Mélanges et correspondance d’économie politique/Table alphabétique des matières
Accumulations : elles sont nécessairement lentes ; les grandes fortunes peuvent seules faire de grandes épargnes, 211, 212.
Achat : nous n’achetons les objets de nos consommations qu’avec nos produits, 157.
Anglais : opinion de Dupont (de Nemours) à leur égard.
Angleterre : Voy. Engorgement.
Antiquité : Voy. Poètes.
Ascétiques : proscrivent les plaisirs innocens, 421.
Ascétisme : il est contraire au principe de l’utilité, 419.
Assemblée constituante : Voy. Impôts directs.
Banques : leur multiplication aux États-Unis ; quel était leur capital présumé en 1815, 80, 81. Effets produits par l’excessive multiplication des billets de banque, 81, 82.
Bentham : comment il établit le principe de l’utilité, 413.
Biens : nos biens se composent de tout ce qui satisfait à quelqu’un de nos besoins, 69.
Boileau : ses erreurs en économie politique, 384.
Buffon : les erreurs sur la population, 387.
Capital : comment un manufacturier et un commerçant peuvent savoir si leur capital est augmenté ou diminué, 95.
Capitaux : ils ne peuvent être imposés suivant Dupont (de Nemours), 12.
Catéchisme d’Économie politique : explication d’une contradiction que Ricardo croit y avoir remarquée, 131.
Charlottenville (ville américaine) : avantages de sa situation ; sa température ; ses productions, 76 ; 79.
Chénier: son discours en vers sur cette question : Si l’erreur peut être utile aux hommes ; 448.
Club : il se forme en Angleterre un club d’économistes, qui compte parmi ses membres MM. Torrent, Malthus et Mill, 110.
Colbert : quelles ont été ses erreurs ; il était capable de saisir le vrai ; il a eu le mérité de détester Louvois et de faire du bien sous Louis XIV, 66, 67.
Commerçans : il n’est pas en leur puissance de se soustraire à l’impôt, 67. Voy. Capital, Dupont (de Nemours).
Consommateurs improductifs : s’il est nécessaire qu’un pays qui a de grands moyens de production possède un corps nombreux de consommateurs improductifs, 204.
Consommations : Voy. Impôts.
Constitution domaniale de finances : Voy. Dîmes, finances, impôts.
Cours complet d’économie politique : jugement de M. Tooke sur cet ouvrage, 332.
Culture (Frais de) : ignorance des hommes d’État sur ce qui les constitue, 22 et 23 (note).
Danemarck : lettre au prince royal de Danemarck, par J.-B. Say, 348.
Débouchés : si certaines marchandises ne se vendent pas, c’est parce que d’autres ne se produisent pas, 158. Les produits ouvrent un écoulement aux produits ; preuve de cette proposition, 159, 161. Objections de MM. de Sismondi et Malthus contre la doctrine de J.-B. Say sur les débouchés, 162, 165. Réponse à ces objections, 166. Pour quelles raisons les Anglais vendent leurs marchandises à perte en Italie et au Brésil, 167. Une nation ne peut vendre ses produits à l’étranger quand elle repousse les produits des autres nations, 168. La discussion sur les débouchés entre M. Malthus et J.-B. Say finit par ne plus être qu’une discussion de mois, 309. Voy. Productions, produits.
Définitions : on ne doit pas avoir la prétention de donner des définitions abstraites, notamment de la richesse, 134. Lettre de J.-B. Say sur l’ouvrage de M. Malthus, intitulé : Définitions en économie politique, 286. Règles posées par M. Malthus sur l’emploi des termes, 289. Les meilleures définitions sont incomplètes, 321.
Devoir : il n’est pas contraire au principe de l’utilité, 428.
Dîme : iniquité de la dîme perçue sur les produits bruts, 24, 25. Abolie par l’Assemblée constituante ; vice de cette mesure, 25. Ce qu’elle aurait produit si elle avait été déclarée rachetable, 25.
Droits réunis : effets désastreux qu’ils ont produits en France ; calculs de Dupont (de Nemours) à cet égard, 30, 36.
Duchâtel : Voy. Tanneguy.
Duclos : erreur de cet écrivain en économie politique, 391.
Dûmont (Étienne) : ses lettres à J.-B. Say, 357. Il renonce à faire l’article sur le principe de l’utilité, qu’il avait promis à M. Say, 371.
