TABLE
DES
MATIÈRES DU CINQUIÈME VOLUME
Ballades.
Pages.
DCCCXXXIII. —
Il faut être bien portant pour plaire
DCCCXXXV. —
Il ne doit plus s’appeler Eustache, mais Brûlé des Champs
DCCCXXXVI. —
Sur le désastre de la ville de Vertus
DCCCXXXVII. —
Les hommes d’armes sont seuls estimés
DCCCXXXIX. —
L’habit ne fait pas le moine
DCCCXL. —
Un de perdu, deux de retrouvés
DCCCXLI. —
Sur une ordonnance du Roi
DCCCXLIII. —
Sur les différentes manières de rire
DCCCXLIV. —
Sur les différentes manières de manger
DCCCXLV. —
Doléances de la ville de Vertus
DCCCXLVII. —
Pourquoi Dieu a-t-il mis un grand cœur dans un corps chétif ?
DCCCXLVIII. Pourquoi Dieu a-t-il mis un petit
cœur dans un grand corps. 2t I
DCCCL. —
Un serviteur fait son éloge
DCCCLIII. —
Une dame se plaint de la jalousie de son mari
DCCCLV. —
Conseil de ne pas se rendre aux mandements [1386-1387]
DCCCLVIII. —
Les bêtes valent mieux que les gens
DCCCLX. On ne vaut rien si on ne se vante.. 3y
DCCCLXI. Il faut savoir dissimuler. 38
DCCCLXII. Sur sa pauvreté. · 39
DCCCLXin. SUR LES MAIOURS DE VEUCQUESSIN. 4’DCCCLXIV. Requête aux ducs d’Anjou et de Bour
gogne [[38t’j. 42
DCCCtjXV.–Sur sa vieillesse. · 43
DCCCLXVI. BALADE FAtCTE PAR MANIERE DE SUPPLI
CACION. 45
DCCCLXVII. COMMENT ON SOULOIT ANCIENNEMENT
MOULT HONOURER LES SAtGES ET AN
CIENS PLUS QUE ON NE FAIT AU JOUR
D’ui, Des têtes chauves à la cour. 46
DCCCLXVIII. Sur les Anglais. · 48
DCCCLXIX. Contre un dépensier. 49
DCCCLXX. Réponse d’une dame à des proposi
tions. 50
DCCCLXXIV. —
Sur une coiffure de queue de martre
DCCCLXXVI. —
Sur son désir de rentrer en France, après la guerre de Flandre
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DCCCCXL. —
Il faut faire des économies
DCCCCXLI. —
Comment on eslieve au jour d’ui male herbe en hault et laiss’on la bonne
DCCCCXLII. —
De la grant complainte de Babiloine
DCCCCXLIII. —
Sur tous maulx qui regnent en chascune court
DCCCCXLIV. —
Le bien d’autrui ne profite pas
DCCCCXLVI. —
Comment envies, haines et convoitises desordonnées regnent au jour d’ui partout
DCCCCXLVII. —
De la complainte que un amant fait à sa dame amoureusement
DCCCCXLVIII. —
Balade faicte sur la division et cisme de l’eglise qui est au jour d’ui moult troublée par la lune
DCCCCXLIX. —
Comment verité, charité et loyauté, foy et creance font au jour d’uy le contraire de leurs noms
DCCCCL. —
Sur prodiges et corps monstrueux
DCCCCLI. —
Sur un saint corps miraculeux comme uns loups
DCCCCLII. —
Sur gouverneurs, baillis et seneschaulx
DCCCCLIII. —
On ne peut être aimé de tous
DCCCCLV. —
Parlant d’un monstre nommé Minotaurus
DCCCCLVI. —
Précautions que doit prendre un prince avant d’entrer en campagne
DCCCCLVII. —
Balade qui parle des entraines du jour de l’an
DCCCCLVIII. —
Comment le chief se duelt de ses membres. — Demande de garder le chaperon sur la tête
DCCCCLIX. —
Ce qui est violent ne dure pas
DCCCCLXI. —
Balade faicte par Eustace sur la mutacion du ciel et de la terre et comment Lucifer trebucha en enfer par son orgeuil et grant presumpcion. — Double chançon royal
DCCCCLXIII. —
Danger d’aimer en trop haut lieu
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MXCI. — Ce que Justice devrait être à la cour
MXCII. — La loyauté ne se trouve pas à la cour
MXCIII. — Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage
MXCIV. — Contre les menteurs
MXCV. — Contre les généraux de finance
MXCVI. — Contre la fausseté des gens de cour
MXCVII. — Sur les vices du temps
MXCVIII. — La richesse arrive trop tard
MXCIX. — Heureux l’homme qui est indépendant
MC. — Devoirs des princes
Table des matières du cinquième volume
Table alphabétique des refrains des ballades dans le cinquième volume
TABLE ALPHABÉTIQUE
DES
REFRAINS DES BALLADES CONTENUES DANS CE CINQUIÈME VOLUME
A
Adieu Paris, adieu petiz pastez !
