Mémoires (Saint-Simon)/Tome 20/Table analytique/A

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A.


ABBESSE DE FONTEVRAULT (Mlle de Mortemart), meurt dans un âge peu avancé ; son éloge ; sa grande facilité pour le gouvernement des affaires, IV, 299 ; ses fréquents voyages à la cour ; son intimité avec Mmes de Montespan et de Thianges, ses sœurs ; estime et goût que le roi conserve toujours pour elle, 300.

ABEILLE (l’abbé), de l’Académie française, console M. de Luxembourg sur la mort de sa femme en lui apprenant le scandale de sa conduite passée, VII, 409 ; meurt chez M. de Luxembourg où il demeurait ; son éloge, XV, 452.

ABOLITIONS, terme de chancellerie, ce que c’était, VIII, 379, note.

ABRANTÈS (le duc d’), trompe d’une manière cruelle la comte d’Harrac, ambassadeur de l’empereur à Madrid, à l’occasion de l’ouverture du testament du roi Charles II, III, 20.

ACADÉMIE. Saint-Simon mis à l’académie des sieurs Mémon et de Rochefort, I, 3.

ACADÉMIE FRANÇAISE. Morceau inédit de Saint-Simon sur l’Académie française et sur sa complaisance à admettre de grands seigneurs, XI, 456.

ACADÉMIES de Paris et celle de Rome. Ce qu’elles ont coûté à Louis XIV, jusqu’en 1680.

ACCLAMATION. Acclamation du peuple au sacre des rois, XIX, 4i2.

ACHMET, empereur des Tares, envoie à Paris un ambassadeur, XVIII, 281.

ACIER (le marquis d’) succède aux gouvernements de son frère le duc d’Uzès et prend son nom, I, 100. Voy. le le second article Uzès.

ACIGNÉ (la comtesse d’) ; la dernière de cette ancienne maison de Bretagne, meurt fort âgée à Paris, XII, 151.

ACIGNÉ (Mlle d’), meurt et délivre le duc de Richelieu, fils de sa sœur, d’un retour de partie de 100 000 écus qu’elle lui demandait, XIII, 333.

ACQUAVIVA (le cardinal). Voy. Aquaviva.

ADHÉMAR (le comte d’), frère du comte de Grignan, meurt à Marseille ; son esprit, son caractère, ses infirmités ; XI, 21.

ADONCOURT, commandant de la ville de Bayonne, loge chez lui M. de Saint-Simon et ses enfants, à leur passage en Espagne, XVIII, 255 ; Instruit M. de Saint-Simon de plusieurs détails touchant les efforts tentés à Puis et à la cour pour faire différer les mariages de France et d’Espagne, 259.

AGËNOIS (le comte d’), fils du marquis de Richelieu, épouse Mlle de Floreasac ; les mariés ont fait depuis du bruit dans le monde ; comment, XV, 341.

AGIOTEURS ; ce qu’on entend par les agioteur. ; taxe imposée sur eux, IX, 27.

AGREDA (Marie d’), béate espagnole, son livre condamné en Sorbonne, II, 336.

AGUESSEAU (D’), conseiller d’État, père de l’avocat général, prie le roi de le dispenser d’opiner sur le projet de l’impôt de la dîme présenté an conseil des finances par Desmarets ; pourquoi, IX, 11 ; il meurt à quatre-vingt-deux ans membre du conseil des finances ; son extérieur, son intégrité, sa vertu, sa piété, sa modestie, son esprit juste et précis, XIV, 110.

AGUESSEAU (D’) avocat général, s’instruit avec une grande application du procès de préséance intenté par M. de Luxembourg contre seize ducs et pairs, I, 828 ; dans un plaidoyer fort de raisons et d’éloquence, il donne des conclusions favorables aux opposants, 330 ; ceux-ci lui portent leurs remerciements, 135 ; il représente au parement la nécessité de réprimer l’audace de la justice de Bar qui dans ses sentences s’est avisée de nommer le roi le roi très-chrétien ; le parlement rend un arrêt qui enjoint au tribunal de Bar dé ne jamais nommer le roi que le roi, à peine de suspension, interdiction et même privation d’offices, II, 221 éloge de M. d’Aguesseau ; lui et sa femme soupçonnés de jansénisme, ce qui l’empêche d’être nommé chancelier, 299 ; son opinion dans le conseil du roi sur le procès entre M. de Guéméné et le duc de Rohan y fait une profonde impression, il conclut pour le dernier, V, 280 ; son amitié pour le duc d’Albret le rend infidèle et prévaricateur dans l’affaire du duc de Bouillon, VIII, 401 et suiv. ; se trouve au moment de perdre sa charge de procureur général, parce qu’il s’oppose trop vivement à l’enregistrement de la constitution que le roi veut faire faire au parlement, XII, 82, 83 ; est nommé membre du conseil de conscience ou des affaires ecclésiastiques, XII, 146 ; son mémoire sur la constitution, il y conclut renvoyer au pape la bulle Unigenitus comme contraire à toutes les loi de l’Église et aux maximes et usages du royaume, 168 ; est nommé chancelier de France, sa modestie dans cette occasion, compliment que lui en fait son frère, ; 174 ; sa naissance, sa famille, son portrait, son caractère, 177 ; ses défauts comme chancelier, 176 et suiv. ; sa lenteur, son irrésolution, 181 ; son goût pour les sciences, 183 ; sa réponse singulière à une question du duc de Grammont, 184 ; anecdote qui prouve son extrême indécision, XV, 145 et suiv. ; sa servitude pour le duc de Noailles et ses manières déplaisent Il tout le monde, Law et l’abbé Dubois travaillent sa perte, 237 ; La Vrilllère va lui demander les sceaux de la part du régent et lui dit de s’en aller jusqu’à nouvel ordre à sa maison de Fresnes ; il écrit une lettre au régent et un billet au duc de Noailles pour lui donner avis de sa disgrâce, 259 ; nouveaux détails sur son caractère, 261 et suiv. ; est rappelé pour le garde des sceaux, XVIII, 18 ; ce retour fait une première brèche à sa réputation, 225 ; est exilé de nouveau à Fresnes, XIX, 312.

AGUILAR (comte d’), grand d’Espagne, est nommé par le testament du roi membre de la junte qui doit gouverner en attendant le successeur, III, 30 ; sa laideur, son esprit, sa capacité, son caractère, 30 ; est nommé colonel d’un régiment des gardes espagnoles, IV, 290 ; est envoyé en France de la part du roi d’Espagne peur persuader au roi le siège de Barcelone et lui faire trouver bon que Philippe V le fasse en personne ; prétentions de d’Aguilar ; son caractère ambitieux, faux et méchant ; il passe rapidement par toutes les places sans en garder aucune ; sa disgrâce et son exil, V, 73 ; il quitte la Toison pour la place de chancelier, 74 ; va trouver le maréchal Besons pour excuser ce qu’il vient de faire exécuter sans sa participation dans son armée contre le nommé Flotte ; lui montre l’ordre du roi d’Espagne cet égard, VII, 302, 309 ; est fait capitaine général, VIII, 430 ; sa liaison avec le duc de Noailles ; ils imaginent tous deux de donner une maîtresse au roi d’Espagne ; dans quel but, X, 28 ; comment ils s’y prennent ; la piété du roi en est effarouchée ; il les écarte doucement ; parle de leur projet à la reine et à Mme des Ursins, 29 ; Aguilar reçoit ordre de donner sur l’heure la démission de sa charge et de partir pour sa commanderie, 31 ; revenu d’exil pour servir sous Vendôme, il est accusé de l’avoir empoisonné ; se met peu en peine de s’en défendre, 207 ; grand d’Espagne historique sur sa maison, XVIII, 443 ; Nouveaux détails sur ses actions, sur son caractère et sur ses liaisons avec le duc de Noailles, 415 ; il revient de son exil, mais non à la cour, 446.

AIGLE (L’), voy. L’Aigle.

AIGUILLON (le marquis d’), après la mort de la duchesse d’Aiguillon prétend à la dignité de duc et pair qui lui est refusée par le roi ; pourquoi, IV, 385 et suiv.

AIGUILLON (la duchesse d’), sœur du duc de Richelieu, meurt à soixante-dix ans, aux filles du Saint-Sacrement ; son caractère extraordinaire, IV, 384.

