TABLE DES MATIÈRES DE LA PREMIÈRE PARTIE
introduction.
But de l’ouvrage, exposition de nos anciennes possessions coloniales et de la situation présente de la race française hors de l’Europe, expansion des autres peuples européens ; est-il vrai que les Français soient inhabiles à fonder des colonies ? Les causes de notre infériorité coloniale sont dues tout entières aux vices de notre administration et aux fautes de notre gouvernement. Intérêt qu’a la France de sortir de cette situation, infériorité notable du développement de notre population, comment le défaut d’expansion à l’extérieur, influe puissamment sur le défaut d’expansion à l’intérieur, utilité de l’émigration, aptitude réelle du Français pour la colonisation ; de l’expérience des autres peuples. Nécessité de la liberté pour l’établissement et le développement des colonies. — Indication des sources et documents.
chapitre préliminaire.
Notions géographiques sur les parties de l’Amérique du nord où se trouvent répandus les Acadiens et les Canadiens. Terre-Neuve, — le Labrador, — île du Cap-Breton, — île du Prince-Édouard, — Nouvelle-Écosse, — Nouveau-Brunswick, — le Bas-Canada, — le Haut-Canada, — territoires du nord-ouest, — le Maine, — le Vermont, — New-York, — le Michigan, — l’Illinois et autres États de l’ouest, — l’Orégon.
CHAPITRE Ier. — considérations générales.
Intérêt que présente l’examen du développement des populations coloniales ; utilité que l’on trouve à étudier l’histoire dans ses détails.
CHAPITRE II. — origine des acadiens et leur développement en 1679.
M. de Monts, 1604. — M. de Poutrincourt et fondation de Port-Royal en 1606 ; — Prise et abandon de Port-Royal par les Anglais, 1613 ; — concessions seigneuriales en Acadie ; — nouvelle invasion des Anglais en 1634 ; — diverses immigrations en Acadie : la situation de ce pays est enfin régularisée en 1667 par M. de Grandfontaine ; recensement de 1671, caractère général de cette population ; — luttes perpétuelles contre les Anglais, le baron de de Saint-Castin et les aventuriers acadiens ; — projets de Colbert sur l’Acadie.
CHAPITRE III. — de 1679 à 1737.
Recensement de 1679, premiers établissements des Acadiens à Beau-Bassin et dans le district des Mines, recensement de 1686, seigneurs acadiens à cette époque ; — état constant d’hostilité entre les Acadiens et les colonies anglaises, les Acadiens les ruinent par la course, expéditions redoublées et longtemps infructueuses des Anglais, qui s’emparent enfin de Port-Royal en 1710, cession de l’Acadie à l’Angleterre par le traité d’Utrecht. — Recensements des Acadiens en 1693 et en 4707. — Neutralité conservée par le traité aux districts de Beau-Bassin et des Mines, recensements de 1731 et de 1737 ; — incurie du gouvernement français, combien il eût été aisé et utile de peupler l’Acadie, fécondité remarquable des Acadiens.
CHAPITRE IV. — de 1737 à 1858.
Fautes de la diplomatie française dans le traité d’Aix-la-Chapelle en 1748, fausse position des Acadiens neutres, intrigues des Français parmi eux ; — état de la population en 1748, commencement de l’émigration des Acadiens, spoliation et proscription des Acadiens en 1755, par les Anglais ; détails sur cette odieuse exécution, les colons américains se font concéder les terres des Acadiens ; — triste sort des Acadiens réfugiés dans l’intérieur de l’Acadie, leur état en 1757, retour de quelques-uns des proscrits au sud de la presqu’île en 1763 ; état général des Acadiens qui restaient dans la Nouvelle-Écosse en 1764 ; — leur état en 1827, situation actuelle de la population acadienne dans ce pays et son esprit de nationalité ; — triste rôle de la France et de l’Angleterre lors de la ruine de cette population.
CHAPITRE V. — émigrations des acadiens.
Dispersion et infortunes des captifs emmenés par les Anglais, conduite odieuse des colons de la Nouvelle-Angleterre ; — une partie de ces proscrits s’est établie à la Louisiane, à Saint-Domingue, etc. ; colonie acadienne dans le Poitou ; destinée du reste des proscrits. Noble caractère des Acadiens dans leur malheur. — Émigrés acadiens sortis de la Nouvelle-Écosse avant l’exécution de la proscription, leur nombre, pays où ils se réfugièrent, rivière Saint-Jean, côtes du golfe Saint-Laurent, Canada, leur destinée, et leur situation actuelle dans ces pays.
