TABLE DES MATIÈRES.
LIVRE XII.
1665-1666.
Pages.
Dès 1665, on songe à Bossuet pour l’emploi de précepteur du Dauphin
Le maréchal de Clérembault devait être nommé gouverneur du Dauphin
Nicolas Colbert, évêque de Luçon, invité à désigner des sujets pour l’office de précepteur du Dauphin
Nicolas Colbert n’indiqua que des hommes de qualité ou d’un mérite éminent
Treize sujets appréciés par l’évêque de Luçon, dans un Mémoire au roi ; trois autres, dans sa lettre à J.-B. Colbert
Bossuet, dès le temps de ses études, désigné par Cornet comme digne d’élever le fils d’un roi
Souvenir que conserva Le Tellier des paroles de Cornet
Bossuet estimé par J.-B. Colbert et par les frères de ce ministre
Octave de Périgny. Origine de sa fortune
Le président de Périgny est nommé lecteur du roi. (31 mars 1663.).
Périgny enseigna au Dauphin les premiers éléments
Périgny nommé précepteur du Dauphin. (sept. 1666.)
On a injustement reproché la nomination de Périgny à Montausier, qui n’y eut aucune part
Louis XIV nomma Périgny sans en avoir parlé à Colbert et à Le Tellier
Des vers de Santeul témoignent que, dès 1665, on avait souhaité la nomination de Bossuet aux fonctions de précepteur
Les religionnaires, à la faveur des troubles, avaient avancé leurs affaires
L’exercice de la religion catholique autorisé seul, dans Metz, par les actes de cession de 1556
Les actes de 1556 mis en oubli avec le temps. Entreprises des calvinistes messins
Une servante catholique meurt chez ses maîtres calvinistes sans les secours de l’Église
Vains efforts des religionnaires pour faire inhumer Marthe selon les rites de leur église
De là un procès, que les religionnaires veulent faire évoquer. Bossuet l’empêche
Sentence du bailliage de Metz. (30 juillet 1658.)
Autorisation d’ouvrir un collége, surprise par les religionnaires de Metz à Louis XIV, qui la rétracte aussitôt
Louis XIV autorise l’établissement de deux régents (catholiques), qui enseigneront les éléments aux enfants des religionnaires
La ville de Metz nomme deux régents (un laïque et un prêtre), qu’elle refuse de payer
Le roi ordonne que les deux régents seront choisis parmi les laïques
Les deux régents catholiques payés par la ville. Les enfants des catholiques assistent aussi à leurs leçons
Dissentiments, à Metz, entre les catholiques et les religionnaires
Prêche, dans Metz, sur des terrains appartenant à l’abbaye de Saint-Vincent
Des ministres du dehors prêchaient dans Metz, malgré les règlements
Un ministre calviniste insulte, en chaire, les dogmes de l’Église catholique
Irrévérences des religionnaires de Metz, dans les rues, envers le sacrement de l’eucharistie
Contraventions des religionnaires aux règlements sur les inhumations
Les catholiques opprimés par les calvinistes dans plusieurs villages voisins de Metz
Les religieux de Saint-Vincent revendiquent les terrains sur lesquels avait été construit le prêche
Députés envoyés en cour par les calvinistes
Bossuet chargé de résister aux efforts des calvinistes
Les pères jésuites demandaient que le prêche de Metz fut transféré à deux lieues de là
Émotion des calvinistes de Metz. Rixes. Arrêt du parlement
Arrêt du conseil, en ce qui regarde les inhumations des religionnaires de Metz. (janvier 1663.)
Le conseil ordonne la démolition du prêche bâti dans Metz, et permet d’en construire un dans le retranchement
Inauguration du nouveau prêche. (26 mars 1664.)