Dupont (de Nemours) : quels sont les impôts qu’il fait abolir, 38. Son opinion sur les octrois ; comment il les fait abolir, 39, 41. Satisfaction qu’il en éprouve, 41. Il conserve l’enregistrement et les postes. Il s’oppose à la vente des forêts, 42. Il est admis dans la société des premiers économistes, à l’âge de 24 ans ; il s’y fait remarquer par plusieurs écrits ; il a part à la confiance de Turgot, 1, 2. Il écrit à J.-B. Say des bords du Fingal, 3. Impression que fait sur lui la lecture du discours préliminaire du Traité d’économie politique, 3 ; il reproche à J.-B. Say d’avoir rétréci la carrière de l’économie politique, 8 et 9. Il pense que le législateur ne peut imposer ni le travail ni les capitaux, 11 et 12. Son explication de la formation et de l’accroissement des richesses, 13, 16. Son opinion sur les Anglais, 48. Sa seconde lettre à J.-B. Say, 61. Il s’engage à démontrer qu’un gouvernement ne peut, que pour une fois et par surprise, faire payer un impôt à l’industrie commerciale et manufacturière ou aux capitaux, 62. Il n’admet pas qu’on crée des richesses immatérielles, 62, 63.
Économie politique : quel est le domaine de cette science suivant Dupont (de Nemours), 8 et 9. Quelles en sont les limites, suivant J.-B. Say, 54, 55. Elle est une science de faits et non une science de droits, 56. Les opinions de Ricardo et de J.-B. Say sur quelques questions d’économie politique se rapprochent, 103. Cette science est de plus en plus étudiée en Angleterre par les jeunes gens, 110. Elle fait peu de progrès en France ; les cours du Conservatoire sont suivis par des étrangers plus que par des nationaux, 135. La science observe avec soin l’enchaînement des faits qui ont rapport aux richesses, et les décrit avec exactitude, 209, 210. Fautes où peuvent tomber les bons auteurs qui ne connaissent pas l’économie politique, 380.
Égoïsme : en quoi il consiste ; il diffère du principe de l’utilité, 408.
Égoïsme national : ce qui le constitue, 409.
Emprunts publics : effets qu’ils produisent sur l’industrie et le commerce, 351.
Engorgement : s’il peut y avoir engorgement dans tous les genres de produits en même temps, 191, 192. Comment les produits bruts s’échangent contre les produits manufacturés, 193. Il n’est pas nécessaire qu’un produit vaille au-delà de ses frais de production pour que les producteurs soient en état de continuer de produire, 206. S’il est à craindre qu’il se forme une trop grande quantité de richesses, 208, 209. La nature et les vices de l’ordre social mettent des bornes à la faculté de produire, 212. Obstacles qui, dans l’ordre naturel, mettent des bornes à la faculté de produire, 223. Quels sont, en Angleterre, les vices de l’ordre social qui mettent obstacle à la vente de ses produits manufacturés, 226. L’engorgement est souvent causé par l’ignorance des producteurs et des commerçans, 249. Causes qui ont produit l’engorgement de toute sorte de produits à la cessation de la guerre, 349. Voy. Accumulations, impôts.
Épargne : quelles seraient les conséquences d’une économie qui serait poussée à l’excès, 214, 216. Une telle supposition est inadmissible, elle est contraire à la nature des choses, 218.
Erreur : elle ne peut être utile aux hommes, 438. Vers de Chénier sur ce sujet, 448.
États-Unis : les entraves causées par la guerre et les prohibitions des articles de fabrique étrangère les ont en peu de temps rendus manufacturiers, 74, 75.
Évangile : erreurs de saint Mathieu sur l’économie politique, 391.
Everett : attaque le principe fondamental de M. Malthus sur la population. J.-B. Say le défend, 340. Il répond à la critique de son ouvrage, 343.
Fautes ; celles où peuvent tomber les bons auteurs qui n’entendent pas l’économie politique, 380.
Fénelon : ses erreurs en économie politique, 389.
Fermage : Ricardo prouve qu’il faut le rejeter, quand on cherche les élémens dont se compose la valeur des produits de la terre, 108, 100. Le fermage est l’effet du monopole des possesseurs de terres, et doit hausser avec la valeur du pain et avec les difficultés qui se rencontrent à en obtenir davantage, 128. Il n’a pas sur ks prix d’une grande quantité de produits la même influence que les salaires et les profits des capitaux, 300. Voy. Pain et terre.
France : son état à la fin du règne de Louis XIV, 395
Finances : ce que fut le système financier du moyen âge, 21. Celui des Hébreux, 22.
Finances (constitution domaniale des) : ce que Dupont (de Nemours) entend par cette expression, 19. Avantages de cette constitution, 45, 47.
