Lettres à la princesse/Lettre176
CLXXVI
J’avais écrit au jeune Duveyrier ; je n’ai eu aucune réponse. Lui ou son père auront peut-être écrit à Votre Altesse. J’espère bien pourtant le mener à Saint-Gratien demain et le présenter en personne à vos bontés.
La jeune Marie C… est bien reconnaissante, ainsi que sa mère. Ce début de vie d’artiste est plein de difficultés et d’entraves. Battaille lui manque au dernier moment : il est resté (malade, dit-il) à Nantes. Elle se prépare seule, avec sa mère et de son mieux, à son examen pour le grand morceau de l’Africaine qu’elle avait déjà étudié avec Battaille.
Que de soins dont vous ne vous lassez pas, Princesse ! — Nous ne nous lassons pas de dire merci, et je mets à vos pieds l’hommage fidèle de mon tendre et respectueux attachement.
P.-S. — Saint-Victor ne pourra se rendre demain à Saint-Gratien, devant être à Fontainebleau pour une partie préparée de longue main. Il s’excuse humblement.