ALARI (l’abbé), fils d’un apothicaire, obtient 2000 livres de pension ; son esprit, son érudition ; il se fait chasser de la cour par ses intrigues, XVTII, 289.

ALBANE ou ALBANI (le cardinal), neveu du pape, est secrètement vendu à l’empereur et touche des sommes considérables sur Naples ; il informe avec soin le cabinet de Vienne de tout ce qui se passe dans l’intérieur du palais du pape ; son crédit sur l’esprit de son oncle, IV, 196 et suiv. ; il sert mieux l’empereur auprès de lui que les ministres mêmes de ce prince ; son caractère, 313 ; est nommé camerlingue, XVII, 184.

ALBANO (le cardinal) est élu pape ; son origine ; les cardinaux français ont beaucoup de part à son élection, III, 45 ; il prend le nom de Clément XI. Voy. Clément XI.

ALBE (le duc d’), ambassadeur d’Espagne en France, arrive à Paris avec sa femme et son fils unique ; historique sur les ducs d’Albe, IV, 211 ; folie amoureuse du père de l’ambassadeur, 211 ; portrait et caractère de ce dernier ; comment lui et sa femme sont reçus à Versailles ; Il va fort loin en cortége hors de Paris recevoir la princesse des Ursins, lui donne une fête, la loge quelque temps chez lui, 411 ; est admis par elle à un bal de Marly avec la duchesse d’Albe ; comment ils y sont traités, 428, 429 ; le duc sollicite la charge de majordome-major ; le roi de France s’intéresse pour lui ; la princesse des Ursins promet ses bons offices, V, 23 ; il est indigné de la considération dont M. de Vaudemont jouit auprès du roi de France, VI, 24 ; est fait sommelier du corps par le roi d’Espagne, VII, 60 ; va trouver le roi à Marly et lui parle avec force et adresse de la résolution prise de rappeler les troupes d’Espagne, 285 ; il perd son fils unique âge de sept ou huit ans ; vœux et dévotione singulières que fit la duchesse pour obtenir sa guérison, 339 ; mort du duc d’Albe ; ses qualités ; noms et généalogie de sa maison, IX, 311 et suiv.

ALBE (la duchesse d’) part de France après la mort de son mari ; emmène avec elle un abbé castillan ; l’épouse en Espagne ; sa mort ; fortune de ce second mari. X, 256.

ALBE (le duc d’), oncle paternel du précédent, succède à la grandesse de son neveu ; historique sur les ducs d’Albe, XVIII, 365 et suiv.

ALBEMARLE (le duc d’), bâtard du roi d’Angleterre et d’une comédienne, est marié par Mme du Maine à Mlle de Lussan, qui est traitée comme duchesse du roi d’Angleterre ; stupidité du duc d’Albemarle, II, 462 ; sa mort, IV, 68.

ALBEMARLE, lieutenant général et fils du favori du roi Guillaume, prisonnier à Denain, obtient par le crédit du cardinal de Rohan la liberté de s’en aller chez lui sur parole, X, 219 ; il meurt gouverneur de Bois-le-Duc ; comment il avait succédé auprès du roi Guillaume à la faveur du duc de Portland, XV, 336.

ALBERGOTTI, commandant quinze cents grenadiers français, culbute dans l’Orba une partie de l’arrière-garde du comte de Staremberg, IV, 245 ; à la mort de Magalotti, son oncle, il obtient le régiment Royal-Italien ; son caractère dangereux et méchant, 435 ; il gagne la confiance de M. de Luxembourg, celle du prince de Conti et de M. le Duc ; est accusé d’avoir toujours tenu un peu à M. de Vendôme dont il devient par la suite un favori, 436 ; protége l’arrière garde de l’armée en retraite sur Pignerol, après la bataille de Turin, V, 240 ; part avec un gros détachement pour aller surprendre Ath ; arrive trop tard et revient au camp, VI, 417 ; reprend Saint-Guillain avec 600 hommes qui étaient prisonniers de guerre, VII, 9 ; livre Douai aux ennemis par une capitulation honorable ; est fait chevalier de I’ordre, VIII, 357 ; commande au siége de Douai qui capitule ; y fait entrer 8 bataillons, X, 216 ; sa mort, son caractère, XIV, 212 et suiv.

ALBERGOTTI, brigadier, est chargé d’aller surprendre Menin ; ses longs apprêts donnent le temps aux ennemis d’être avertis ; Albergotti se présente et ne voit d’autre parti à prendre que de revenir, VI, 416 ; se laisse engager dans un colloque inutile et dangereux avec un officier ennemi, avant la bataille de Malplaquet, VII, 374 ; comment il s’en excuse, 376, est blessé et mis hors de combat, 378 ; à la mort de son oncle, il obtient son régiment Royal-Italien, XIV, 214.

