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Lettres à la princesse/Lettre065

La bibliothèque libre.
Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 84-85).

LXV


Ce 3 décembre.
Princesse,

Voilà de bien grosses matières à conversation. Ce n’est plus de la philosophie, c’est de la politique. C’est la politique seule qui peut conseiller, de tous les opposants, de préférer le moindre, et celui qui, au fond, n’en est pas un, mais un signe philosophique. — Je ne m’engage pas en ce moment, Princesse, dans une telle discussion ; je me promets une suite de conversations dans ces journées où je parviendrai bien à arracher quelque quart d’heure. — La Grèce est déjà un beau champ de bataille. — En voici un autre. — La Grèce surtout me préoccupe et me tient à cœur. Que je voudrais être assez savant et assez maître des sources pour vous persuader ! Ici je suis en pleine conviction.

Agréez, Princesse, l’expression de mon respectueux attachement.


Je reçois en même temps que la lettre une pétition adressée à Votre Altesse, et dont je ne m’explique pas l’envoi : il doit y avoir quelque malentendu.