGNAN.

À Paris, mercredi 31e juillet.

Ce que vous dites du temps est divin, ma chère fille : il est vrai que l’on ne voit personne demeurer au milieu d’un mois, parce qu’on ne sauroit venir à bout de le passer : ce sont des bourbiers d’où l’on sort ; mais le bourbier nous arrête[1], et le temps va. Je suis fort aise que vous soyez paisiblement à Grignan jusques au mois

d’octobre : Aix vous eût paru étrange au sortir d’ici. La solitude et le repos de Grignan délayent un peu les idées[2], vous avez eu bien de la raison. M. de Grignan vous est présentement une compagnie ; votre château en sera rempli, et votre musique perfectionnée. Il faut pâmer de rire de ce que vous dites de l’air italien ; le massacre que vos chantres en font, corrigés par vous, est un martyre pour ce pauvre Vorei, qui fait voir la punition qu’il mérite. Vous souvient-il du lieu où vous l’avez entendu, et du joli garçon qui le chantoit, qui vous donna si promptement dans la vue ? Cet endroit-là de votre lettre est d’une folie charmante. Je prie M. de Grignan d’apprendre cet air tout entier : qu’il fasse cet effort pour l’amour de moi ; nous le chanterons ensemble.

Je vous ai mandé, ma très-chère, comme nos folies de Bretagne m’arrêtoient pour quelques jours. M. de Fourbin[3] doit partir avec six mille hommes pour punir cette province, c’est-à-dire la ruiner. Ils s’en vont par Namtes : c’est ce qui fait que je prendrai la route du Mans avec Mme de Lavardin ; nous regardons ensemble le temps que nous devons prendre. M. de Pompone a dit à M. de Fourbin qu’il avoit des terres en Bretagne, et lui a donné le nom de celles de mon fils[4]. La châsse de sainte Geneviève nous donne ici un temps admirable[5]. La Saint-Géran est dans le chemin du ciel. La bonne Villars n’a point reçu votre lettre ; c’est une douleur.

Voici une petite histoire qui s’est passée il y a trois jours. Un pauvre passementier, dans ce faubourg Saint-Marceau, étoit taxé à dix écus pour un impôt sur les maîtrises. Il ne les avoit pas : on le presse et represse ; il demande du temps, on lui refuse ; on prend son pauvre lit et sa pauvre écuelle. Quand il se vit en cet état, la rage s’empara de son cœur ; il coupa la gorge à trois enfants qui étoient dans sa chambre ; sa femme sauva le quatrième, et s’enfuit. Le pauvre homme est au Châtelet ; il sera pendu dans un jour ou deux. Il dit que tout son déplaisir, c’est de n’avoir pas tué sa femme et l’enfant qu’elle a sauvé. Songez que cela est vrai comme si vous l’aviez vu, et que depuis le siège de Jérusalem[6], il ne s’est point vu une telle fureur.

On devoit partir aujourd’hui pour Fontainebleau, où les plaisirs devoient devenir des peines par leur multiplicité. Tout étoit prêt ; il arrive un coup de massue qui rabaisse la joie. Le peuple dit que c’est à cause de Quantova : l’attachement est toujours extrême ; on en fait assez pour fâcher le curé et tout le monde, et peut-être pas assez pour elle ; car dans son triomphe extérieur il y a un fond de tristesse. Vous parlez des plaisirs de Versailles ; et dans le temps qu’on alloit à Fontainebleau pour s’abîmer dans la joie[7], voilà M. de Turenne tué ; voilà une consternation générale ; voilà Monsieur le Prince qui court en Allemagne : voilà la France désolée. Au lieu de voir finir les campagnes, et d’avoir votre frère, on ne sait plus où l’on en est. Voilà le monde dans son triomphe, et des événements surprenants, puisque vous les aimez. Je suis assurée que vous serez bien touchée de celui-ci. Je suis épouvantée de la prédestination de ce M. Desbrosses[8] : peut-on douter de la Providence, et que le canon qui a choisi de loin M. de Turenne entre dix hommes qui étoient autour de lui, ne fût chargé depuis une éternité ? Je m’en vais rendre cette histoire tragique à M. de Grignan pour celle de Toulon : plût à Dieu qu’elles fussent égales !