ALBÉRONI, fils d’un jardinier, paraît à la cour de Parme sous la figure d’un abbé ; plaît au duc par son esprit et ses bouffonneries, V, 135 ; est chargé d’aller finir auprès du duc de Vendôme ce que l’évêque de Parme a laissé à achever ; égaye ce duc par ses plaisanteries ; le culo di angelo avance ses affaires plus que tout ; il cherche à plaire aux principaux valets ; fait au duc des soupes au fromage et d’autres ragoûts que le prince trouve excellents ; change de maître pour s’attacher à lui ; devient son principal secrétaire, 135 ; est poursuivi un jour à coups de bâton ; est de toutes les parties du duc ; paraît un ami de confiance à qui on fait la cour, 136 ; obtient, par le crédit de M. de Vendôme, une pension de 3000 livres, VI, 155 ; sa lettre écrite pour justifier la conduite du duc de Vendôme au combat d’Audenarde, est répandue par la cabale formée contre le duc de Bourgogne ; texte de cette lettre, 324 ; réfutation des mensonges qu’elle renferme, 326 et suiv. ; reçoit de Chamillart une lettre forte et ordre du roi de demeurer en silence, 351 ; vient à Fontainebleau et descend chez Chamillart, 380 ; vrai motif de son voyage, 380 ; il est chargé par la princesse des Ursins de négocier le mariage de la princesse de Parme avec le roi d’Espagne, XI, 67 ; après le mariage de cette princesse, il revient avec elle en Espagne, 224 ; commence à gouverner cette monarchie ; suit les traces de la princesse des Ursins ; se tient en grande mesure avec l’Angleterre et surtout avec la Hollande, XIII, 287 ; se met dans la tête de chasser par le moyen des Hollandais tous les étrangers, surtout les Français, des Indes occidenta les ; pourquoi son projet était chimérique, 287 ; son peu d’inclination pour le régent de France et son gouverne ment ; sa correspondance avec Effiat, 289 ; il fait exiler Tabarada, gouverneur du conseil de Castille, 289 ; aspire au cardinalat ; fait de grandes réformes ; 298 ; veut rétablir une puissante marine, travaille à perdre del Giudice, 299 ; éloigne de la reine le duc de La Mirandole ; pourquoi, 300 ; fait signer à Madrid un traité dont les conditions sont si avantageuses aux Anglais que Riperda, ambassadeur de Hollaude à Madrid, s’en réjouit comme de la ruine du commerce en France ; se vante des secours que la Hollande offre à l’Espagne pour lui assurer la navigation des Indes, 303 ; ses réformes militaires, 303, 384 ; il persuade à la reine d’Espagne de tenir le roi son mari renfermé comme avait fait la princesse des Ursins, 386 ; comment il les tient tous deux sous clef. 387 ; se décide à perdre le cardinal del Giudice et à subjuguer le jésuite Daubenton, 388 ; il aspire au cardinalat ; obstacles qu’il trouve à ses désirs de la part de la reine et du nonce Aldovrandi, 388 ; se fait donner la commission secrète de conférer et de travailler sur les différends entre Rome avec le confesseur qui jusqu’alors en était chargé seul ; obtient un appartement au palais, près de celui de la reine, 389 ; on l’appelle publiquement par dérision le comte abbé, 389 ; ses réformes militaires soulèvent non-seulement les intéressés, mais leurs parents et leurs amis, 391 ; il s’aigrit contre le duc de Saint-Aignan qui s’est mêlé de faire au roi des représentations sur ces réformes ; fait exiler le duc d’Havré et arrêter le cadet des fils d’Hersent, 393 ; arrête les secours d’argent qu’il avait commencé à faire payer au prétendant, 394 ; déclare au nonce que le roi d’Espagne secourra le pape contre les Turcs ; comment, 397 ; il exhorte sans cesse le roi d’Espagne à n’abandonner pas le trône de ses pères, si le roi son neveu vient à manquer ; inspire le même désir à la reine, 399 ; fait écrire au régent que Sa Majesté Catholique est contente de ses sentiments et que lui-même n’oublie rien pour maintenir une parfaite intelligence entre les deux couronnes, 400 ; est accusé en Espagne d’avoir tiré de grandes sommes des Anglais pour l’asiento des nègres et pour le traité de commerce, et de suspendre les différends avec la cour de Rome pour forcer le pape à lui donner le chapeau de cardinal, 441 ; il veut retrancher sur les dépenses de la garde-robe et n’y peut réussir ; négocie seul avec les ministres de Hollande et d’Angleterre, fait toucher quelque argent au prétendant, 442 ; répond aux puissances maritimes qui ont offert des vaisseaux à l’Espagne que si elle en manque elle en achètera, et faute d’argent, donnera des hypothèques sur les Indes, comment il se moque du nonce Aldovrandi, 443 ; l’Angleterre se plaint de lui et le joue, 444 ; il se charge de faire finir les difficultés concernant l’asiento des nègres ; comment il se débarrasse de l’envoyé du duc de Parme, 449 ; il exhorte le régent à une liaison parfaite avec le roi d’Espagne, 450 ; comment il est dupé par le lord Stanhope concernant la neutralité d’Italie et une ligue défensive, 450 ; et par les Hollandais ; il ne s’occupe que de plaire au roi et à la reine, et de son chapeau, 451 ; sa chaleur pour l’Angleterre se refroidit, 453 ; il fait partir subitement le nonce Aldovrandi pour Rome avec un projet pour donner l’année suivante un plus grand secours au pape, 453 ; il prend beaucoup d’ombrage du crédit du P. Daubenton, et conçoit des craintes du caractère de la reine, 457 ; ses fausses combinaisons politiques, 459 ; il reproche à la reine sa mollesse et sa complaisance pour le roi, et l’exhorte vivement à ne pas souffrir qu’on les exclue elle et lui du gouvernement des affaires, XIV, 59 ; pourquoi il ménage le cardinal del Giudice dans l’affaire de Macañas ; dégoût qu’il lui donne en chargeant le cardinal Acquaviva du soin des affaires d’Espagne à Rome ; pourquoi il se rallie au P. Daubenton, 60, il fait donner l’ordre au cardinal del Giudice de se retirer d’auprès du prince des Asturies, puis de s’abstenir de se trouver au conseil, 61 ; comment il cherche à se rendre cher aux Anglais et à traiter avec les Hollandais ; il joue la comédie avec le secrétaire du roi d’Angleterre, à Madrid, 64 ; se montre ensuite tout disposé à signer une alliance défensive avec la Grande Bretagne, 64, 65 ; écrit à Stanhope pour lui témoigner la reconnaissance que le roi d’Espagne conservera toujours de la confiance du roi d’Angleterre ; condamne l’alliance que l’ambassadeur Monteléon a proposée avec la France, 67 ; se vante à ses amis particuliers qu’il ne veut qu’amuser les Anglais et se donner le temps de voir le parti que prendront les Hollandais sur le traité signé entre l’empereur et l’Angleterre ; empêche par le duc de Parme que le mari de la nourrice de la reine d’Espagne et le capucin, leur fils, ne viennent en Espagne, 67 ; informé de l’arrivée de Louville, il lui fait envoyer l’ordre de retourner sur le-champ en France ; va lui-même le trouver chez l’ambassadeur français et lui renouvelle cet ordre, 68 ; empêche que Louville n’approche du roi et n’en soit aperçu, 69 ; après son départ, répand en Espagne et en France des mensonges sur l’aversion prétendue du roi d’Espagne contre Louville, 70 ; signe le traité de l’asiento, 73 ; éclate de nouveau contre le cardinal del Giudice ; comment il irrite le roi contre lui, 77 ; ses alarmes sur des Français qui sont à Madrid et principalement sur des Parmesans que la reine veut y faire venir, 78 ; il engage le roi à consulter un médecin sarde sur sa santé ; bruits étranges répandus à cette occasion ; mensonge insigne d’Albéroni concernant le rappel de Louville ; sa frayeur de voir à Madrid un envoyé français, 78 ; sa défiance pour ses plus intimes amis ; il cherche à inspirer au roi d’Espagne les sentiments les plus sinistres contre M. le duc d’Orléans, 79 ; fait de grands projets de marine, ne songe qu’à se rendre nécessaire, 80 ; ses mesures pour conserver son crédit sans partage ; ses manèges auprès du pape pour en obtenir le chapeau, 83 ; il s’applique à faire tomber le bruit répandu d’une brouillerie entre lui, Daubenton et Aldovrandi, 84 ; fait donner à Molinez la charge de grand inquisiteur, 85 ; s’applique à bien persuader le pape de sa toute-puissance en Espagne et lui fait entendre que, s’il est assisté, c’est-à-dire élevé à la pourpre, le pape aura à ses ordres une forte escadre, 90 ; écrit avec emportement contre le cardinal del Giudice, 91 ; sa frayeur à l’arrivée en Espagne du mari de la nourrice de la reine et de leur fils ; il se plaint aigrement au duc de Parme de ce qu’il les a laissés partir, et met tout en œuvre auprès de lui pour arrêter en Italie le musicien Sabadini, 92 ; il compte sur l’appui de l’Angleterre ; est averti par Stanhope d’envoyer quelqu’un de confiance à la Haye, 93 ; sa haine pour le régent ; il essaye de l’inspirer au roi et à la reine d’Espagne, 96 ; mande à Aldovrandi que s’il n’est pas promu cardinal, la reine d’Espagne ne consentira jamais à rien de ce que le pape peut désirer ; offre même à ce prix une renonciation perpétuelle du roi d’Espagne au droit de nomination de couronne ; flatte le P. Daubenton, 123, 124 : lui fait cependant donner une défense sévère et précise de ne se plus mêler d’aucune affaire de Rome ; à quelle occasion, 125 ; accable le pape de protestations de n’avoir jamais d’autres volontés que les siennes, 125 ; lui fait tout craindre de la reine d’Espagne si elle se voit amusée et moquée ; obtient de la main de cette princesse une lettre au cardinal Acquaviva par laquelle elle lui ordonne de presser le pape de donner le chapeau à Albéroni, 126 ; ses plaintes amères de la lettre que M. le duc d’Orléans a écrite au roi d’Espagne ; son audace envers le régent, 127 et suiv. ; son embarras sur les alliances que forme la France et sur les moyens de les traverser, 129 ; dicte au roi d’Espagne une réponse aux plaintes du régent concernant Louville ; ses impostures, 131 ; ses menées au près du pape, 132 et suiv. ; ce qu’il pense des négociations de la Haye ; il consulte néanmoins l’ambassadeur Cellamare sur la conduite que le roi d’Espagne doit tenir dans la situation présente, 134, 135 ; manége de défiance réciproque entre lui et le pape, 148 et suiv. ; abhorré