Frais : les frais de production sont le plus grand obstacle qui s’oppose à la vente des produits, 235.
Goldsmith : fausse opinion de cet écrivain en économie politique, 386.
Hébreux : quel fut leur système de finances, 22. Vices de ce système, 24.
Histoire : elle ne peut être bien écrite que par les hommes qui savent l’économie politique, 393.
Honnêteté : n’est pas contraire au principe de l’utilité, 429.
Ignorance : Vpy. Saint Mathieu.
Immatériel : Voy. Produits immatériels.
Impôts : vices des impôts sur les consommations, 29, 30. L’impôt à partage de revenus fonciers n’a rien d’injuste, suivant Dupont (de Nemours), 28, 29. Droit de le refuser illusoire ; effets qui résultent de ce droit en Angleterre, 43,44. Ils tombent tous, en définitive, sur les propriétaires de terres, suivant Dupont (de Nemours), 16 et 17. Comment un gouvernement peut se passer d’impôts ; opinion de Dupont (de Nemours) à cet égard, 19. Les impôts qui augmentent les frais de production sont des obstacles à la vente des produits, 226. De quelle manière les impôts affectent la production, et comment ils gênent et finissent par rendre impossible l’achat des produits, 227. L’excès des impôts tend à ramener les peuples vers la barbarie, 234. Comment les impôts qui pèsent sur la production et qui en augmentent les frais jettent le désordre dans l’industrie, 246.
Impôts directs : ce qu’ils produisaient en France avant 1789, 36, 37. Ce qu’ils furent sous l’assemblée constituante, 37, 38.
Impôts indirects : Voy. Droits-réunis.
Industrie : le plus grand service qu’un gouvernement puisse lui rendre est de faciliter les communications par des routes et des canaux, 354.
Jefferson : lettre de Jefferson à J.-B. Say ; son opinion sur le Traité d’Économie politique, 72, 73.
Joseph : considéré mal à propos comme un grand ministre ; jugement de Dupont (de Nemours) sur ce ministre, 20.
La Fontaine : ses erreurs en économie politique, 384Son opinion sur le travail approuvée par J.-B. Say, 385.
Louis XIV : état auquel ce prince réduisit la France, d’après Vauban, 3g5.
Machines : quels sont les avantages qu’elles produisent, 252. Quels en sont les inconvéniens, suivant M. de Sismondi, 261. Ces inconvéniens sont passagers ; les avantages sont durables, 262.
Malthus : reproche à MM. Say, Mill et Ricardo de considérer les richesses comme des signes algébriques, 170. Réponse à ce reproche, 170, 174. Il n’admet pas que les marchandises s’échangent toujours contre des marchandises, 174. Son ouvrage sur la population attaqué par M. Everett, et défendu par J.-B. Say, 340. Voy. Produits immatériels.
Manufacturiers : ils n’ont pas la puissance de se soustraire à l’impôt, 67. Voy. Capital, Dupont (de Nemours).
Mathieu (Saint) : son ignorance en économie" politique ; il donne des conseils funestes, 390.
Mill : publie un ouvrage sur l’Inde anglaise ; opinion de Ricardo sur cet ouvrage, 101, 102.
Monnaie : Voy. Prinsep.
Montesquieu : erreur de cet écrivain sur l’économie politique, 393.
Napoléon : ses erreurs en économie politique, 397.
Obstacles à la production : Voy. Frais.
Pain : quels sont les différens services productifs qui en règlent le prix, 129. Ce qui règle la quantité qui en est offerte, ce sont les frais de production et la quantité d’utilité que le pain reçoit de l’industrie, 129.
Papier-monnaie : proposition d’établir en Angleterre un papier-monnaie, désapprouvée par J.-B. Say ; raisons de cette désapprobation, 139.
Pline : il proscrit les plaisirs innocens, 421.
Poètes : les grands poètes de l’antiquité avaient toute l’instruction que comportait le temps où ils vivaient, 380.
Prinsep : sa proposition, faite en 1816, de réduire l’argent de la livre sterling à la quantité de métal que l’on pouvait obtenir pour une livre sterling en papier déprécié, est approuvée par J.-B. Say ; raisons de cette approbation, 137.
Prix : quel était, en 1815, le prix des choses aux États-Unis, 84.
Production : explication de ce phénomène, 175, 178. Voy. Engorgement, frais.