A dire voir, c’est pour quoy nous amons
Advise cy toute noble personne
A grant moqueur fault grande moqueresse
Aies sur ces poins ton advis
Ainsi seront tuit mignez mes quevaulx
Ainsi va chascun a sa fin
Ainsis cilz mondes se demaine
Ainsis va des choses du monde
Aise sont ceulx qui n’ont ne filz ne fille
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Alez a Dieu, l’aumosne est faicte
Alez disner, ce dit maistre Regnault
Amour n’y voy fors l’amour de Renart
Ancor est Dieu ou il souloit
Ancre, cire, pappier et parchemin
Aussi tost vient a Pasques limeçon
B
Bon fait sanz court vie et chevance avoir
Bon temps, ne revendras tu mie ?
Bonne et belle, gracieuse et courtoise
C
Car, chascun jour, meschiet il qui que soit
Car de telz dons voy po joir nullui
Car Dieu partout pugnit peuple qui peche
Car en tous fault que jonesse se passe !
Car nulz ne veult fors que parler d’argent
Car on ne het fors les gens de justice
Car quant avoir vient et corps fault
Car tout le monde me fait guerre
Car un chascun fait du sien a sa guise
Car vostre amour trop fort au cuer me touche
C’est Alixandre le poing clos
C’est beau gieu, mais qu’om ne te voie !
C’est ce qui destruit les provinces
C’est de dancier au son des chalemiaulx
C’est droitement Jhesus sur une pele
C’est grant peril que de tant amer l’or
C’est li regnes de paradis
Ceuls de Brie la mousse aux Champenoys
Char a espée au jour d’uy ne vault rien
Char a espée ne vault rien
Chiere dame qui n’avez vo pareille
Com viel roucin, mourir a la Saussaye
Congié, pour Dieu, d’avoir noz chaperons !
Congnoissance se tient trop pou a court
Convoitise deçoit et foul et saige
Corps, doulz amis, dy moy donc que feray ge ?
Crions mercy, demandons grace et paix !
D
D’acort commun a Rodelinguehem
De ces trois bons ne vueil nul retenir
De deux celles le cul a terre
De faulx parler et de mauvaise envie
De jour en jour vo beauté renouvelle
De mentir, puisqu’om me ment
De mes seigneurs d’Anjou et de Bourgongne
D’escrevice, qui en alant recule
Des or me fault jouer a l’esbahi
De tous ces maulx est servie Vertus
De voluntiers tenir vostre promesse
Dieux gart les veaulx de Veucquessin
Dieux nous vueille garder et Nostre Dame !
Dieux nous vueille tous getter de ta main
Donnez leur l’ordre du cordier
Dont grant doleur vendra prouchainement
Durer ne peut royaume sans justice[2]
Du temps qui court ay grant merveille
E
En disant « A ce coup la quille ! »
En cel estat puis bien servir le roy
En jeusne amour ne se doit nul fier
En tous estas et par tous les pais
En tous temps fait bon couchier a par soy
En tous temps fait bon couchier a par soy[3]
Entre vous, roys, a ces poins advisez
Envie est en cloistre et en court
Es grans cours n’a siege qui soit certains
Est il saiges qui ainsi se marie ?
Et a tous ceuls qui ont pou de cheveulx
Et ce sçavoir nous fait Experience
Et comment feray je, comment ?