Le conseil met un terme à quelques empiétements des calvinistes
Le conseil réprime le zèle outré de quelques catholiques
Désir qu’avait Bossuet d’établir l’ordre et l’union entre ceux des diverses communions
La réunion des dissidents, entreprise sous Louis XIII par Richelieu
Louis XIV s’efforce de procurer, sans colloque, la réunion des religionnaires
Moyens dont prétendait user Louis XIV
Bossuet voulait qu’on attirât les dissidents par la douceur et par l’insinuation
L’instruction, principal moyen dont on se promet d’user. — Conseil pour la réunion. Bossuet en était
Prédications, conférences, écrits en vue de la réunion. Ministres calvinistes pressentis
Premiers résultats de ces efforts. Abjurations de ministres
Mésintelligence entre les différentes confessions de la réforme
Mouvement dans la réforme. Abjurations nombreuses
Situation critique de la réforme. Conjonctures favorables pour la réunion
La réunion tentée à Sedan échoue par la mort de Fabert
Bossuet, en relations avec Fabert, avec le P. Adam et Le Blanc de Beaulieu, dut avoir part à cette affaire
Bossuet chargé par le Conseil de la réunion de procurer le retour des religionnaires de Metz
De La Parre, ancien ministre à Montpellier
Bossuet et son père en relations d’estime et d’amitié avec Paul Ferri, l’un des ministres de Metz
Estime du clergé et des religieux de Metz pour Paul Ferri
Dans le conseil pour la réunion on fonde des espérances sur Ferri
Attachement de Ferri pour sa religion
Ferri en crainte des autres ministres de Metz
Ferri, recherché par le clergé catholique, devient suspect, par là, aux religionnaires
Ferri, en butte à des malveillant, triomphe d’eux grâce à l’appui de Bossuet
Ouverture faite, par un religieux, à Ferri, du dessein de la réunion
Ferri consent à conférer. Entretiens sur la religion entre Bossuet et lui. (Mai 1666.)
Explications écrites données par Bossuet à Ferri. C’est l’ébauche de l’Exposition
Départ de Bossuet pour Paris. Ses conférences avec Ferri interrompues
Franchise des procédés de Bossuet dans ses pourparlers avec Ferri
Bossuet écrit, de Paris, à Ferri
Bossuet, absent, suppléé par son père près de Ferri
Il tardait à Bossuet et à Ferri de reprendre leurs entretiens
Particularités sur Théodore Maimbourg
Théodore Maimbourg connu de Bossuet et lié avec Ferri
Entretiens, à Paris, entre Bossuet et Théodore Maimbourg
Impression que font sur Théodore Maimbourg les éclaircissements donnés par Bossuet et ses procédés
Zèle de Théodore Maimbourg pour la réunion. Il presse Ferri d’y concourir
Bossuet très-satisfait du bon vouloir de Théodore Maimbourg
Ferri témoigne désirer la réunion
Ferri désire, non moins que Bossuet, de reprendre les conférences interrompues
Ferri indécis, timide, dominé par les autres ministres
Satire, en latin, où Paul Ferri était bien caractérisé
Les trois autres ministres opposés à la réunion ; les accommodeurs mal vus dans la réforme
Ferri, devenu suspect aux ardents de sa communion, est en butte à la défiance, à l’envie, à la calomnie
Lettres anonymes, très-dures, adressées à Ferri
Ferri montre moins de zèle pour la réunion. Embarras dans ses lettres, dans son langage
Le P. Annat témoigne compter peu, désormais, sur Ferri
Deux catholiques de Metz entreprennent, de leur chef, de procurer la réunion des calvinistes de cette ville
Ouverture faite, sur ce dessein, par les deux catholiques, à deux calvinistes
Ferri sent, tout d’abord, le peu de portée du dessein des deux catholiques
La proposition des deux catholiques est repoussée par le consistoire
Ferri, par son langage, regagne la sympathie de ceux de sa communion
La réponse du consistoire est portée aux deux lieutenants
Comment les deux lieutenants apprécient la réponse et le procédé du consistoire
Par suite de cette esclandre, les conférences, entre Bossuet et Ferri, ne purent être reprises
D’une lettre de Ferri, propre à lui servir auprès de ceux de sa communion
S’il est vrai que Ferri, voulant, à sa mort, abjurer entre les mains de Bossuet, en fut empêché par les siens
Assertions de Le Dieu à cet égard
Comment ce fait imaginaire se dut arranger dans l’esprit de Le Dieu
Si Ferri se rendit à la réfutation de son Catéchisme. Testament de ce ministre (1666)
Ferri mourut le 28 décembre 1669. Bossuet ne put alors être à Metz
Mort de Ferri. Ses funérailles
LIVRE XIII.
1667-1668.
Bossuet retenu à Paris. (Premiers mois de 1667.)
Bossuet prêcha (dit-on), en 1666 et 1667, dans des assemblées synodales
Conférences à l’archevêché par Bossuet et le docteur Pignay. (1667.)
Travaux de Bossuet en Sorbonne. Actes, thèses, examens d’ouvrages
Appréciation, par Bossuet, du Catéchisme du concile de Trente
Un livre du P. Surin approuvé par Bossuet
Bout de l’un d’Anne d’Autriche. Bossuet prononce l’Oraison funèbre. (18 janv. 1667.)
