Livre:Droz - Étude sur le scepticisme de Pascal, 1886.djvu
Titre | Étude sur le scepticisme de Pascal |
---|---|
Auteur | Édouard Droz |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1886 |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Pages
Introduction .
PREMIÈRE PARTIE.
LA MÉTHODE DE PASCAL DANS SON APOLOGIE.
CHAPITRE PREMIER.
LES CIRCONSTANCES ET LE MILIEU OU S’ÉLABORA L’APOLOGIE, Coup d’œil sur le prétendu scepticisme religieux de Pascal. — Du scepticisme philosophique qu’on lui a attribue. — De la méthode sceptique ou du scepticisme théologique. — Origine et cause première du livre des Pensées. — Le dialogue avec M. de Saci. — Influence de Port-Royal sur Pascal auteur des Pensées. — Port-Royal ennemi du scepticisme. — L’exposition à Port-Royal du plan et de la méthode des Pensées. — Port-Royal , éditeur des Pensées , n’y a pas reconnu la méthode sceptique. 15
CHAPITRE II
l’accommodation de la méthode a la volonté de l’incrédule.
De l’esprit de méthode chez Pascal. — L’art de persuader appliqué à la religion. — Les concessions faites aux passions des gens du monde. — Les avantages de ces concessions pour persuader sans démontrer. — Explication de l’argument du pari par l’art d’agréer. — Les argumens jugés, non selon leur justesse, mais selon leur efficacité. — Les preuves physiques de l’existence de Dieu mal employées pour convertir. — Théorie chrétienne de la volonté agissante. — L’appétit du bonheur, commun à tous les hommes, purifié et tourné vers le vrai bien. — Pascal, dans sa méthode, iliscipli’ de Port-Royal 35
CHAPITRE III
l’accommodation de la méthode a la nature de l’esprit a convaincre.
La crédulité aussi vicieuse que l’incrédulité — Étude des preuves qui conviennent à l’esprit de l'homme. — Des preuves physiques. — La science journalière prouve mal la religion immuable. — Les preuves métaphysiques échappent à la plupart des hommes et persuadent mal les autres. — Des preuves historiques et ilu la preuve par l’absurde. — L’ordre du cœur. — Théorie chrétienne de la volonté intelligente. — Cœur et raison, marque de deux natures. — La vue de la vérité est la démonstration de la vérité. — Inutilité des preuves pour les cœurs purifiés. — Absence du scepticisme 88
CHAPITRE IV. l’accommodation de la méthode a la nature de la chose a prouver. Pascal juge l’autorité compatible avec la raison, — L’homme recherche un libérateur. — Les erreurs des philosophes et des fausses religions. — Marques de la vraie religion. — La morale enseignée dans les livres saints est divine. — Les faits prouvent la divinité de la religion chrétienne. — Des miracles ; qu’ils sont fondement et qu’ils peuvent être vérifiés. — Analyse de la méthode que Pascal emploie pour prouver la religion. — Des objections qu’il a faites lui-même à sa démonstration. —Justification en logique du mépris de Pascal pour la philosophie. 116
SECONDE PARTIE.
LA DOCTRINE DE PASCAL DANS L’ APOLOGIE.
CHAPITRE PREMIER.
le système des contradictions.
Le scepticisme défini par Cousin. — La question du scepticisme de Pascal, auteur des Pensées, est légitime. ’ — ^Du soin qu’il faut mettre à saisir la suite de l’Apologie pour juger l'Apologie. — L’article Pascal, du Dictionnaire des sciences philosophiques. — De la doctrine des contraires. — L’opposition du scepticisme au dogmatisme sur le terrain du droit est impossible.— Qu’il faut voir, dans les Pensées, un système des contradictions, là où l’on avait vu les contradictions d’un système.
— Conclusions prouvées et propositions à prouver 157
CHAPITRE II.
RÉSOLUTION DES CONTRADICTIONS LOGIQUES EN FAVEUR DU DOGMATISME.
