Lettres à Herzen et Ogareff/À Ogareff (juillet 1869)
Je ne crois pas possible de faire quelque chose d’utile avant l’arrivée de Mrouk[1]. Quant à travailler en commun, j’y suis prêt et tu as raison de ne pas admettre de ma part une vengeance, qui n’aurait pas sa raison d’être, et d’ailleurs un sentiment si véhément ne saurait être nourri dans mon cœur. Je suis l’ami de la princesse et de Mroczkowski et je ferai volontiers tout ce qui dépendra de moi[2].
Je t’envoie la Zukunft ; lis-y l’article Michaël Bakunin.
Je t’envoie aussi la première feuille de mon texte russe.
Diefolgenden Blätter der Königsbergischen Zukunft two die russichen Briefe (über Bakunin) eræschienen sind, 167, 187, 189.
Mon avis est d’écrire, du reste, tu feras comme tu voudras. Je n’ai pas un seul moment libre pour t’en dire davantage.
Je passerai chez toi demain.