Impression produite par ce discours. Ce qu’en dit Voltaire en 1752
Sermon de Bossuet à la profession d’une demoiselle qu’Anne d’Autriche avait affectionnée
Nom de cette demoiselle. En quel monastère Bossuet prêcha sa profession
La reine d’Angleterre assista à cette profession. M. de Péréfixe officiait
Commencements, à Metz, de l’établissement de la Propagation de la Foi (hommes)
Association de la Propagation de la Foi (hommes), établie à Metz. Bossuet en fut l’âme
Zèle de Bossuet pour cette œuvre
Assemblées de charité pour l’œuvre de la Propagation de la Foi. Sermon de Bossuet en faveur de l’œuvre
À l’œuvre manquaient : — 1° une maison assez spacieuse ; 2° un revenu suffisant
La Maison-Dieu de Longeau est donnée, en usufruit, à la société de la Propagation de Metz (hommes)
Bossuet fait maintenir la Propagation dans la possession de Longeau
Lettres patentes accordées par Louis XIV à la société de la Propagation de Metz (hommes), avril 1670
Résultats obtenus par la société de la Propagation
Abjuration de Besson, ministre luthérien
Le chapitre de la cathédrale réconcilié avec celui de Saint-Sauveur
Abus, dans les délibérations capitulaires, réprimés
Bossuet fait respecter la juridiction du chapitre de Metz
Sépultures de trois évêques de Metz, découvertes en présence de Bossuet. (25 juillet 1667.)
Réforme du chapitre entreprise par Bossuet
Bossuet s’occupe d’un rituel à composer, l’ancien (manuscrit) étant perdu
Dernière maladie du conseiller Bossuet. Consolations qu’il reçoit de son fils le doyen de Metz
Bossuet assiste son père à la mort. (15 août 1667.)
Le père et la mère de Bossuet inhumés dans l’église des Dominicaines (ou Précheresses) de Metz
Sermon prononcé par Bossuet, à Dijon, le 1er janvier 1668, en présence de Condé
Allocution de Bossuet à Condé
Conférences faites par Bossuet dans le monastère du faubourg Saint-Jacques, à Paris. (1668.)
La duchesse de Longueville et la princesse de Conti assistèrent à ces conférences
Autres femmes éminentes qui assistaient à ces conférences
Bossuet fait des conférences à l’hôtel de Longueville
Bossuet consulté par les carmélites sur un ouvrage
Bossuet, à Metz, s’occupe, de nouveau, de rétablir la règle dans le chapitre
Paroles de Bossuet au chapitre
Nouvelle entreprise du princier réprimée par Bossuet
Bossuet ramène aux vraies règles la psalmodie dans l’église de Metz
Le concordat germanique, obstacle aux vues de Louis XIV pour l’église de Metz
Atteintes portées au concordat germanique par Louis XIV
Alexandre VII refusa l’institution aux sujets nommés (sans droit) par Louis XIV, à l’évêché de Metz
Indult perpétuel accordé par Clément IX à Louis XIV. (23 mars 1668.)
Henri de Bourbon, duc de Verneuil, s’était démis irrévocablement de l’évêché de Metz
Démission de Guillaume Égon de Furstemberg, évêque postulé de Metz
Georges d’Aubusson se démet de l’archevêché d’Embrun nommé à l’évêché de Metz
Bossuet député à Paris, par le chapitre de Metz, pour conférer avec l’évêque nommé de Metz
Le siége de Metz déclaré vacant. Coursan dépossédé du vicariat général|page= 174}}
G. d’Aubusson proclamé administrateur perpétuel. J.-B. Bossuet et Louis Foës institués vicaires généraux capitulaires
Défense à Coursan de porter la croix pectorale
LIVRE XIV.
1668-1669.
Bossuet, à Paris, se voue à l’instruction des religionnaires
Assertion de Chardon de Lugny réfutée
Méthode dont usait Bossuet pour ramener les religionnaires
Bossuet, en 1665, à Paris, a des entretiens, sur la religion, avec Nicolo Stenon
Famille de Courcillon de Dangeau
Philippe, marquis de Dangeau, abjure le calvinisme. (Juill. 1665.)