Vous devez écrire à M. le cardinal de Retz[9] ; nous lui écrivons tous. Il se porte très-bien, et fait une vie très-religieuse : il va à tous les offices, il mange au réfectoire les jours maigres. Nous lui conseillons d’aller à Commerci. Il sera très-affligé de la mort de M. de Turenne. Écrivez au cardinal de Bouillon[10] ; il est inconsolable.

Adieu, ma chère enfant, vous n’êtes que trop reconnaissante. Vous faites un jeu de dire du mal de votre âme ; je crois que vous sentez bien qu’il n’y en a pas une plus belle, ni meilleure. Vous craignez que je ne meure d’amitié ; je serois honteuse de faire ce tort à l’autre ; mais laissez-moi vous aimer à ma fantaisie. Vous avez écrit une lettre admirable à Coulanges : quand le bonheur m’en fait voir quel qu’une, j’en suis ravie. Tout le monde se cherche pour parler de M. de Turenne ; on s’attroupe ; tout étoit hier en pleurs dans les rues ; le commerce de toute autre chose étoit suspendu.

C’est à vous que je m’adresse, mon cher Comte, pour vous écrire une des plus fâcheuses pertes qui pût arriver en France : c’est la mort de M. de Turenne. Si c’est moi qui vous l’apprends, je suis assurée que vous serez aussi touché et aussi désolé que nous le sommes ici. Cette nouvelle arriva lundi à Versailles[11] : le Roi en a été affligé, comme on doit l’être de la perte du plus grand capitaine, et du plus honnête homme du monde ; toute la cour fut en larmes, et Monsieur de Condom pensa s’évanouir. On étoit prêt d’aller se divertir à Fontainebleau : tout a été rompu. Jamais un homme n’a été regretté si sincèrement ; tout ce quartier où il a logé[12], et tout Paris, et tout le peuple étoit dans le tronble et dans l’émotion ; chacun parloit et s’attroupait pour regretter ce héros. Je vous envoie une très-bonne relation de ce qu’il a fait les derniers jours de sa vie. C’est après trois mois d’une conduite toute miraculeuse, et que les gens du métier ne se lassent point d’admirer, qu’arrive le dernier jour de sa gloire et de sa vie[13]. Il avoit le plaisir de voir décamper l’armée ennemie devant lui ; et le 27e, qui étoit samedi, il alla sur une petite hauteur[14] pour observer leur marche : il avoit dessein de donner sur l’arrière-garde, et mandoit au Roi à midi que dans cette pensée il avoit envoyé dire à Brissac qu’on fît les prières de quarante heures. Il mande la mort du jeune d’Hocquincourt[15], et qu’il enverra un courrier apprendre au Roi la suite de cette entreprise : il cachette sa lettre[16] et l’envoie à deux heures. Il va sur cette petite colline avec huit ou dix personnes : on tire de loin à l’aventure un malheureux coup de canon, qui le coupe par le milieu du corps, et vous pouvez penser les cris et les pleurs de cette armée. Le courrier part à l’instant ; il arriva lundi, comme je vous ai dit ; de sorte qu’à une heure l’une de l’autre, le Roi eut une lettre de M. de Turenne, et la nouvelle de sa mort. Il est arrivé depuis un gentilhomme de M. de Tnrenne, qui dit que les armées sont assez près l’une de l’autre ; que M. de Lorges[17] commande à la place de son oncle, et que rien ne peut être comparable à la violente affliction de toute cette armée[18]. Le Roi a ordonné en même temps à Monsieur le Duc d’y courir en poste, en attendant Monsieur le Prince, qui doit y aller ; mais comme sa santé est assez mauvaise, et que le chemin est long, tout est à craindre dans cet entre-temps : c’est une cruelle chose que d’imaginer cette fatigue à Monsieur le Prince[19] · Dieu veuille qu’il en revienne ! M. de Luxembourg demeure en Flandre pour y commander en chef : les lieutenants généraux de Monsieur le Prince sont MM. de Duras et de la Feuillade. Le maréchal de Créquy demeure où il est. Dès le lendemain de cette nouvelle, M. de Louvois proposa au Roi de réparer cette perte, et au lieu d’un général en faire huit (c’est y gagner[20]). En même temps on fit huit maréchaux de France, savoir : M. de Rochefort, à qui les autres doivent un remerciement[21] ; MM. de Luxembourg, Duras, la Feuillade, d’Estrades, Navailles, Schomberg et Vivonne ; en voilà huit bien comptés[22]. Je vous laisse méditer sur cet endroit. Le grand maître[23] étoit au désespoir, on l’a fait duc ; mais que lui donne cette dignité ? Il a les honneurs du Louvre par sa charge ; il ne passera point au parlement[24] à cause des conséquences, et sa femme ne veut de tabouret qu’à Bouillé[25]. Cependant c’est une grâce, et s’il étoit veuf, il pourroit épouser quelque jeune veuve.

