L’Entraide, un facteur de l’évolution

La bibliothèque libre.
Aller à la navigation Aller à la recherche


PIERRE KROPOTKINE

L’Entr’aide
UN FACTEUR DE L’ÉVOLUTION


TRADUIT DE L’ANGLAIS
SUR L’ÉDITION REVUE ET CORRIGÉE


PAR
L. BREAL


DEUXIÈME ÉDITION


PARIS
LIBRAIRIE HACHETTE ET Cie
79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79
1906




L’ENTR’AIDE PARMI LES ANIMAUX.
Lutte pour l’existence. - L’entr’aide, loi de la nature et principal facteur de l’évolution progressive. - Invertébrés. - Fourmis et abeilles. - Oiseaux : associations pour la chasse et pour la pêche. - Sociabilité. - Protection mutuelle parmi les petits oiseaux. - Grues ; perroquets. 1


L’ENTRAIDE PARMI LES ANIMAUX (Suite).
Migrations d’oiseaux. - Associations de nidification. - Sociétés en automne. - Mammifères : petit nombre d’espèces non sociables. - Associations pour la chasse chez les loups, les lions, etc. - Sociétés de rongeurs ; de ruminants ; de singes. - Entr’aide dans la lutte pour la vie. - Arguments de Darwin pour prouver la lutte pour la vie dans une même espèce. - Obstacles naturels à la surmultiplication. - Extermination supposée des espèces intermédiaires. - Élimination de la concurrence dans la nature. 34


L’ENTR’AIDE PARMI LES SAUVAGES.
La guerre supposée de chacun contre tous. — Origine tribale de la société humaine. — Apparence tardive de la famille séparée. — Bushmen et Hottentots. — Australiens, Papous. — Esquimaux, Aléoutes. — Les caractères de la vie sauvage sont difficiles à comprendre pour les Européens. — La conception de la justice chez les Dayaks. - Le droit commun. 82


L’ENTR’AIDE CHEZ LES BARBARES.
Les grandes migrations. — Une nouvelle organisation rendue nécessaire. — La commune villageoise. — Le travail communal. — La procédure judiciaire. — La loi intertribale. — Exemples tirés de la vie de nos contemporains. — Bouriates. — Kabyles. — Montagnards du Caucase. — Races africaines. 125


L’ENTR’AIDE DANS LA CITÉ DU MOYEN ÂGE.
Croissance de l’autorité dans la société barbare. — Le servage dans les villages. — Révolte des villes fortifiées ; leur libération ; leurs chartes. — La guilde. — Double origine de la cité libre du moyen âge. — Autonomie judiciaire et administrative. — Le travail manuel considéré comme honorable. — Commerce par la guilde et par la cité. 166


L’ENTR’AIDE DANS LA CITÉ DU MOYEN ÂGE (Suite).
Ressemblances et différences entre les cités du moyen âge. — Les guildes des métiers : attributs de l’État dans chacune d’elles. — Attitude de la cité envers les paysans ; essais pour les libérer. — Les seigneurs. — Résultats obtenus par la cité du moyen âge dans les arts et dans les sciences. — Causes de décadence.


L’ENTR’AIDE CHEZ NOUS.
Révoltes populaires au commencement de la période des États. — Institution d’entr’aide de l’époque actuelle. — La commune villageoise : ses luttes pour résister à l’abolition par l’État. — Habitudes venant de la vie des communes villageoises conservées dans nos villages modernes. — Suisse, France, Allemagne, Russie. 241


L’ENTR’AIDE CHEZ NOUS (Suite).
Unions de travailleurs formées après la destruction des guildes par l’État. — Leurs luttes. — L’entr’aide et les grèves. — Coopération. — Libres associations dans des buts divers. — Esprit de sacrifice. — Innombrables sociétés pour l’action en commun sous tous les aspects possibles. — L’entr’aide dans la misère. — L’aide personnelle. 284