Louis, marquis de Courcillon (frère puiné de Dangeau). Ses perplexités sur la religion
Bossuet instruit Louis de Courcillon, et fait cesser ses perplexités
Méthode dont usa Bossuet dans ses entretiens avec Courcillon
Bossuet envoie à Courcillon ses explications, écrites. C’est l’ébauche de l’Exposition
Louis de Courcillen abjure, entre les mains de Bossuet, le 10 octobre 1668
Mademoiselle de Péray (nièce des Dangeau) abjure entre les mains de Bossuet
Comment Bossuet avait conçu une Exposition de la foi
Sincérité de Bossuet dans son Exposition
Turenne. Ses premières années. Il se défendit longtemps d’abjurer
La duchesse de Bouillon, dans son testament, demande la conversion de Turenne
Cospéan, évêque de Lisieux, s’efforce de ramener Turenne
Zèle des sœurs de Turenne pour le calvinisme : leur influence sur lui
Mademoiselle de Bouillon, sœur de Turenne
Relations d’étroite amitié entre Turenne et la duchesse de Rohan-Chabot, calviniste zélée
Madame de Turenne ardente calviniste
Turenne n’approuvait pas que les réformateurs, au seizième siècle, se fussent séparés de l’Église romaine
Les écrits de controverse font une vive impression sur Turenne
Incendie au Louvre. (Fév. 1661.) Paroles de Turenne ouïes par la veuve de Scarron
Aigreurs dans la correspondance entre Turenne et sa famille en ce qui avait trait à la religion
Aigreurs dans les entretiens de famille entre Turenne et les siens
Combien Louis XIV désirait le retour de Turenne au catholicisme
Turenne est du conseil établi pour la réunion. Son zèle pour ce dessein
L’épouse et les sœurs de Turenne obstacles à son retour
Un écrit du ministre Claude fait impression sur Turenne
Vains efforts de Morangis pour gagner madame de Turenne à l’Église catholique
Vœu extraordinaire d’une nièce de Turenne pour la conversion de madame de Turenne
Paroles de l’abbé d’Aubigny à Turenne
Mort de madame de Turenne. (13 avril 1666.)
Louis XIV presse, de nouveau, Turenne, mais sans succès. Joie à Charenton
Entretiens de Turenne avec Gilbert de Choiseul, évêque de Comminges, et Vialart, évêque de Châlons. (1668.)
Relations de Bossuet avec la famille de Bouillon et avec Turenne
Premier entretien de Bossuet avec Turenne, sur la religion, ménagé par madame de Longueville
Explications, écrites pour Courcillon, communiquées par Bossuet à Turenne
Le manuscrit du 1er tome de la Perpétuité est communiqué à Turenne
Entretiens d’Antoine Arnauld et de Nicole avec Turenne
Le retour de Turenne dû surtout à ses entretiens avec Bossuet
Les ouvrages du P. de Grenade font impression sur Turenne
Abjuration de Turenne. (23 octobre 1668.)
Turenne avait caché à l’abbé duc d’Albret sa résolution d’abjurer
Turenne refusa l’épée de connétable
Grande joie, en France, à la nouvelle de l’abjuration de Turenne
Joie de Clément IX et du sacré collége
De l’abbé duc d’Albret, neveu de Turenne
L’abbé duc d’Albret désire la coadjutorerie de Reims, puis celle de Paris
Le chapeau demandé par Louis XIV pour l’abbé d’Albret, après l’abjuration de Turenne. (18 nov. 1668)
L’abbé d’Albret prétendit avoir amené Turenne à abjurer
Répugnance de Clément IX à faire l’abbé d’Albret cardinal
Clément IX offre à Turenne le chapeau demandé pour l’abbé d’Albret. Turenne n’accepte pas
Instances de Louis XIV. Raisons propres à toucher Clément IX
Clément IX accorde le chapeau à l’abbé d’Albret
Efforts du cardinal de Bouillon pour faire croire que l’abjuration de Turenne était son ouvrage
La prétention de ce cardinal n’avait aucun fondement
Dans la correspondance avec Rome, il n’est
pas dit que le neveu ait eu part à l’abjuration de l’oncle
En quels termes la Gazette annonça cette promotion
Le cardinal de Bouillon se fait attribuer, en public, l’honneur d’avoir converti son oncle
Oraisons funèbres de Turenne (1675), où son abjuration est représentée comme due au cardinal de Bouillon
Oraison funèbre de Turenne, à Évreux
Oraison funèbre de Turenne, à Rouen, par le P. Ménestrier
Oraison funèbre de Turenne, par Fléchier
Oraison funèbre de Turenne, par Mascaron
Le P. de La Rüe insinue, en chaire, que l’Exposition n’a été pour rien dans la conversion de Turenne
Le cardinal de Bouillon avait écrit au P. de La Rüe de parler en ce sens
Le cardinal de Bouillon se fait donner, dans les histoires, les honneurs de la conversion de Turenne
L’abjuration de Turenne duc à Bossuet
Ce que Bossuet dit lui-même sur cela. Ce que dit l’abbé Le Dieu
Le comte de Lorge, neveu de Turenne
{{table|titre= Le comte de Lorge a des doutes sur-la religion de Calvin,
laquelle il avait été élevé|page= 259}}
Le comte de Lorge consulte, sur ses difficultés, Bossuet et Claude séparément
Conférence entre Bossuet et Claude, en présence du comte de Lorge
Embarras du comte de Lorge pour s’ouvrir avec les siens de sa résolution d’abjurer
Confidences réciproques du comte de Lorge et de Turenne
Désespoir de la comtesse de Roye en apprenant que son frère va abjurer
Paroles de Bossuet à la duchesse de Rohan-Chabot
Le comte de Lorge et le comte de Rozan abjurent le 6 fév. 1669
Mademoiselle de Duras, sœur de ces trois seigneurs, ramenée par Bossuet dix ans après
Panégyr. de saint-André, par Bossuet. (18 nov. 1668.)