Produits : quels sont les produits qui peuvent être annuellement partagés chez une nation ; opinion de Dupont (de Nemours) à cet égard, 13 et 14. Nous n’achetons des produits qu’avec des produits, 157. Les producteurs d’une pièce d’étoffe ou de toute autre marchandise gagnent, tous ensemble, de quoi racheter la pièce tout entière, ou tout autre produit d’égale valeur, 195. Voy. Engorgement.
Produits immatériels : les services qu’on nous rend sont une marchandise quand nous consentons à les payer, 69, 70. Réfutation de la doctrine de M. Malthus qui n’admet pas l’existence des produits immatériels, 179. Ils sont défendus par J.-B. Say, 292. La question sur les produits immatériels est plutôt une question de méthode ou de classification, qu’une question de faits, 302. Une nation pourrait être abondamment pourvue de produits de ce genre et être cependant une nation fort pauvre, dans le sens propre du mot, 303. Ce qui divise M. Malthus et J.-B. Say relativement à ce genre de produits, 311. Voy. Tooke (Thomas).
Prohibitions : elles ont en peu de temps rendu les Anglo-Américains manufacturiers, 74, 75.
Propriété : les institutions qui garantissent la propriété sont ce qu’il y a de plus propre à faire prospérer chez une nation l’industrie et le commerce, 353. Ce n’est pas bien garantir la propriété que de gêner par des entraves la faculté d’en jouir et d’en disposer, 353, 354.
Quesnay : services qu’il a rendus à l’économie politique, 5 et 7.
Ricardo (David) : notice sur sa vie et ses ouvragés, 86. Il avait acquis comme courtier une immense fortune, 86. Il entre au parlement comme propriétaire de bourg-pourri, 86. Il se livre à l’étude de l’économie politique, 87. Il prouve la dépréciation des billets de banque par le haut prix des lingots, 87. Il est attaqué de toutes parts. Le parlement décrète que les billets de banque ne sont pas dépréciés, 88. Ricardo publie un Essai sur le bas prix du blé, 88. En 1815, il propose l’usage d’une monnaie de papier, 89. En 1817, il publie son livre sur les principes de l’économie politique, 89. Il prend la défense de Carlile, accusé d’avoir publié des livres irréligieux, 90. Il écrit à J.-B. Say ; il déplore la violence de la guerre, 92. Son opinion sur le Catéchisme d’économie politique, 93. Son opinion sur ce qui constitue la valeur des choses, 93, 94. Il pense qu’une de ses opinions n’a pas été bien comprise par J.-B. Say, 103, 104. Il adopte la doctrine de J.-B. Say, sur les services productifs, 108. Il adopte complètement la majeure partie des Lettres à Malthus, 110. Sa doctrine sur les fermages appartient originairement à M. Malthus ; en l’adoptant, il en a exagéré les conséquences, 301. Voy. Fermage, richesses.
Richesses : Ricardo les estime, non par leur valeur, mais par la somme entière d’utilité qui est en elles, 125. Comment elles sont définies par mylord Lauderdale et M. Malthus ; vices de ces définitions, 273. Les choses ne sont mises au rang des richesses dont l’économie politique s’occupe, que lorsqu’elles ont de la valeur, 274. Elles sont définies par M. Thomas Tooke : objets calculés pour l’usage ou la jouissance et existant en quantité limitée, 317. Voy. Définitions.
Rossi : il attaque le principe de l’utilité, 372.
Royauté : elle est comparée à l’estomac par La Fontaine ; vices de cette comparaison, 384, 385.
Saint Mathieu : Voy. Mathieu.
Salaire : ce que gagnaient aux États-Unis, en 1815, un homme et une femme bien constitués, 84. Les manufacturiers et les commerçans sont les salariés des propriétaires de terres, suivant Dupont (de Nemours), 13 et 14.
Say (J.-B.) : notice historique sur sa vie et ses ouvrages 91. Sa réponse à la première lettre de Dupont (de Nemours), 51. Il combat son opinion sur la production, 52. Il explique pourquoi il n’a pas cité les écrivains qui lui ont fourni des vérités sur l’économie politique, 53. Il démontre la nécessité de donner des limites à la science de l’économie politique, 54, 55. Il n’est pas partisan des droits-réunis, 57. Quels sont les avantages qu’il trouve à ce genre d’impôts, 57, 58. Il a cherché à développer la nature des choses, et non à faire valoir des noms propres, 59. Il prouve que Ricardo n’a pas bien compris sa doctrine sur la valeur, 97, 98. Il répond à une lettre de Ricardo. Il se reproche de ne pas s’être expliqué plus clairement sur la valeur et sur les richesses, 98, 89. Il explique pourquoi il a été opposé à Napoléon, et se plaint que son opposition ait été attribuée à des motifs personnels, par le traducteur anglais du Traité d’économie politique, 147, 154Sentimens que lui inspirent les adversaires du principe de l’utilité, 362.