Vous savez la haine du comte de Gramont pour Rochefort ; je le vis hier, il est enragé ; il lui a écrit, et l’a dit au Roi. Voici la lettre :

Monseigneur,

La faveur l’a pu faire autant que le mérite.[26]

C’est pourquoi je ne vous en dirai pas davantage.

Le Comte de Gramont.

Adieu, Rochefort.


Je crois que vous trouverez ce compliment comme on l’a trouvé ici[27].

Il y a un almanach que j’ai vu, c’est de Milan ; il y a au mois de juillet : Mort subite d’un grand ; et au mois d’août : Ah, que vois-je ? On est ici dans des craintes continuelles.

Cependant nos six mille hommes sont partis pour abîmer notre Bretagne ; ce sont deux Provençaux[28] qui ont cette commission : c’est Fourbin et Vins. M. de Pompone a recommandé nos pauvres terres. M. de Chaulnes et M. de Lavardin sont au désespoir : voilà ce qui s’appelle des dégoûts. Si jamais vous faites les fous, je ne souhaite pas qu’on vous envoie des Bretons pour vous corriger : admirez combien mon cœur est éloigné de toute vengeance.

Voilà, Monsieur le Comte, tout ce que nous savons jusqu’à l’heure qu’il est. En récompense d’une très-aimable lettre, je vous en écris une qui vous donnera du déplaisir ; j’en suis en vérité aussi fâchée que vous. Nous avons passé tout l’hiver à entendre conter les divines perfections de ce héros : jamais un homme n’a été si près d’être parfait ; et plus on le connoissoit, plus on l’aimoit, et plus on le regrette.

Adieu, Monsieur et Madame, je vous embrasse mille fois. Je vous plains de n’avoir personne à qui parler de cette grande nouvelle ; il est naturel de communiquer tout ce qu’on pense là-dessus. Si vous êtes fâchés, vous êtes comme nous sommes ici.