Et de putain ne face ja grenier
Et lors doivent monarchies changier
Et panduz soit qui ainsi m’assena !
Et par ce convient que tout fonde
Et qui sont il ? — Ce sont li general
Et se je fail je doy bien dire : Helas !
Et si n’est nul qui en ait congnoissance
Eustace dit que c’est folie
Excusez vous par le conseil d’Eustace
F
Faites du pis que vous pouez
Faictes sur ce vo jugement
Faisons le bon plant aluchier
Fors bouche a court, senz riens mettre dedens
G
Gardez vos brebis pour les leux
Garnissez vous avant qu’iver vous fiere
Geline, oe, ne poucin ne chapon
G’y renonce ; a Dieu les commans !
H
Haro ! Haro ! est ce bien gracieuse ?
Humilité attrait le cuer des gens
Hurter ne veult plus a mon huis derriere
I
Il a tousjours eufs ou pigons
Il fait trop bon son pain en paix mangier
Il me fault coucher sur l’estrain
Il me souffist que je soie bien aise
Il n’est chose qui ne viengne a sa fin
Il n’est doleur fors que le mal des dens
Il ne vault rien au jour d’ui qui ne soufle
Ilz ne celent rien l’un a l’autre
J
Jamaiz dame forment ne l’aimera
Ja ne deissent sur autrui tel goulée
Ja sur mon corps n’en cherroit une goute
J’aray desor a nom Brulé des Champs
J’ay grant paour qu’om ne me vueille pandre
J’ay menti ; je croy que je songe
Jehanne ? — Nenil. — Le vit ne te veult tendre
Je l’ay juré, ne m’en parjurray mie
Je, Memoire, scay ce que Dieu fist estre
Je me tue et si ne faiz rien
Je n’attens riens fors que mort ou mercy
Je n’en vueil point ; varlet soit il au diable !
Je ne requier fors la paille d’amours
Je pri a Dieu que mal feu d’enfer l’arde
J’estoie trop mal informez
Je suis de paupere regno :
Je suis perduz quant on ne boit de vin
Je vien toudis a escourre les napes
Je vous di que la gist le lievre
Jusques il ait verificacion
Justice fault, loy et honneur, a plain
L
Labour des mains et hostel de mesnaige
Languir me fault, ma dame souveraine
Las ! Et de lui si eslongié me voy !
Le crucefis et je n’ont que .ii. crois
Le mal que j’ay jusqu’après la Toussains
L’en leur oste leurs drois de jour en jour
Lerres ne croit soy mesmes au jour d’ui
Les autres mois vueil faire ma besongne
Le temps toudis m’est tel comme il souloit
Levez vostre queue, levez !
Lors dis : Oil, je voy vo queue
Ly Dieux d’amours qui me desvoye
M
Maint ont granz œulx et si n’en voient goute !
Mais a present n’en suis pas bien d’acort
Mais au jour d’ui ne voy regner que vice
Mais de paour les voy trambler
Mais des .vi. ars voy la destruction
Mais encor n’est ce pas le bout
Mais vous qui me cuidez maudire !
Mal chief fait les membres doloir
Mauditte soit la couille de Brugaut !
Ment donc toudis et le voir vueilles taire
Mes seigneurs, j’oy bien que vous dites
Mieulx que n’a fait Jehannin, varlet Eustace
Muez vostre verdeur en vin
N
N’autre après lui jamais ne vueil avoir
Ne face nul grant largesce d’amours
Ne plus que fait une buche vestue
Nostre sire t’a fait grant grace !
Nulz, Dieu mercy, ne me scet riens apprendre
Nulz, Dieu mercy, ne me scet riens apprendre[4]
O
On ne puet estre amé de tous
Onques ne vi gens ainsi requinier
Ont pour deduire les belles
Or devinez qui ce puet estre
Or gart chascun qu’il n’y soit atrapé
Or ne vueillez vo promesse noier
Or quiere chascun son refuge
Or se gart donc qui s’ara a garder
Or y pensons toutes et tuit
P
Pardonnez moy se j’ay en riens failli
Par faire mal n’aprivois’on pas chien !
Par mon conseil, refusez la a tous !