Le P. des Mares entendit alors Bossuet, et l’admira
Bossuet, en 1668, prêche l’Avent à Saint-Thomas du Louvre. — Turenne
Panégyriques de saint Thomas, apôtre, et de saint Étienne, 1er martyr
Panégyrique de saint Thomas de Cantorbery. (29 déc. 1668.)
Séjour de Félix Vialart à Paris. Bossuet le voit souvent
Entretiens de Bossuet et de Félix Vialart sur les moyens de procurer la réunion des religionnaires
Puissants motifs qu’avaient les négociateurs pour désirer ardemment la paix
Écrits d’Arnauld pour la défense de la religion catholique contre la réforme
Le désir de rendre utiles à l’Église nombre d’écrivains doctes et pieux anima les prélats, négociateurs de la paix
Vingt-sept prélats et vingt-cinq docteurs approuvèrent le livre
Bossuet approuva spontanément le tome 1er de la Grande Perpétuité
Raisons de croire que Bossuet fut consulté sur tout l’ouvrage de la Grande Perpétuité
La version du Nouveau Testament, dite de Mons
La version de Mons, censurée par l’archevêque de Paris. (18 novembre 1667, 20 avril 1668.)
La version de Mons censurée par un bref du 20 avril 1668
Les prélats négociateurs de la paix désirent une révision de la version de Mons
{{table|titre= L’archevêque de Paris consent à la révision de la version de Mons,
et charge Bossuet d’y présider|page= 286}}
La révision commence sous la direction de Bossuet
Mort de Péréfixe. (1er janvier 1671.) La révision ne fut point continuée
Nouveaux efforts pour la réunion des religionnaires
Abjuration du ministre Rossel et de son fils
Bossuet assiste à l’audience de rentrée du Châtelet. (22 octobre 1668.)
Zèle de Bossuet à remplir ses devoirs en Sorbonne
Le chapitre de N.-D. de Paris est maintenu en possession du committimus
La Faculté de théologie admise à défendre, en présence du roi, son droit de committimus
Bossuet, au Louvre, au nom de la Faculté, présente en corps, harangue Louis XIV, environné de toute sa cour. (Janvier 1669.)
Bossuet prêche, à l’Oratoire, en présence de Madame, le dimanche des Rameaux. (14 avril 1669.)
Notables paroles de Bossuet sur le peu que dure la vie
Sermon de Bossuet, sur les jugements humains, prononcé en présence de Madame
Bossuet, en 1669, fait les conférences, à Saint-Lazare, pour l’ordination de la Pentecôte
Fleury admis au sacerdoce sous les auspices de Bossuet
Fleury se prépare à entrer dans les ordres
LIVRE XV.
Fin de 1669-1670.
L’opinion publique appelait Bossuet à la dignité épiscopale. Ses droits à cet honneur
Causes qui purent retarder la promotion de Bossuet à l’épiscopat
Antoine Bossuet, trésorier des états de Bourgogne, compromis dans ses fonctions
Condé avait été le parrain du fils aîné d’Antoine Bossuet
Le roi, en son conseil, déclare irréprochable la conduite d’Antoine Bossuet
L’évêché de Condom laissé vacant depuis le 1er juillet 1668 jusqu’au 10 sept. 1669. Pourquoi ?
{{table|titre= L’affaire d’Antoine Bossuet, étant éclaircie, Jacques-Benigne est
nommé à l’évêché de Condom. (8 septembre 1669.)|page= 317}}
Brevet royal de nomination
La nomination de Bossuet fut déclarée le 8 septembre 1669
Vêture de mademoiselle de La Vieuville, à Meaux. Bossuet y prêche. (8 septembre 1669.)
