Lettres à la princesse/Lettre116
CXVI
Vous êtes la bonté même. Je passe par dessus les scrupules et j’écris à Mme C… votre bonté. Elle mérite de vous en savoir tout le gré ; elle a du cœur, et, quoiqu’un peu grossière et violente, elle a du bon et votre action la touchera pour la vie[1]…
Revenons à la vertu. Hier, les choses se sont bien passées : je suis sorti de ce défilé sans encombre. Malgré tout, Princesse, je n’ai pu vous regretter, car vous auriez eu de l’impatience et de l’ennui à certains moments. Toute la séance, d’ailleurs, a été de bonne compagnie.
Ce grand Carthaginois Flaubert est le meilleur cœur qui existe ; ce doit être une grande douleur pour lui, car il aime cette nièce presque paternellement[2].
J’écris à Mme Taine pour avoir le renseignement précis. Je vous l’enverrai, dès que je l’aurai.
Daignez agréer, Princesse, l’hommage de mon tendre et respectueux attachement.