en Espagne, il veut y appeler des troupes étrangères, 153 ; ses accusations à Rome contre le cardinal del Giudice, 153 ; sur de nouvelles instances que fait le pape pour avoir la dépouille des évêques qui viendront à mourir, Albéroni jette les hauts cris sur l’ingratitude de Rome pour la reine qui a tout fait pour cette cour, 154 et suiv. ; il veut traiter à Madrid avec la Hollande ; ses projets sur le commerce et les Indes, 157 ; nouveaux ressorts et manéges employés à Rome pour vaincre la lenteur du pape, 159 ; il se vante d’avoir l’estime du régent, 159 ; par quels artifices il espère persuader au pape qu’il ne désire sa prompte promotion que pour l’intérêt de Sa Sainteté, 160 ; nouveaux artifices employés de sa part pour obtenir sa promotion, 225 et suiv. ; sa faveur auprès du roi est au plus haut point, 226 ; changements qu’il opère dans l’administratiou du gouvernement, et dans ceux qui la composent, 227 et suiv. ; il instruit le duc de Parme de toutes les affaires d’Espagne ; dans quel but, 228 ; est le confident de la reine à l’égard de sa maison, 229 ; travaille avec ardeur à empêcher les Hollandais de faire avec l’empereur une alliance défensive et de les amener à en conclure une avec le roi d’Espagne qu’il veut traiter lui-même à Madrid ; ses instructions à l’ambassadeur Beretti à ce sujet, 229 et suiv. ; ses nouveaux artifices pour hâter sa promotion, 244 ; traverse qu’il éprouve de la part du pape, 246 ; il emploie auprès du duc de Parme de nouveaux moyens pour faire avancer sa promotion, 247 et suiv. ; fait fortifier Pampelune et travailler en même temps aux ports de Cadix et du Ferrol, 250 ; se loue et se fait louer de la sagesse et de la vigueur de son gouvernement, 251 ; fait demander trois régiments aux Hollandais, 252 ; paraît fort ralenti dans son désir de traiter avec la Hollande et l’Angleterre ; pourquoi, 254 ; ses lettres à l’ambassadeur Beretti concernant les ouvertures de paix avec l’empereur ; ses ordres à cet égard, 257 ; ses vues pour le commerce intérieur de l’Espagne, 258 ; il reçoit la nouvelle de la promotion de Borromée avec fermeté ; affecte de se montrer comme l’arbitre des affaires et de la cour d’Espagne, 441 ; son projet chimérique d’expulser les Allemands de l’Italie ; comment il y travaille, 442 et suiv. ; sa conduite au milieu des intérêts des puissances de l’Europe ; son éloignement pour le traité de l’Espagne avec l’empereur, 443 et suiv. ; ses artifices à l’égard de la cour de Rome, 453 ; pour obtenir la promotion qui l’occupe uniquement il change de système, 455 ; il presse le départ de la flotte promise au pape et le nonce Aldovrandi de se rendre à Ségovie ; pourquoi il avait aussi changé de système sur les affaires générales de l’Europe, 456 ; fruit qu’il se propose de sa conduite, 457, 458 ; il devient l’avocat du pape en France ; pour quoi ; ses instructions à Cellamare, ambassadeur dans ce pays, XV, 9 ; raisons de son changement subit après tant d’éclat et de menaces, 10 ; il obtient une lettre du régent au cardinal de La Trémoille par laquelle ce prince lui mande de suspendre toute demande capable de traverser la promotion d’Albéroni ; son indifférence sur la détention du grand inquisiteur Molinez à Milan ; il vante ce qu’il a fait et prétend faire pour le service du roi d’Espagne, 15 ; comment il reçoit le nonce Aldovrandi qui arrive à l’Escurial, 16 ; il fait enfin partir la flotte de Cadix ; sa lettre au duc de Parme à ce sujet, 23 ; il signe avec Aldovrandi l’accommodement entre les cours de Rome et de Madrid, et l’envoie au duc de Parme ; ses nouveaux projets politiques, 67 ; son homme de confiance Beretti, ambassadeur à la Haye, lui devient insupportable, 68 ; il commence à se plaindre hautement de la détention du grand inquisiteur Molinez ; dans quelle vue, 80 ; il est enfin nommé cardinal, | 82 ; il n’oublie rien pour faire peur à toutes les puissances de celle de l’empereur, 92 ; sa négociation avec Ragotzi, 93 ; il éloigne toute proposition de traité et de négociation, parce qu’il se croit sûr de son entreprise ; sa confiance dans la Hollande, 109 ; sa colère contre Venise ; il cherche à se faire en France et surtout à Rome un mérite de sa modération forcée ; il persévère à vouloir faire croire que l’entreprise de la flotte d’Espagne se fait contre son avis et sa volonté, 111 ; pourquoi il désire ménager le pape ; sa réponse à l’envoyé d’Angleterre qui lui a demandé une explication sur les desseins du roi d’Espagne, 111, 112 ; ses instructions à Beretti, ambassadeur en Hollande, sur le plan qu’il s’est proposé de suivre, 112 et suiv. ; il s’avoue par tout l’auteur de la guerre, excepté à Rome ; ses artifices et ses impostures à l’égard du pape, 114 ; pourquoi il s’affranchit de toute reconnaissance envers le duc de Parme, 116 ; il travaille avec grand soin à la marine d’Espagne ; frais immenses pour son entreprise, 117 ; il fait espérer au duc de Parme que des négociations pourront le mettre à couvert des dangers qu’il craint, 118 ; comment il essaye de rassurer le roi de Sicile, 118 ; ses promesses et ses plaintes au régent et au roi d’Angleterre ; il cherche à s’assurer de plus en plus de la Hollande qui est toute sa resource, 119 ; ses projets ; ses précautions, 158 ; il fait donner au prétendant le conseil de se marier comme chose qui serait agréable à toute l’Angleterre, 159, pourquoi l’abbé del Maro, ambassadeur de Sicile, lui est odieux ; il prend un soin particulier de le décrier dans sa cour et dans les autres, 159 ; ses manéges auprès du pape, 159 ; il déclame contre le cardinal Albani, neveu du pape, 160 ; sa conférence avec le colonel Stanhope et le secrétaire Bubb ; son emportement sur les plaintes qu’ils lui font de l’infraction de la neutralité d’Italie, et sur les moyens qu’ils lui proposent de prévenir la guerre en Europe, 162 et suiv. ; il déclare que le roi d’Espagne ne consentira à aucun accommodement si l’empereur n’est auparavant dépouillé d’une partie des États qu’il possède en Italie, 164 ; se plaint en forme par un mémoire qu’il remet au secrétaire d’Angleterre des propos que Stairs a tenus sur l’entreprise de Sardaigne, comment il se laisse apaiser par une équivoque, 175 ; il resserre de plus en plus le roi qui tombe dangereusement malade, 176 ; reçoit des coups de bâton du marquis de Villena dans la chambre même du roi : à quelle occasion, 178 ; lui envoie le lendemain un ordre de se retirer dans une de ses terres à trente lieues de Madrid ; le fait revenir au bout de cinq ou six mois ; cherche inutilement à se raccommoder avec lui ; dicte au roi un testament concerté avec la reine, 179 ; son opiniâtreté à rejeter la paix ; il écrit au pape avec hauteur, 182 ; ses grands préparatifs de guerre ; il fait part aux cours étrangères de ce qui s’est passé entre le colonel Stanhope et lui sur les propositions de paix ; son but, 186 ; le triste état du roi ne paraît pas avoir abattu son courage, 187 ; il publie ses préparatifs ; assure la Sardaigne par des garnisons ; refuse de traiter en donnant à la France et à l’Angleterre différents prétextes, 188 ; sa réponse au duc de Saint-Aignan ; chimères dont il se repaît, 189 ; il est nommé évêque de Malaga, puis archevêque de Séville ; autres faveurs que lui fait le roi ; il envoie chercher à Gênes un nommé Zanchizzi qui avait prédit son cardinalat, 191 ; s’emporte contre les demandes que l’empereur a faites au pape ; s’exhale en injures contre ce dernier ; déclare que le roi d’Espagne est prêt à intervenir dans la négociation ; à quelles conditions, 212 ; fait acheter en Hollande des vaisseaux de guerre, de la poudre, des boulets, etc., 213 ; son autorité absolue ; son accès très-difficile, 214 ; son mépris pour le souverain pontife, 215 ; il affecte de douter de l’augmentation des troupes de l’empereur, et n’en presse pas moins ses préparatifs, 223 ; il reçoit secrètement une gratification considérable du roi d’Angleterre par les mains de Riperda, 224 ; se plaint audacieusement de son sort, 225 ; s’épuise en soins inutiles pour s’attirer l’union des Hollandais, 225 ; ses instructions aux ministres d’Espagne au dehors, 226 ; mesures qu’il prend pour faire la guerre ; louanges qu’il se donne, 227 ; les Anglais le ménagent ; il fait venir de Rome le médecin Servi pour traiter le roi, 227 ; fait faire au colonel Stanhope par le P. Daubenton la proposition du mariage du prince des Asturies avec une fille du prince de Galles, 228 ; son intelligence avec M. et Mme du Maine contre le régent, 246 ; il menace les Anglais et les Hollandais de la ruine de leur commerce s’ils donnent le moindre sujet de plainte à l’Espagne par leurs liaisons avec l’empereur ; se plaint de la conduite et de la mauvaise foi des Allemands ; exhorte le duc de Parme à la patience ; espère gagner le roi de Sicile, 355 ; ce qu’il dit aux médiateurs pour les piquer du point d’honneur, 356 ; sa conversation avec le ministre anglais, 357 ; sa lettre au régent pour l’engager à s’unir au roi d’Espagne, 358 ; il calme les inquiétudes du Portugal et fait connaître en France, en Angleterre et en Hollande les sentiments pacifiques des cours de Madrid et de Lisbonne, 367 ; préliminaires qu’il fait demander à l’empereur, 368 ; sa conduite folle envers la Hollande, 369 ; la santé du roi le rend plus absolu que jamais, 370 ; sa réponse aux plaintes du pape, concernant le bref auquel le roi d’Espagne n’a pas répondu, 381 ; il traite de verbiage et d’illusoire le plan proposé à Londres ; s’étonne de la politique du régent, 382 ; veut intimider le roi d’Angleterre ; sa fausse modestie, 383, 390, 391 ; peu de cas qu’il fait d’un billet qui lui est envoyé par l’abbé Dubois, 391 ; ses efforts pour détourner le régent de la négociation, 397 ; ses ordres à Monteléon et à Beretti, 398, 399 ; ses sentiments sur le traité d’Utrecht, 399 ; il réussit à cacher son véritable projet, 400 ; donne ordre à Monti de déclarer au régent que la résolution est prise de ne faire aucun accommodement avec l’empereur, 401 ; il continue à poursuivre del Giudice ; lui fait renouveler d’ôter les armes d’Espagne de dessus la porte de son palais, 404 ; ses manéges avec le pape au sujet des bulles de Séville, 405 ; il cherche à gagner le cardinal Ottobon, 407 ; se défie également des cardinaux Acquaviva et del Giudice, 413 ; ses desseins sur l’Italie ; il est résolu à la guerre ; il s’ouvre à Cellamare, 414 ; ses exhortations au duc de Parme à qui il fait passer vingt-cinq mille pistoles, 415 ; ses plaintes à l’abbé Dubois, 415 ; il essaye de mettre la nation anglaise en opposition avec son roi, 425 ; ses efforts auprès du régent, 427 ; il fait faire des protestations en Angleterre et en France, 440 ; il essaye de faire prendre parti à la Suède contre l’empereur, 442 ; il rejette le projet apporté par Nancré, 442 ; sa réponse au colonel Stanhope sur l’envoi de troupes en Italie, 443 ; ses grands préparatifs de guerre, 444 ; ses menaces à Rome au sujet de ses bulles de Séville, 445 ; ses motifs pour faire la guerre, 448 ; son emportement en apprenant que l’empereur a consenti au traité de Londres, 453 et suiv. ; sa fureur contre la France ; il traite cependant Nancré avec distinction, et met plus de diligence dans ses préparatifs de guerre, 454 ; irrité du refus des bulles de Séville, il fait renvoyer l’affaire au conseil de Castille avec ordre d’en dire son sentiment, XVI, 17 ; fait intimer au pape un terme fatal pour l’expédition des bulles, 18 ; son entretien avec Corderi, secrétaire d’ambassade de Sicile, 20, et avec Lascaris, nouvel envoyé du même roi, 22 ; il déplore avec ses amis la situation où il se trouve, 22 ; il déclame contre le traité et cherche à circonvenir le maréchal d’Huxelles, 23 ; essaye de s’assurer de l’appui de la Hollande qui recule à entrer dans le traité, 24 ; sa conférence avec Nancré dans la quelle il lui fait connaître ses sentiments sur la cour de Vienne et sur le roi de Sicile et son opiniâtreté dans ses projets, 43 et suiv. ; ses instructions aux ministres d’Espagne en France, en Angleterre et en Hollande, 44 ; sa réponse à une lettre du lord Stanhope, 45 ; vanité qu’il tire des grands préparatifs de guerre qu’il a faits, 45 ; ses menaces contre l’empereur et contre le pape, 48 ; il donne ordre à Beretti d’étaler à la Hollande les forces de l’Espagne, 56 ; ses reproches à Monteléon ; il se déchaîne contre l’Angleterre et contre le régent, 58 ; se défie des protestations du roi de Sicile, 60 ; bruits divers sur l’intelligence entre les cours de France et d’Espagne, 61 ; Albéroni dit clairement au colonel Stanhope que le roi acceptera le projet de traité s’il obtient de conserver la Sardaigne ; réponse des ministres anglais, 62 ; fausseté d’Albéroni au sujet de la Sardaigne, 64 ; il ne cesse de décrier la conduite de Monteléon ; pourquoi, 72 ; ses chimères, 73 ; il traite l’abbé Dubois de visionnaire, 74 ; fait l’étalage des forces de l’Espagne ; nomme le marquis de Lede général de l’armée ; cherche à consoler le prince Pio de ne lui avoir pas donné le commandement, 74, 75 ; inquiétudes que lui cause la santé du roi, 77 ; comment il trompe le roi de Sicile sur la destination de la flotte d’Espagne, 82 ; ses discours en apprenant le départ de l’escadre anglaise, il réitère la description qu’il a déjà faite de l’état de la flotte espagnole, 108 ; donne ordre aux ambassadeurs d’Espagne de déclarer que leur maître n’acceptera pas le traité, 110 ; comment il traite le régent et le roi d’Angleterre, 111 ; se loue de la conduite de Nancré ; accuse l’abbé Dubois ; conséquence de ses discours, 112 ; sa réponse hautaine au colonel Stanhope relativement à la Sardaigne, 113 ; il lui fait une description pompeuse des forces d’Espagne ; lui déclare que le roi d’Espagne ne permettra pas à la compagnie anglaise du Sud d’envoyer dans le cours de l’année le vaisseau qu’elle a droit de faire passer tous les ans dans les Indes espagnoles, que l’Espagne n’aura plus d’égards aux traités faits avec l’Angleterre, 113, 114 ; que sitôt que l’escadre anglaise paraîtrait dans la Méditerranée, les Anglais seraient maltraités dans toutes les circonstances imaginables, 115 ; il parvient à persuader au nonce Aldovrandi que c’est contre son avis que le roi d’Espagne s’engage dans la guerre ; qu’il avait même disposé ce prince à un accommodement, mais que toutes ses mesures ont été rompues par l’opiniâtreté de la reine, 115, 116 ; fait savoir aux ministres d’Espagne au dehors qu’il n’est plus question de parler d’un traité si contraire à l’honneur du roi d’Espagne, 116 ; n’oublie rien pour augmenter les frayeurs du nonce et celles du pape, 117, 118 ; cherche à tromper le roi de Sicile par une négociation ; quel en est le fondement, 135 ; il confie à ce prince ses projets sur le nord et ses intrigues en France contre le régent ; ses plans et ses espérances, 137 et suiv. ; envoie à Cellamare en France copie des deux lettres qu’il a écrites au roi de Sicile ; propose au colonel Stanhope quelques changements au traité ; ces changements étant refusés, il déclare que le roi d’Espagne rejette entièrement le traité, 141, 142 ; confie au duc de Parme ses alarmes au sujet de l’offre faite au roi d’Espagne des États de Parme et de Toscane ; s’applaudit de l’avoir fait refuser, 143 ; lui apprend que la Sicile est le but où tend la flotte espagnole et lui dit les raisons qui engagent le roi à s’en rendre maitre ; ses promesses au duc ; ses espérances, 143 ; ses artifices avec la cour de Rome sur le refus des bulles de Séville, 144 ; il menace de chasser le nonce Aldovrandi, 145 ; le fait garder à vue, 148 ; l’accuse de s’être réconcilié avec la cour de Vienne, 148 ; fait tomber sur la cour de Rome toute la haine de la rupture entre les deux cours ; fait arrêter Aldovrandi, 150 ; sa présomption dans son projet ; hautes idées qu’il se forme de la puissance où il a mis l’Espagne ; ses instructions à Cellamare, à Monteléon, à Beretti pour qu’ils agissent utilement au près des États généraux, 161 ; il déclame contre Monteléon et Cadogan, 162, 163 ; s’ouvre enfin à Cellamare ; lui confie les propositions que le roi de Sicile a faites au roi d’Espagne ; lui apprend que Sa Majesté n’en veut plus entendre parler, 174 ; il est désabusé des projets et des entreprises du czar et du roi de Suède, et ne compte plus sur le crédit du prince Ragotzi à la Porte, 176 ; ses démentis au colonel Stanhope sur le fait de Commock et sur celui de la Sardaigne, 178 et suiv. ; il fait décider par le conseil de Castille que le nonce ne peut plus être souffert en Espagne ; que la suspension des grâces accordées par le saint-siége est insuffisante ; fait nommer une junte chargée d’examiner l’origine de plusieurs pratiques abusives introduites dans le royaume, 181 ; d’après la déclaration de l’amiral Bing, à Cadix, il écrit à Monteléon que tout engagement pris par le roi d’Espagne avec le roi d’Angleterre est rompu et que les négociants anglais cessent de jouir des avantages que Sa Majesté Catholique lui a accordées, 187 ; ses autres instructions à Monteléon ; sa défiance contre cet ambassadeur ; son goût pour Beretti, 188 ; dégoûté des princes du Nord, il fonde ses espérances sur les divisions qu’il fomente en France, 189 ; ses menaces contre le pape en apprenant que Sa Sainteté a fait déclarer qu’il a encouru les censures, 195 ; il fait part de ses plaintes à Alexandre Albani, neveu du pape, 195 ; annonce une division prochaine qui ne sera pas honorable pour le pape, 196 ; ordonne à Cellamare de cultiver le ministre du czar à Paris, 197 ; il essaye de négocier secrètement avec l’empereur, 205 ; il s’applaudit du succès de ses mesures et de ses ordres pour la conquête de la Sicile ; comment il colore cette entreprise ; ses vues pour l’avenir, 207 ; ses plaintes contre le régent dans les conférences qu’il a avec Nancré, 209 ; ses menaces de vengeance contre la maison Albani ; il brave les censures de Rome ; invective les grands d’Espagne, 209 ; sa déclaration à Nancré et aux ministres d’Angleterre, 211 ; il écrit par ordre du roi à son ambassadeur en Hollande d’assurer les négociants hollandais, anglais et autres que jamais Sa Majesté n’altérera les lois établies et ne manquera aux traités, 215 ; son inquiétude au sujet de l’escadre anglaise ; il se déchaîne contre l’empereur ; 215, 216 ; s’élève sans ménagement contre le régent, 216, 217 ; se plaint des fautes que le marquis de Lede a faites dans son expédition, 217 ; reproche au duc de Savoie de n’avoir songé qu’à tromper le roi d’Espagne, 218 ; consulte Cellamare sur les mesures à prendre pour avoir sur pied en Espagne huit ou dix mille hommes de troupes étrangères ; change de conduite à l’égard de Rome lorsqu’il craint que la suite de l’expédition de Sicile ne réponde pas à ses espérances ; ses ordres au cardinal Acquaviva, 219 ; ses instances pour les bulles de Séville, 221 ; sa conduite et ses discours au comte Stanhope, 234 ; sa dispute avec Riperda sur un présent du roi d’Angleterre, 235 ; A quelles conditions il offre l’accession du roi d’Espagne au traité de la quadruple alliance, 238 ; ses motifs pour empêcher l’ambassadeur de France de quitter Madrid, XVII, 102 ; son emportement lorsqu’il apprend qu’il est hors d’Espagne, 102, 103 ; entreprend de fortifier le port du Passage ; en fait le dépôt principal de construction pour l’Océan, 195 ; son plan politique, 351 ; il reçoit un billet du roi qui lui ordonne de se retirer à l’instant et de sortir d’Espagne en deux fois vingt-quatre heures ; il est arrêté en chemin et rend avec beaucoup de peine le testament de Charles II et des papiers importants, 354 ; joie universelle en Espagne, en Italie, à Vienne et à Londres, 354, 355 ; comment il traverse le midi de la France ; il débarque sur les côtes de Gênes, est longtemps errant et caché, 356 ; sa rage, son désespoir ; ses deux lettres au régent, 356 ; motif de sa rage et de son désespoir, 357, 358 ; il est appelé à Rome pour assister au conclave, XVIII, 144 ; loue un palais magnifique dans cette ville, après l’élection du pape ; devient ensuite légat à Ferrare, 145.