Quel sermon Bossuet prononça à cette cérémonie
Bossuet reçoit, à Meaux, ce même jour, la nouvelle de sa nomination à l’évêché de Condom. (8 septembre 1669.)
On applaudit à la promotion de Bossuet
Ce qu’en dit Gui Patin, qui le connaissait bien
Vers de La Monnoye, de Dijon
Vers latins de Jean Maury
Pellisson, calviniste, célèbre, dans une ode, la promotion de Bossuet
S’il est vrai que Bossuet ne fut point apprécié de son siècle comme prédicateur et comme orateur
Témoignages sur les stations de Bossuet, rendus, après sa mort, par ceux qui les avaient suivies
La prédication… est une grande partie de la vie de feu M. Bossuet
Le P. de La Rüe loue les sermons de Bossuet
Les prédications de Bossuet louées, après sa mort, à l’Académie française
Bossuet loué, comme prédicateur, lors de sa réception à l’Académie. (8 juin 1671.)
Les poëtes contemporains de Bossuet célébrèrent son éloquence
Ce que dit madame de La Fayette de l’éloquence de Bossuet. (1670)
Cérémonial de l’installation de l’évêque de Metz dressé par Bossuet, qui n’y put assister
Entrée de G. d’Aubusson. Il refuse l’un des deux serments prescrits. (3, 4 septembre 1669.)
Mésintelligence entre G. d’Aubusson et le chapitre
Motifs qui retinrent Bossuet à Paris
Bossuet se démet du décanat de Metz et de son canonicat. (10 octobre 1669.)
Lettre de Bossuet au chapitre de Metz. (12 octobre 1669.)
Le chapitre de Metz élit un nouveau doyen
Le canonicat de Bossuet fut donné à Claude de Maridat
Témoignages de regret et d’attachement donnés à Bossuet par le chapitre de Metz
Les chanoines de Metz louent, en 1767, les procédés dont avait usé Bossuet en 1669
{{table|titre= Louis XVI, en 1777, érigea le chapitre de Metz en chapitre noble
Ses motifs|page= 343}}
Bossuet appelé à prononcer l’oraison : funèbre de la reine d’Angleterre. (Septembre 1669.)
Dans le panégyrique de saint Thomas de Contorbéry est la pensée mère de l’oraison funèbre de la reine d’Angleterre
Le duc d’Orléans et Madame choisissent Bossuet pour prononcer l’oraison funèbre, à Chaillot
François Faure, évêque d’Amiens, désigné par Louis XIV pour prononcer l’oraison funèbre à Saint-Denis
Monastère de la Visitation, fondé à Chaillot, par Henriette-Marie de France, après la mort de Charles Ier
Religieuses distinguées du monastère de Chaillot
Madame de Motteville et sa sœur Socratine (Madeleine-Eugénie Bertaut)
Attachement de la reine d’Angleterre pour madame de Motteville et pour la sœur Madeleine-Eugénie Bertaut
Walter de Montagu, grand aumônier de la reine d’Angleterre
Mort de la reine d’Angleterre. (10 septembre 1669.)
Le cœur de la reine d’Angleterre apporté à Chaillot. (7 septembre 1669.)
Mémoire sur la vie de la feue reine, écrit par madame de Motteville, pour Bossuet
Fait curieux omis, à dessein, par Bossuet
Service funèbre à Chaillot. (16 novembre 1669.)
Appréciations de ce discours par des juges compétents
Oraison funèbre de la reine d’Angleterre, par le P. Senault. (25 novembre 1669.)
Oraison funèbre de la même reine, prononcée à Saint-Denis, le 20 novembre, par François Faure, évêque d’Amiens
Bossuet lisait-il Homère avant d’écrire ses oraisons funèbres ?
1er novembre 1669. Bossuet prêche dans la chapelle royale de Saint-Germain-en-Laye
Quel sermon Bossuet prononça le 1er novembre 1669
Bossuet prêche, à Saint-Germain-en-Laye, le 1er dimanche de l’avent de 1669. (1er décembre 1669.)
Scandale des amours de Louis XIV
Sermon prononcé par Bossuet, à la cour, le 8 décembre, jour de la fête de la Conception 1669
Sermon prononcé par Bossuet, à la cour, le troisième dimanche de l’avent. (15 décembre 1669.)