Par vous s’en est tout li bon temps fuis
Pensons a la fin pardurable
Pensons. de nostre sauvement
Perdu avons nostre saison
Perilleus sont par tout les grans estas
Pestillence, guerre et mortalité
Plus me voit on, tant suis je moins prisiez
Pour ce hair doit chascun Mauregart
Pour ce mist Dieux en gros corps petit cuer
Pour ce ne doit nulz homs amer poulain
Pour ce que foul ne doubte jusqu’il prant
Pour ce te pri, gardes bien ou tu vas !
Pour ce vous lo porter queue de martre
Pour l’amour Dieu, envoiez moy requerre
Pour un perdu j’en ay deux retrouvez !
Pour quoy mist Dieux grant cuer en povre pense ?
Prions a Dieu que vers nous se rapaise !
Puis que je voy vouloir regner la lune
Q
Qu’a grant paine sont gent de court loyaulx !
Qu’ainsi est il pieça predestiné
Quant me souvient du doulz departement
Quant on baille, je faiz des crois
Quant regner voy le mendre des.vii. ars
Quant revendra nostre roy a Paris ?
Que ce semble le ris d’un cardinal
Que grant proufit de la court vous venrra
Que la dance est durement retournée
Que le monde approuche sa fin
Que mon cuer noye en larmes et en plours
Que pour noz maulx la fin du monde approche
Que prandre rumoreus n’yvrongne
Que telz porte l’abit de hault parage
Qui ces pilliers et leur nature sent
Qui en tout temps ne doye bien aprendre
Qui fuit toudis treuve bien qui le chace
Qui ne craint Dieu et justice, il a tort
Qui onques vit corps de telle façon
Qui s’appelle l’ordre de la Baboe
Qui se marie, il est foul, ce me semble
Qui son chien het on lui met sus la raige
Qui voit gens armez, chascun fuit
Qui voulsist bien ceste conclusion
R
Ramenez moy deux couples de Bretons
Reformez paix au monde et en l’Eglise
Regner ne voy fors l’art d’arismetique
Remede nul n’y a que boire fort
Restraingnons ; si ferons que saige
Ribaut, trop avez de langaige!
S
Sages est cilz qui ainsy se marie
Saichiez qui a mangié le lart !
Saiges est cilz qui tel service fait
S’ainsi le pers, c’est trespovres consaulx
Serfs gouverneurs, seneschaulx et baillis
Serve Dieu, face sa besongne
Servir a Dieu, bien regner lui souffise
Si grant faiseur ne si noble poete
Si je di voir, ne cuidiez que je songe
S’il ne revient, a tousjours languiray
Si prira Dieu pour vous ledit Eustace
Sire, souviengne vous de moy
Subgiez tiennent tous les offices
T
Tais toy ; les dens devant sont bons
Tant qu’elle dist : « Fuy de cy, tu me blesces. »
Tant qu’il ne m’est demouré croix ne pille
Telz homs doit bien son Dieu remercier
Tousjours fault ouvrer en viez selle
Tous les diables vous aiment par amours
Toutes vertus au jour d’ui se declinent
Tout est fondé sur pure convoitise
Tout fu et tout sera autruy
Tout se destruit et ne scet on comment
Tout se destruit, rien n’est qui me conforte
Tout va ce que dessoubz dessus
Tout yra bien. — Et quant ? — L’autre sepmaine
Trop me faites dure responce
Tu deusses tout faire trembler
Tu es foul, pran une massue
U
Un esprevier qui prant vielle perdris
V
Va a la cour et en use souvent
Vielle d’avoir, riche de cinquante ans
Voler, chacier, jouster et tournoier
Vous ne passerez plus avant
Vous n’estes pas sur Grant Pont a Paris[5]
Vueillez lui faire vostre grace
Chançons baladées.
Je n’ay leesce ne confort
Prophecie.
L’an de dolours et de reprouche
Questions et responces.
Gens qui ne partent d’une place
Rondeau équivoque.
Grant foleur fait qui se marie
Rondeaux.
Ne desire nulz les hauts lieux
Ne prenez pas char a espée
Rondel.
Puisque Soulas, Joie et Deduit
Rondel contraire.
Doleur, Paine, Ennuy et Tristesse
Rondel équivoque.
Il convient le fol foloier