ALBERT (le duc d’), colonel de dragons-Dauphin, se déguise en batelier et entre dans Namur en passant la Meuse à la nage, I, 273 ; accusé de duel et n’ayant pas voulu se constituer prisonnier à la Conciergerie, il est cassé de sa charge ; malgré le crédit de Mme de Chevreuse il ne peut être rétabli, II, 424 ; quelle est la cause de son duel, 424 ; il s’attache au service de Bavière ; est présenté au roi en allant servir en Espagne, IV, 299 ; envoie à M. de Bouillon, son père, son blanc-signé pour terminer leur procès comme il lui plaira ; cet envoi remet la paix dans la famille, V, 146.

ALBERT (le comte d’) est envoyé par l’électeur de Bavière faire ses remercîments au roi d’Espagne et prendre soin de ses affaires dans ce pays, IX, 314.

ALBRET (le maréchal d’) ; par quoi il s’attire une grande considération ; grand état qu’il mène partout ; ses filles ; il reçoit Mme Scarron qui lui plaît beaucoup, I, 367 ; devient son meilleur ami et son conseil quand elle est maîtresse du roi ; marie Mlle Pons à M. Sublet et obtient pour son mari la charge de grand louvetier, 368.

ALBRET (le duc d’), fils aîné de M. de Bouillon, épouse la fille de M. de La Trémoille, I, 305 ; sa dispute avec son père au sujet d’un testament du maréchal de Bouillon ; éclat qu’elle fait à la cour où tout le monde lui tourne le dos, II, 175 ; il obtient le gouvernement d’Auvergne sur la démission de M. de Bouillon et un brevet de retenue de 100 000 écus, XV, 40 ; obtient une augmentation d’appointements et une de brevet de retenue de 100 000 livres, 266 ; épouse en secondes noces Mlle de Culant, malgré la famille Louvois et par la protection du prince de Conti, soutenu des ordres du régent, 339 ; refait son mariage suivant l’arrêt du conseil de régence ; le mariage se célèbre chez Caumartin, conseiller d’État, XVII, 184 ; sa nouvelle épouse meurt en couches, 218 ; il se marie une troisième fois à Mlle de Gordes de la maison de Simiane ; perd cette troisième femme au bout de deux ans, XVIII, 2 ; épouse en quatrièmes noces une fille du comte d’Harcourt-Lorraine ; prend lui-même le nom de prince de Guise, 2 ; marie son fils aîné, le prince de Turenne, à la seconde fille du prince Jacques Sobieski ; le prince de Turenne étant mort douze jours après son mariage, le duc d’Albret marie son second fils à la veuve, XX, 23 ; ce mariage n’est pas heureux, 24.

ALBRET (la duchesse d’) obtient, peu de temps avant sa mort, de M. le duc d’Orléans, la survivance de grand chambellan pour son fils aîné et celle de premier gentilhomme de la chambre pour son neveu ; caractère de cette dame, XIV, 194.

ALBRET (bâtards d’), leur généalogie, XI, 50 et suiv. ; en qui finit cette bâtardise, 50 ; fils légitimes de Henri dit d’Albret baron de Miossens ; Alexandre d’Albret comte de Marennes, 52 ; le maréchal d’Albret, 52 ; M. de Miossens, 53.

ALBUQUERQUE (le duc d’), vice-roi du Mexique, envoie un vaisseau chargé d’argent pour le roi d’Espagne et pour les Espagnols ; ce vaisseau arrive à Brest, V, 341 ; grand d’Espagne ; son extérieur grossier ; son caractère ; sa richesse ; historique sur les ducs d’Albuquerque, Bertrand La Cueva, XVIII, 367 et suiv.

ALDOBRANDINI, nonce à Madrid ; son extérieur ; son caractère ; il devient cardinal et meurt bientôt après, XIX, 52.