Sermon du 4e dimanche, en présence de Louis XIV
Le Dauphin assistait au sermon du jour de Noël
Madame suivit Bossuet dans cette station
Goût de Madame pour l’éloquence de la chaire
Sentiments, dispositions de cette princesse, loués en chaire par Bossuet
Madame désirait ardemment le retour de l’Angleterre à la religion catholique
Mansuétude de Bossuet dans la direction des âmes
Efforts de la reine Henriette-Marie pour maintenir le bon accord entre la France et l’Angleterre
Efforts de la reine d’Angleterre pour rompre la triple alliance
Madame, après la mort de la reine sa mère, s’efforce, comme elle, de rompre la triple alliance
Voyage de Madame en Angleterre. (Mai 1670.)
Capacité dont Madame fit preuve en cette conjoncture
Retour de Madame en France. Sa santé, mauvaise déjà, souffrit notablement des fatigues de ce voyage
Mésintelligence notoire entre le duc d’Orléans et Madame
Nouveaux chagrins de Madame, à son retour en France
Mauvais régime de la princesse
Après avoir bu de l’eau de chicorée, Madame ressent d’intolérables douleurs
Madame demande que Bossuet soit appelé près d’elle
Le curé de Saint-Cloud vient, et reste peu de temps
Le chanoine Feuillet vient ensuite
Bossuet présente à la princesse le crucifix d’Anne d’Autriche
Bossuet, après s’être écarté un instant, est rappelé par Madame, qui expire presque aussitôt. (30 juin 1670, 3 heures du matin.)
La mort de Madame fut héroïque et chrétienne
Combien le langage de Bossuet fut consolant pour Madame
Bossuet va, à Versailles, annoncer au roi la mort de Madame. (30 juin 1670.)
Louis XIV désigne Bossuet pour faire l’oraison funèbre de Madame
Bague donnée à Bossuet par Madame
Ce que devint l’anneau donné à Bossuet par Madame
Un bruit se répand que Madame a été empoisonnée
Madame crut, d’abord, que, par méprise, on l’avait empoisonnée, mais reconnut aussitôt son erreur
Ouverture du corps. Il en résulte la preuve que Madame n’a pas été empoisonnée
{{table|titre= Des personnes notables, bien renseignées, ne crurent pas au
poison|page= 409}}
Le bruit de l’empoisonnement arrive à Londres
Bellefonds, envoyé en Angleterre, fait connaître à Charles II les causes de la mort de Madame
Buckingham est envoyé en France
Affliction, en France, à la mort de Madame
Lettre de Bossuet sur la mort de Madame. (… juillet 1670.)
Ordres du roi pour les obsèques de Madame à Saint-Denis. La cérémonie, différée, est enfin fixée au 21 août 1670
Caveau des sépultures royales à Saint-Denis
Aspect intérieur de l’abbaye de Saint-Denis le jour de la cérémonie funèbre, 21 août 1670
Auditoire de Bossuet à Saint-Denis
Jean Casimir V, ancien roi de Pologne, était là
La reine assiste incognito à la cérémonie
Bossuet, en costume d’évêque, est conduit à la chaire par le hérault de Bourgogne
Émotion profonde de Bossuet et de ses auditeurs
La pensée mère de l’oraison funèbre de Madame se trouve dans le sermon de Bossuet sur la Mort
Impression produite sur l’auditoire, par ce discours
Turenne et Tréville à Saint-Denis
Mention de ce discours dans les Annales de Saint-Denis
Louanges données, en chaire, par un évêque, aux oraisons funèbres de la reine d’Angleterre et de Madame
Appréciation de ces deux oraisons funèbres par Saint-Évremond
Bossuet envoie à Rancé ces deux oraisons funèbres
LIVRE XVI.
Fin de 1670-1671.
Les bulles de Bossuet (2 juin 1670) arrivèrent, à Paris à la fin du même mois
Bossuet aurait voulu faire, avant son sacre, une retraite à Châlons et à La Trappe… De Félix Vialart, évêque de Châlons-sur-Marne
La réforme introduite à la Trappe par Rancé. Sympathie de Bossuet pour cette réforme
Voyages de Bossuet à La Trappe au temps où Rancé y établissait la réforme. (1666 et années suivantes.)
Bossuet ne put aller avant son sacre ni à Châlons ni à La Trappe
Bossuet prêche, aux carmélites du Bouloi, la véture de mademoiselle Anne-Marie des Coix. (28 août 1670.)