Une déclaration de Pascal en faveur- du pyrrhonisme. — Des aveux de Pascal. — Théorie de la connaissance dans la dix-huitième Provinciale. — Le commencement du chapitre des puissances trompeuses. — Accusations contre la raison et les sens. — Recherche de la puissance trompée ou à tromper. — La certitude du sentiment. — Équivoques sur le sentiment et la nature. — Terme dernier de l’opposition du pyrrhonisme au dogmatisme. — Conclusion neutre en apparence, favorable en réalité au dogmatisme. — Le pyrrhonisme est-il nécessairement engendré par le jansénisme ? — Adam et l’homme, selon la nature pure. 182
CHAPITRE III.
OPINIONS DIVERSES DE PASCAL. SUR DIVERS PROBLÈMES DE PHILOSOPHIE.
I. Des preuves philosophiques de l’existence de Dieu. — Pascal ne les a nulle part jugées au point de vue logique de la démonstration. — Contradictions insolubles. — L’incompréhensibilité de Dieu. — La bonté de Dieu et la transmission du péché originel. — De la spiritualité de l’âme. — Que Pascal y croyait par raison. — L’immortalité de l’âme est un principe. — II. De la moral..». — Pascal corrigé par Arnauld. — Des variations de la justice, selon Pascal. — La morale du sentiment opposée comme certaine à la morale incertaine de la raison. — Pascal prend plaisir à faire le sceptique. — III. De la légitimité de la science. — Disproportion de l’homme, perdu entre les deux infinis de grandeur et de petitesse. — Conclusions morales d’une discussion logique.
— Pascal bien attaqué par Voltaire et bien défendu par Boullier.
— Que Pascal croyait à la certitude de la science 224
TROISIEME PARTIE.
LA CONÇILIATION DES PENSEES SCEPTIQUES.
CHAPITRE PREMIER.
LA TRADITION AU SUJET DE LA PHILOSOPHIE ET DE LA RAISON.
De l’impossibilité do vider par la seule logique la question du scepticisme de Pascal. — Pascal et les Pères de l’Église. — Laetance destructeur
des philosophies et par conséquent du scepticisme. — Saint Augustin
défavorable à la philosophie et singulièrement au scepticisme. — Saint
Augustin condamne la science et l'amour de la science. — Jansénius et
Saint-Cyran réprouvent la philosophie et montrent le néant de la grandeur
de la science. — Bossuet docteur de scepticisme dans ses premiers
sermons. — Bossuet interprète du scepticisme de Teitullien. — Où se
pousse, par christianisme, le scepticisme de Pascal ; où il s’arrête, par
christianisme. — Du rôle ridicule de Pascal, dans l’Apologie, si Pascal
est sceptique 277
CHAPITRE II.
LA FORME DU LIVRE ET LES DÉFAUTS DE LA DÉMONSTRATION.
I Du genre des Maximes. — Défauts et dangers de la Maxime. — Madame de Sablé, l’abbé d’Ailly, La Rochefoucauld conduits et trahis par la Maxime. — L’Apologie de Pascal, sous sa forme actuelle, est un recueil de Maximes. — Des conséquences de ce fait, à propos du prétendu scepticisme de Pascal. — Un sommaire pyrrhonien du dogmatique Bossuet. — II Des défauts de la démonstration de Pascal ; qu’elle est convaincante, non instructive. — Pascal montre des défauts semblables dans les démonstrations des sciences. — Le dessein de Pascal expliqué par Arnauld. — Pascal conclut de la certitude des démonstrations scientifiques à la certitude de sa démonstration. — Les mystères de la religion et ceux de la science. — La raison recommande d’appliquer la science, et non moins, de pratiquer la religion 309
CHAPITRE III.
LE TEMPÉRAMENT, LE CARACTÈRE ET LA PÉNITENCE DE PASCAL.
I. De la violence nuaturelle de Pascal . — Elle est accrue par l’esprit de secte. — Elle est dirigée par la religion et par Montaigne contre la raison. — II Pascal pénitent et les trois concupiscences. — Ce qu’il fait pour échapper à la concupiscence de la chair. — Ce qu’il doit fait pour échapper à l’orgueil ou concupiscence de la domination. — Ce qu’il doit faire pour échapper à la conscience de l’esprit. — Delà thèse dogmatique dans les Pensées. — Pourquoi elle est moins développée que l’autre. — Pourquoi elle est développée néanmoins dans une certaine mesure. — Idée de l’Apologie de Pascal, sous sa forme définitive. — Que le scepticisme en eût disparu 333
Conclusion 371