Lettres à la princesse/Lettre072

Lettres à la princesse, Texte établi par Jules Troubat, Michel Lévy frères, éditeurs, 1873 (p. 94-95).

collectionLettre LXXIICharles Augustin Sainte-BeuveMichel Lévy frères, éditeurs1873ParisVLettre LXXIISainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvuSainte-Beuve - Lettres à la princesse.djvu/194-95

LXXII

Ce 29.

Princesse,

Je prévoyais bien qu’il n’était pas lundi de Pâques impunément, mais je tentais la fortune. — Je crois que cette mort d’Ampère^[1] doit arranger les affaires des candidats qui ont des chances : on pourra s’entendre pour peu qu’on en ait envie. — J’ai les yeux toujours bien brûlés et qui me piquent ; ils n’ont plus cette douce et souriante Madame Lenoir pour se consoler^[2]. — À mercredi matin, sans faute.

Veuillez, Princesse, agréer l’expression de mon respectueux attachement.

↑ Jean-Jacques Ampère est mort le 27 mars 1864.
↑ On vient déjà de rappeler, page 90. que le portrait en question avait été emprunté à M. Sainte-Beuve pour le Salon.

[1] Jean-Jacques Ampère est mort le 27 mars 1864.

[2] On vient déjà de rappeler, page 90. que le portrait en question avait été emprunté à M. Sainte-Beuve pour le Salon.

[1]

[2]