ALDOVRANDI, nonce du pape en Espagne, profite de l’ambition du ministre Albéroni et du confesseur Daubenton pour avancer peu à peu les affaires de son maître, XIII, 388 ; comment il est trompé par Albéroni, 444 ; malgré cette tromperie, il s’offre d’aller lui-même à Rome aplanir les difficultés qui arrêtent l’accommodement des deux cours ; il part subitement avec un projet d’Albéroni pour donner l’année suivante un plus grand secours au pape, 453 ; il ne trouve pas à Rome ce qu’il espérait ; pourquoi, 456 ; contenu du mémoire dont il est porteur, 458 ; Aldovrandi, par son adresse et ses amis, parvient à se faire écouter du pape et se le rend favorable ; mais ne peut obtenir d’être renvoyé promptement en Espagne, XIV, 77 ; fait valoir au pape le caractère d’Albéroni ; dans quel but, 84 ; obtient de Sa Sainteté l’assurance du chapeau pour ce ministre, 86 ; est renvoyé en Espagne avec une instruction fort singulière et des brefs qui accordent au roi d’Espagne une imposition annuelle sur les biens ecclésiastiques, 224, 225 ; il fait part au duc de Parme des instructions dont il est chargé ; ce qu’ils conviennent ensemble à ce sujet, 233 ; il propose à ce prince de commettre quelques personnes d’autorité à Rome pour y solliciter la promotion d’Albéroni, 234 ; il arrive à l’Escurial ; comment il y est reçu, XV, 16 ; signe avec Albéroni l’accommodement entre les cours de Rome et de Madrid, 67 ; colère du pape contre lui, 76 ; ses inquiétudes à cet égard ; ses craintes au sujet de la flotte d’Espagne, 77 ; il sert Albéroni à Rome en tâchant d’y persuader que l’entreprise regarde Oran, 80 ; sa docilité aux volontés d’Albéroni, 161 ; il tâche de persuader au pape que la conquête de la Sardaigne peut devenir un moyen de paix par les offices de la France et de l’Angleterre, 161 ; il cherche à faire sa cour au pape en engageant les évêques d’Espagne d’accepter la constitution, 182 ; est blâmé à Rome de cette démarche ; reçoit ordre de détruire son propre ouvrage ; griefs du pape contre lui, 192 ; il travaille à rapprocher les cours de Rome et d’Espagne. 215 ; cherche à excuser sa conduite pour l’acceptation de la Constitution, 215 ; pourquoi il continue et même redouble ses instances pour la faire approuver, 370 ; son adresse pour servir Albéroni auprès du pape, 411 ; il ne cesse d’exalter ses bonnes intentions, 446 ; motifs qu’il fait valoir pour l’obtention des bulles de Séville, 446 ; effrayé ou feignant de l’être de la décision du conseil de Castille à ce sujet, il tente de nouveaux efforts auprès du pape, XVI, 18 ; l’avertit de prendre ses précautions contre les troupes d’Espagne, 77 ; et que le roi vient de mettre en séquestre les revenus des églises de Séville et de Malaga, 78 ; avant le départ de la flotte d’Espagne il s’efforce de persuader au pape que les intentions d’Albéroni sont bonnes ; mais lorsque la flotte est partie il change de sentiments et de discours, 117 ; sa situation difficile ; il écrit à Albéroni pour lui représenter les raisons qu’a eues le pape de refuser les bulles de Séville, 146 ; ses plaintes à la cour de Rome ; malgré la sagesse de ses conseils, Rome et Madrid font tomber sur lui la haine de la rupture entre les deux cours, 146 ; il est gardé à vue, 148 ; est accusé par Albéroni de s’être réconcilié avec la cour de Vienne, 149 ; est arrêté, 150 ; avertit les évêques d’Espagne que le pape suspend toutes les grâces qu’il a accordées au roi, 179 ; représente vivement au pape les inconvénients d’une rupture et l’embarras où il se jette par les engagements qu’il vient de prendre, 182.

ALÈGRE (le marquis d’), maréchal de camp, force dans le bois d’Hagenbach un grand retranchement d’où il chasse le général Soyer, I, 202 ; rend Bonn, après trois semaines de siége, IV, 131 ; est fait prisonnier à l’attaque des lignes entre Lave et Heylesem, V, 35 ; obtient une des trois lieutenances générales du Languedoc, 328 ; donne sa fille à Maillebois avec sa lieutenance générale du Languedoc ; le roi accorde 200 000 livres, X, 305 ; est nommé à l’ambassade d’Angleterre, XI, 248 ; est gouverneur des trois évêchés, XX, 391.

ALÈGRE (Mme d’), marie sa fille avec M. Rupelmonde, colonel flamand au service d’Espagne ; elle fait arborer à son gendre le manteau ducal ; caractère de sa fille, IV, 419 ; Mme d’Alègre va faire à M. de Saint-Simon des demi-confidences touchant le régent ; détails curieux à ce sujet, XV, 154 et suiv. ; va lui donner de nouveaux avis, après la tenue du lit de justice, XVII, 31 ; elle meurt à 65 ans ; son caractère, XIX, 449.

ALENÇON (Mlle d’), épouse du dernier duc de Guise, et fille du frère de Louis XIII, a beaucoup à souffrir de Mlle de Montpensier ; Mlle de Guise la marie avec son neveu, I, 317 ; tous les honneurs dus à une petite-fille de France lui sont conservés ; M. de Guise n’a qu’un pliant devant sa femme ; piété et bonnes œuvres de cette princesse ; elle tient fort à son rang, 318 ; sa mort, ses dernières dispositions concernant sa sépulture, 319.

ALEXANDRE (don), frère du cardinal Albani, neveu du pape, passe pour l’espion secret des Espagnols dans l’intérieur de son oncle et pour avoir reçu d’eux 25,000 pistoles, XV, 222.

ALINCOURT, second fils du duc de Villeroy, épouse la fille de la maréchale de Boufflers, XVIII, 48.

ALLEMAND (D’), gentilhomme de Périgord ; son caractère ; son mérite, son projet de taille proportionnelle ; sa mort, XVII, 399. Voy. Taille propor tionnelle.

ALLEURS (Des), est nommé ambassadeur à Berlin, II, 49 ; de capitaine aux gardes il devient lieutenant général et grand’croix de Saint-Louis ; sa valeur, son esprit, sa finesse ; son mariage avec Mlle de Lutzembourg, 50 ; est envoyé secrètement auprès de Ragotzi, chef des mécontents de Hongrie, IV, 373.

ALLIANCE (Traité de la quadruple), négocié à Londres ; il est signé d’abord dans cette ville, puis à Vienne et à la Haye ; quel en est l’objet apparent, XVI, 226 ; quel intérêt particulier en était le ressort, 227 ; réflexions sur l’état politique de l’Europe quand il fut négocié ou conclu, et sur les véritables intérêts qui devaient diriger la conduite de la France, 243-252.

ALLUYE (la marquise d’), Bénigne de Meaux du Fouilloux, meurt au Palais-Royal à l’âge de plus de 80 ans sa famille ; son amitié pour Mme la comtesse de Soissons ; ses intrigues de galanterie, XVII, 471 ; son caractère ; son genre de vie ; sa discrétion, 472.

ALTAMIRE Osorio y Moscoso (le comte), grand d’Espagne ; historique sur sa maison ; son caractère, XVIII, 448 ; sous le court règne du roi Louis, il gouverne presque tout et rétablit les étiquettes espagnoles ; sa mort, 448, 449.

ALTAMERE (la comtesse), est nommée camarera-mayor de la reine d’Espagne à la place de la princesse des Ursins, XII, 11 ; son caractère, son extérieur, XIX, 26 et suiv.

ALTESSE (le titre d’), abandonné par les rois pour celui de Majesté, fut donné aux fils et aux frères de rois ; à quelle époque, VII, 173 ; quels autres princes l’ont pris et y ont ajouté l’épithète Royale, 174 ; à quelle époque les cadets des maisons souveraines ont pris l’Altesse simple, 175 ; quels princes y ajoutèrent l’épithète Sérénissime, et pourquoi, 176.

ALTHAN (le cardinal d’), est nommé protecteur des affaires de l’empereur à Rome, XVIII, 69.

ALTHAN (le comte d’), grand écuyer et favori de l’empereur, meurt à 43 ans entre les bras de ce prince ; ses obsèques magnifiques ; l’empereur se déclare tuteur de ses enfants, XIX, 310.

AMBOISE (Georges d’), premier ministre de Louis XII ; quel, et fut cependant le meilleur premier ministre et le plus applaudi qu’aient eu nos rois, XIX, 376.