Sénèque : il proscrit les plaisirs innocens, 422.
Services productifs : comment les producteurs échangent leurs services productifs, ou l’utilité qui en est résultée, 188.
Sismondi : son jugement sur les effets du culte romain, opposé à celui de madame de Staël, 442.
Smith (Adam) : quel est à principal mérite de son ouvrage sur la Richesse des nations, 185 et 186. Il a montré la bonne route à J.-B. Say, 187.
Staël (madame de) : son amour et son admiration pour l’inutile, 44
Surabondance : Voy. Engorgement.
Tanneguy-Duchâtel ; ses critiques du cours complet d’économie politique, 376, 377.
Terre : explication de la valeur des produits qu’elle donne, 118. Quelle était la valeur des terres aux États-Unis en 1815, 82, 83.
Tooke (Thomas) : il partage la doctrine de J.-B. Say sur les produits immatériels, 316. Son opinion sot l’emploi du mot utilité, 316. Sa définition des richesses, 317. Ses lettres à J.-B. Say, 315.
Traduction : J.-B. Say regrette que le traducteur anglais du Traité d’économie politique ait supprimé le discours préliminaire et l’épitome, 140, 141. Il réfute plusieurs notes critiques du traducteur qui ne s’est pas donné la peine de le comprendre, 142, 146.
Traité d’économie politique : se répand en Angleterre, 162. Il est traduit par M. Prinsep, qui envoie à l’auteur un exemplaire de sa traduction, 137. Voy. Traduction.
Travail : il ne peut être imposé, suivant Dupont (de Nemours), 12. Dans l’État de Virginie, le travail salarié est presque entièrement exécuté par des gens de couleur libres ou esclaves, 83, 84. Il est considéré comme un trésor par La Fontaine, 385. Voy. Valeur.
Utilité : comment nous pouvons mesurer l’étendue de l’utilité que nous avons créée dans un produit, n5. L’utilité seule ne donne pas une idée de la valeur, 114, 115. Ce mot a le même sens que l’expression anglaise : value in use, 114. Il y a deux sortes d’utilité : l’une, qui est créée par la nature, et qu’elle nous donne gratuitement ; l’autre, qui n’existe que par le travail de l’homme : celle-ci est la seule qui ait une valeur, 123, 124. Critique de l’emploi de ce mot en économie politique, par M. Malthus, 287. Défense de l’usage qui en a été fait par J.-B. Say, 287, 288. M. Malthus critique l’usage que J.-B. Say a fait de ce terme en économie politique, 295, 296. Emploi de ce mot défendu par J.-B. Say, 307. Le principe de l’utilité attaqué par la secte germanico-scolastique des devoirs : J.-B. Say, pour le venger, demande un article à Étienne Du mont, dans l’intention de l’insérer dans le sixième volume de son Cours complet, 362. Quels sont les écrivains qui ont attaqué le principe de l’utilité, 367. Attaques contre le principe de l’utilité par plusieurs écrivains, 372. Essai sur le principe de l’utilité ; ce qu’il faut entendre par ce principe, 406. Causes qui font désirer aux hommes ce qui leur est funeste, 411. Ce qu’on entend par le mot utilité, 426. Le principe de l’utilité ne peut être combattu par de bonnes raisons, 428. Objection contre le principe de l’utilité ; réponse à cette objection, 433. Aversion de madame de Staël pour le principe de Futilité, 436. Voy. Bentham.
Valeur : ce qui la constitue, suivant Ricardo, 93, 94. Dissentimens sur la valeur entre J.-B. Say et Ricardo, 113, 114. Comment elle se mesure, 115, 116. La valeur des choses n’est pas déterminée par le travail seul, 119, 120. L’utilité, créée par l’industrie humaine, est la seule qui ait une valeur ; opinion de Ricardo à cet égard, 123, 124. Elle est un élément essentiel de la richesse, 274. Comment se détermine la valeur des choses, 275. Si la valeur diffère des richesses ; opinion de Ricardo à cet égard ; réfutation de cette opinion, 278. Cette expression n’a pas une signification également étendue chez les écrivains qui l’emploient, 327.
Vauban : il décrit l’état de la France à la fin du règne de Louis XIV, 395.
Vertu : elle n’est pas contraire au principe de l’utilité, 429.