fin du troisième volume.
  1. Lettre 421. — 1. « Ce sont des bourbiers d’où l’on sort ; encore le bourbier nous arrête. » (Édition de 1754.)
  2. 2. Noms avons vu plus haut ce même mot délayer appliqué à pensées, dans une lettre au comte de Guitaut, où il pourrait bien avoir le même sens qu’ici, au lieu de celui que nous lui avons attribué dans la note 3 de la p. 255. — Dans l’édition de 1754, cette phrase se termine autrement : « Vous avez eu bien de la raison d’en user ainsi. »
  3. 3. Le bailli de (Fourbin ou) Forbin, capitaine-lieutenant de la première compagnie des mousquetaires du Roi, et lieutenant général des armées de Sa Majesté. (Note de Perrin.) — Ce morceau, depuis : « M. de Fourbin, » jusqu’à : « de mon fils, » est placé à la fin de la lettre dans la seconde édition de Perrin (1754).
  4. 4. C’est-à-dire les lui a recommandées comme si elles lui appartenaient, à lui Pompone.
  5. 5. Voyez plus haut, p. 520, note 6.
  6. 6. Voyez dans l’Histoire de la guerre des Juifs contre les Romains, le récit de l’horrible famine de Jérusalem (particulièrement au livre V, chap. xxvii et xxxiii, et au livre VI, chap. xxi et suivants). Nous verrons plus loin que Mme de Sévigné admirait beaucoup la traduction qu’Arnauld d’Andilly avait donnée de cet ouvrage de Josèphe.
  7. 7. Ce morceau, depuis : « Le peuple dit, » jusqu’à : « s’abîmer dans la joie, » a été omis par Perrin dans sa première édition, en 1734. Il ne l’a donné que dans sa seconde, en 1754.
  8. 8. Ce commencement de phrase n’a été inséré par Perrin que dans l’édition de 1754..
  9. 9. Nous avons vu qu’il s’était retiré à Saint-Mihel.
  10. 10. Neveu de Turenne.
  11. 11. Par un billet du marquis de Vaubrun à Louvois, daté du 27 juillet 1675, à trois heures après midi. Il est imprimé dans les Lettres militaires de Louis XIV, tome III, p. 216.
  12. 12. L’hôtel de Turenne (il ne lui appartenait point encore en 1652) était rue Saint-Louis, au Marais, au coin de la rue Saint-Claude. Il fut en 1684 acquis du cardinal de Bouillon par la duchesse d’Aiguillon (moyennant l’échange de la terre, seigneurie et châtellenie de Pontoise) et donné par elle aux filles de l’Adoration du Saint-Sacrement. L’hôtel et le couvent ont disparu ; sur le terrain on a construit l’église Saint-Denis du Saint-Sacrement.
  13. 13. « … de ce qu’il a fait quelques jours avant sa mort ; après trois mois d’une conduite… ne se lassent point d’admirer, vous n’avez plus qu’à y ajouter le dernier jour de sa gloire et de sa vie. » (Édition de 1754·)
  14. 14. Près du village de Sasbach, entre Offenbourg et Bade.
  15. 15. Gabriel de Monchi, comte d’Hocquincourt, dernier fils du maréchal. Il commandait les dragons de la Reine, et fut tué, le 25 juillet, à l’attaque de l’église de Gamshusen (de Gamshurst, dit la Gazette) : il avait trente-deux ans.
  16. 16. Cette dernière lettre de Turenne est imprimée parmi les Lettres militaires de Louis XIV tome III, p. 211. C’est bien celle dont parle Mme de Sévigné, car le maréchal y annonce la mort du comte d’Hocquincourt ; mais elle n’a pas été écrite le 27 juillet ; elle est datée du 25.