CHAPITRE VI. — suite des émigrations acadiennes, îles du golfe saint-laurent.
Émigrés acadiens dans l’île du Cap-Breton ; leur nombre en 1838, leur situation actuelle et leur répartition, émigrants acadiens de l’île du Cap-Breton ; île Saint-Jean ou du Prince-Édouard, origine et développement de la population de cette île, 1720 à 1751 ; émigrés acadiens qui s’y réfugièrent, leur accroissement notable dans cette île, leur nombre en 1760, nouvelle proscription dont il sont frappés par les Anglais en 1763, obscurité qui environne cette seconde persécution, conjectures sur la dispersion et la destinée des proscrits de l’île Saint-Jean ; — Acadiens restés dans l’île, leur développement et leur situation actuelle ; — Acadiens des îles Madeleine ; — Acadiens de Terre-Neuve ; — Français établis sur les côtes de Terre-Neuve ; — Notre colonie de Saint-Pierre et Miquelon.
CHAPITRE VII. — état actuel des acadiens. — leur avenir.
Résumé général du nombre actuel des Acadiens dans la Nouvelle-Écosse et dans le golfe Saint-Laurent ; filiation et développement de ces divers groupes, comment les 47 familles acadiennes de 1671 sont l’origine des quatre cinquièmes des Acadiens actuels ; — dispersion et vitalité de la race acadienne, qualités essentielles de cette population, spontanéité, énergie, nationalité et religion ; coup d’œil rétrospectif sur leur histoire et leurs mœurs, travaux agricoles et industrie, leurs marais conquis sur la mer comme ceux des Hollandais, habitudes et régime intérieur, comment ils tiraient leur énergie et leur spontanéité de la liberté, et comment la religion les conservait dans une grande simplicité de goûts et de mœurs qui assurait leur bonheur intérieur. Résultats comparés des régimes différents auxquels furent soumis les Acadiens et les Canadiens ; — courage indomptable et industrie laborieuse des Acadiens dans tous les pays où ils ont été jetés par l’exil ; une grande partie de cette population s’est adonnée à la pêche et à la marine, leur habileté dans cette nouvelle carrière ; — raisons de cette transformation, nécessité pour eux de revenir maintenant à l’agriculture, urgence de répandre quelque instruction dans leurs familles ; — de l’organisation possible de la nationalité acadienne, avantage qu’il y aurait à créer, dans ce but, soit un journal, soit une société nationale comme celle de Saint-Jean-Baptiste du Canada. — Vœu exprimé de voir les Français ou, à leur défaut, le clergé et le peuple franco-canadiens venir fraternellement en aide au réveil et au développement de la nationalité acadienne
NOTES.
Recensements. Note 4, chapitre ii. Note 1, 2 et 4, note 6, note 7, chapitre
III. Note 3, note 7, chapitre iv.
Origine et filiation des Acadiens, leur progression. Note 4, chapitre ii. Note 7,
chapitre iv. Note 2, chapitre vii.
Ce que coûtaient un soldat et un colon en 1700. Note 9, chapitre iii.
Acadiens établis en France. Note 6, chapitre v.
Colonie de la rivière Saint-Jean. Note 17, chapitre vi.
Acadiens aux îles et sur les côtes du golfe Saint-Laurent. Notes du chapitre vi.
Population française de Terre-Neuve et de Saint-Pierre et Miquelon. Notes 22,
23 et 24, chapitre vi.
ERRATA DE LA DEUXIÈME PARTIE.
Page 9, ligne 3. M. de Monts, s’attachant alors exclusivement à l’Acadie,
céda en 1608 son privilège, en ce qui concernait le fleuve
Saint-Laurent, à M. de Poutrincourt ; lisez : M. de Monts, s’attachant
alors exclasivement au Saint-Laurent, céda en 1608 son privilège, en
ce qui concernait i’Acadie, à M. de Poutrincourt.
Page 25, ligne l^ Talon débarqua en 1667 ; Usez : Talon débarqua
en 1665.
Page 28, ligne 10. M. Bissot de Vincennes est porté par erreur
comme ayant été officier au régiment de Carignan ; il appartenait à
une ancienne famille du Canada.
Page 100, ligne 20. Piîgrim’s purchase ; lisez : Purchase’s Pilgrims.
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