{{table|titre= Louis XIV veut qu’une instruction très-étendue soit donnée au
Dauphin|page= 443}}
Pour l’office de gouverneur, on parla du maréchal de Clérembault, de Turenne, du duc de La Rochefoucauld
En 1668, Louis XIV songe à choisir un gouverneur pour le Dauphin
Le duc de Montausier est préféré
Caractère honorable de Montausier, son savoir
La peste on Normandie. Dévouement de Montausier, gouverneur de cette province
Montausier déclaré gouverneur du Dauphin. (21 septembre 1668.)
Milet de Jeurre est nommé sous-gouverneur du Dauphin. (22 septembre 1668.)
Périgny nommé précepteur deux ans avant que Montausier fût nommé gouverneur
Succès des soins donnés au Dauphin par le président de Périgny
Montausier suscite des dégoûts à Périgny
Périgny obtient que Daniel Huet ne lui soit point adjoint, comme le voulait Montausier
Périgny se voue à des travaux excessifs, et succombe à la fatigue, 1er septembre 1670
Les poëtes prédisent à Bossuet qu’il sera précepteur du Dauphin. — Gui Patin le prévoit
Cent prétendants sollicitèrent le poste de précepteur
Au roi est présentée une liste de sujets dignes du poste vacant, qu’ils ne demandaient pas
MM. de Bassompierre et de Roquette
Pourquoi Pellisson, résolu d’abjurer, différa
Montausier désirait la nomination de Daniel Huet
Motifs propres à empêcher Louis XIV de nommer Huet précepteur
Louis XIV résolu de donner un évêque pour précepteur à son fils
Clément IX avait témoigné désirer que le Dauphin eût pour précepteur un évêque
Le poëme Delphinus, par Léon Bacoüe
Louis XIV avait connu et apprécié Bossuet par ses prédications
S’il est vrai que Montausier excita Louis XIV à nommer Bossuet précepteur du Dauphin
Desseins de Montausier en indiquant Huet, Ménage et Bossuet
Louis XIV déclare à Montausier qu’il a choisi Bossuet. Huet nommé sous-précepteur
Bossuet objecte ses devoirs d’évêque, inconciliables avec les fonctions de précepteur
Louis XIV engage Bossuet à se faire sacrer, et à suivre, ensuite, l’inspiration de sa conscience
Bossuet hésite à accepter, et consulte
Conseil donné à Bossuet par quatre docteurs
Le 5 septembre, Bossuet fait sa réponse à Louis XIV, qui, le même jour, le nomme précepteur du Dauphin
Lettre de Montausier à Dan. Huet
La nomination de Bossuet fut toute spontanée de la part de Louis XIV
Brevet royal qui nomme Bossuet précepteur. (13 sept. 1670.)
Combien cette nomination fut approuvée
Lettre de Mme de Sablé à Bossuet. (Septemb. 1670.)
Le sacre de Bossuet, fixé au 21 septembre 1670, eut lieu en présence de l’assemblée générale du clergé
Sermon composé par Fromentières pour cette solennité
Fondation faite par Bossuet, à Meaux (1695), en mémoire de son sacre
État du diocèse de Condom. Soins qu’en prend Bossuet
Hugues Jannon, parent de Bossuet, va à Condom prendre possession du siége au nom du prélat
Prise de possession du siége de Condom au nom de Bossuet. (9 nov. 1670.)
Vicaires généraux et officiers de l’évêché nommés par Bossuet
Bossuet indique, pour le 16 juin 1671, un synode, où seront publiées des Ordonnances qu’il prépare
Synode à Condom, 16 juin 1671. Ordonnances qui y sont lues
Le chapitre de Condom appelle, comme d’abus, de ces Ordonnances
Le conseil, évoquant le procès, donne gain de cause à Bossuet
Scandales, en chaire, à Nérac, réprimés et punis par Bossuet
Il n’y avait point de religionnaires à Condom ; mais ils étaient nombreux dans le Condomois
Religionnaires du Condomois ramenés par Bossuet
Serment prêté par Bossuet, en qualité de précepteur. (23 sept. 1670.)
Académie Lamoignon. Bossuet y parle sur l’éloquence des livres sacrés. (14 déc. 1670.)
Bossuet excité à continuer les fonctions de précepteur
Jacques de Goyon de Matignon nommé au siége de Condom, sur la démission de Bossuet. (Nov. 1671.)
Bossuet est le consécrateur du nouvel évêque de Condom
Zèle avec lequel Bossuet se dévoua à l’éducation du Dauphin
Note relative à l’abjuration du comte de Lorge
appendice. Lettres inédites de bossuet
fin de la table du tome troisième et dernier.