  17. 17. Guy-Aldonce de Durfort, le futur beau-père de Saint-Simon et de Lauzun, le frère du maréchal de Duras (voyez tome II, p. 85, note 7), du comte de Feversham et de la comtesse de Roye. « Né troisième cadet d’une nombreuse famille, ayant perdu son père à l’âge de cinq ans, il porta les armes à quatorze. M. de Turenne, frère de sa mère, prit soin de lui comme de son fils, et dans la suite lui donna tous ses soins et toute sa confiance. » Il fut fait maréchal le 21 février de l’année suivante (1676), capitaine des gardes du corps quelques mois après, chevalier des ordres en 1688, duc en 1691. Il épousa en 1676 Geneviève de Frémont, fille d’un garde du trésor royal, et mourut à soixante-quatorze ans, le 22 octobre 1702. Voyez sur son attachement pour Turenne, sa conversion, son mariage, l’avis donné par lui au conseil de guerre d’Hurtebise, et toute sa carrière, les Mémoires de Saint-Simon, particulièrement tome IV, p. 34 et suivantes. — Dans la note du tome II sur son frère (p. 85), il faut lire, au lieu de fils du marquis de Duras mort en 1690 (comme il a été dit d’après Moréri) : » du marquis de Duras mort vers 1633. »
  18. 18. Sur la mort de Turenne et le combat d’Altenheim, voyez dans la Correspondance de Bussy une lettre du comte d’Épinac, datée du 5 août 1675, tome III, p. 62.
  19. 19. Dans l’édition de 1754 : « C’est une cruelle chose que cette fatigue pour Monsieur le Prince. » Les mots suivants : « Dieu veuille qu’il en revienne ! » manquent dans l’édition de 1734.
  20. 20. On a souvent dit que Mme Cornuel appelait ces huit maréchaux de France la monnaie de M. de Turenne. Elle ne faisait que répéter ce que disait Mme de Sévigné, si l’on en croit l’abbé de Choisy dans des mélanges inédits où j’ai déjà puisé. « Après la mort de M. de Turenne, dit cet écrivain, le Roi fit huit maréchaux de France, et Mme de Sévigné dit qu’il avoit changé un louis d’or en pièces de quatre sous. » (Note de l’édition de 1818.)
  21. 21. M. de Louvois, voulant faire M. de Rochefort maréchal de France, n’y pouvoit parvenir qu’en proposant les sept autres, qui étoient plus anciens lieutenants généraux que M. de Rochefort. (Note de Perrin.)
  22. 22. « Ce jour-là (30 juillet), le Roi honora de la dignité de maréchal de France le comte d’Estrades, gouverneur de Dunkerque, de Maestricht et de la province de Limbourg ; le duc de Navailles ; le comte de Schomberg, général de l’armée de Sa Majesté en Catalogne ; le duc de Duras, gouverneur du comté de Bourgogne et capitaine des gardes du corps ; le duc de Vivonne, général des galères de France et vice-roi de Sicile ; le duc de la Feuillade, colonel du régiment des gardes françaises ; le duc de Luxembourg, et le marquis de Rochefort, aussi capitaines des gardes du corps. » (Gazette du 3 août.)
  23. 23. « Le lendemain (31 juillet) Sa Majesté ordonna qu’on expédiât des lettres de duc et pair de France au comte du Lude, grand maître de l’artillerie, ci-devant premier gentilhomme de sa chambre. » (Ibidem.)
  24. 24. C’est-à-dire que les lettres qui lui conféraient le titre viager de duc ne devaient point être vérifiées et enregistrées au parlement. Sur ces « ducs non vérifiés, que l’usage appelle mal à propos à brevet… qui n’ont ni fief ni office, rien de réel dans l’État, qui n’ont que des honneurs extérieurs et l’image des autres ducs, dont ils ne sont qu’une vaine et fictive écorce, » voyez Saint-Simon, tome XI, p. 304 et suivante.
  25. 25. Renée-Éléonore de Bouillé, première femme du comte du Lude, passoit sa vie à Bouillé, par un goût singulier qu’elle avoit pour la chasse. (Note de Perrin.)
  26. 26. Vers du Cid, acte I, scène vii.
  27. 27. Perrin a omis ce billet du comte de Gramont dans son édition de 1754·
  28. 28. Le hailli de Forbin, dont il a été fait mention ci-·devant (p. 533), et le marquis de Vins (voyez la lettre du 28 juin précédent), capitaine-lieutenant de la seconde compagnie des mousquetaires du Roi. (Note de Perrin, 1754.) — Les noms des deux Provençaux se lisent dans l’édition de 1734, mais ont été omis dans celle de 1754.