AMBRES (le marquis d’), lieutenant général de Guyenne, meurt à l’âge de 82 ans ; son extérieur ; son caractère, XVIII, 135.

AMELOT, conseiller d’État, est nommé ambassadeur d’Espagne ; son caractère ; ses ambassades précédentes ; il a plusieurs entretiens avec la princesse des Ursins ; reçoit des ordres particuliers du roi et de Mme de Maintenon, IV, 432 ; arrive à Madrid ; est admis à la junte avec toutes les grâces de la reine et l’autorité dans les affaires, V, 22 ; il empêche qu’Orry ne revienne une troisième fois en Espagne ; est en vénération dans ce pays et ménagé par la princesse des Ursins, 202 ; il est rappelé en France, VII, 280, sa belle administration en Espagne ; son arrivée menace un moment tous les ministres de France, 323 ; sa réception à Paris et à la cour est brillante ; il voit les ministres ; paroles que lui adresse le chancelier ; il parle au roi du mariage de sa fille avec Chalais, fils du frère du premier mari de la princesse des Ursins, et de la grandesse pour son gendre futur ; est civilement éconduit deux fois ; témoigne son mécontentement, 335 ; tombe en disgrâce parce qu’il passe pour janséniste, 336 ; est redemandé en Espagne, VIII, 442 ; il obtient pour son fils la charge de président à mortier, IX, 413 ; marie sa fille à l’aîné des Tavannes, X, 27 ; est nommé ambassadeur à Rome pour demander au pape la tenue d’un concile national, XI, 241 ; reçoit 10 000 écus pour son voyage, 250 ; revient à Paris sans avoir rien obtenu de la cour de Rome ; sa conversation avec le pape sur la constitution ; aveu remarquable de Sa Sainteté, XIII, 190 ; il est nommé président d’un conseil de commerce, 192.

AMENZAGA, lieutenant des gardes du corps du roi d’Espagne, commandant le détachement qui’accompagne la princesse de Parme se rendant à Guadalajara, reçoit l’ordre de cette princesse d’arrêter Mme des Ursins, XII, 5 ; il veut lui représenter qu’il n’y a que le roi d’Espagne qui ait le droit qu’elle veut prendre ; la nouvelle reine lui demande fièrement s’il n’a pas un ordre du roi de lui obéir en tout, et il obéit, 5.

AMIENS (le vidame d’), second fils du duc de Chevreuse, est marié avec l’aînée des filles du marquis de Lavardin et de la sœur du duc et du cardinal de Noailles ; pourquoi les Noailles se pressent de faire ce mariage, IV, 237 et suiv. ; par son courage et sa présence d’esprit, il sauve seul une partie considérable de l’armée à la bataille d’Audenarde, VI, 316 ; est déclaré duc et pair de Chaulnes, X, 14 ; sa réception plaisante au parlement, 15.

AMIRANTE DE CASTILLE, est nommé ambassadeur en France, III, 402 ; ses grands et longs préparatifs ; en approchant de la Navarre, il disparaît et passe en Portugal, 435 ; tombe dans un discrédit total ; pourquoi, IV, 257 ; meurt délaissé et méprisé, V, 22.

AMPOULE (Sainte-). Barons otages de la Sainte-Ampoule, XIX, 410, 411.

ANCENIS (le marquis d’), est blessé au combat d’Audenarde, VI, 318.

ANCENIS (le duc d’), fils du duc de Charost, arrête Mme du Maine dans sa maison, rue Saint-Honoré, et la conduit jusqu’à Essonne, XVII, 98.

ANCÉZUNE, fils de Caderousse et de Mlle d’Oraison, épouse une des filles de Torcy ; sa paresse et celle de son père, XII, 13 ; après avoir servi, il se jette à Sceaux où il est un des tenants de Mme du Maine ; son impuissance ; extérieur et caractère de sa femme, 14.

ANGENNES (D’) meurt de la petite vérole, fort regretté des dames et des gens du bel air, XIV, 51.

ANGERVILLIERS, intendant d’Alsace, puis de Paris, est fait conseiller d’Etat en expectative, XVII, 380.

ANGLETERRE. L’expérience de plusieurs siècles doit avoir appris que cette puissance est ennemie de la France en tout, XVI, 271 ; comment et par qui elle est parvenue à détruire la marine de cette dernière, 273.

ANGOULÊME (la duchesse d’), veuve du duc d’Angoulême, bâtard de Charles IX, et sœur d’un page de ce duc, mariée en 1644, meurt en 1713 dans la misère ; son extérieur ; sa vertu, XI, 425 et suiv.

ANHALT (le prince d’), est tué au combat de Cassano, V, 45.

ANJOU (le duc d’), second fils de Monseigneur, est déclaré, par le roi son grand-père, roi d’Espagne, III, 4 ; est traité comme le roi d’Angleterre ; va voir ce roi à Versailles et à Saint-Germain, 37 ; le nonce, les ambassadeurs de Venise et de Savoie, les ministres des princes d’Italie viennent le saluer, 38 ; il prend le grand deuil, 39 ; le parlement en corps et les autres cours viennent le saluer, 40 ; il fait grand d’Espagne de première classe le marquis de Castel-dos-Rios, ambassadeur, et prend la Toison d’or, 41 ; détails sur son départ et sur sa séparation de la famille royale, 41 et suiv. ; il est proclamé à Madrid, aux acclamations de joie universelles, ainsi qu’à Naples, en Sicile et en Sardaigne, 44 ; il arrive à Bayonne où il reçoit les hommages de plusieurs seigneurs espagnols ; se sépare à Saint-Jean de Luz des princes ses frères ; s’embarque sur la Bidassoa ; va coucher à Irun, 71. Voy, Philippe V.

ANLEZY (D’), maréchal de camp, est envoyé par le comte du Bourg au maréchal d’Harcourt avec la nouvelle de la défaite du général Mercy ; est ensuite envoyé au roi, VII, 368 ; reçoit le cordon anmatis-rouge, 369.

ANNE D’AUTRICHE, femme de Louis XIII. Note sur l’aventure de Jarzé avec elle, VI, 458 ; note sur ses relations et sa correspondance avec Mazarin, XII, 480 et suiv.

ANNE (la princesse), belle-sœur du roi Guillaume et épouse du prince Georges de Danemark, est proclamée reine d’Angleterre ; elle proclame son mari grand amiral et généralissime, III, 397 ; sa conduite sage et modérée après que l’expédition du roi Jacques III a avorté, lui attache tous les cœurs, VI, 200 ; elle meurt à 53 ans ; son dessein présumé de faire en sorte que son frère lui succédât ; son amitié pour le roi de France, XI, 159.

ANTIN (D’), fils légitime de Mme de Montespan, pour obtenir une augmentation de 12 000 livres par an, promet à sa mère et fait dire au roi par M. le comte de Toulouse qu’il ne jouera de sa vie ; ne peut tenir sa promesse et se remet à jouer, III, 6 ; à la mort de son père, M. de Montespan, il écrit au roi pour lui demander de faire examiner ses prétentions à la dignité de duc d’Épernon, III, 338 ; aspire à l’ambassade de Rome, V, 103 ; jaloux de la préférence donnée à Saint-Simon, il travaille à lui nuire au près du roi et de Monseigneur, 112, 113 ; arrive à Bourbon au moment où Mme de Montespan sa mère est près de mourir ; paroles qu’elle lui adresse ; ordres qu’il donne pour les funérailles de sa mère, VI, 47 ; sentiments qu’il éprouve dans cette circonstance ; son caractère ; sa beauté ; ses agréments ; il sacrifie tout à son ambition ; son habileté dans l’art du courtisan, 49 ; son mariage ; son état de maison ; son bonheur au jeu ; sa servitude pour les enfants naturels de sa mère, 50 ; sa poltronnerie ; comment il supporte les railleries qu’on lui fait sur ce défaut, 51 ; ses talents pour la guerre ; sa capacité pour toutes sortes d’affaires, 53 ; son deuil à la mort de sa mère, 54 ; il est vivement soupçonné d’avoir supprimé son testament, 55 ; reçoit le roi et Mme de Maintenon à Petit-Bourg ; détails sur la délicatesse et la profusion qu’il met dans cette réception, 118 ; il fait abattre en une nuit une allée de marronniers sans qu’on s’en aperçoive et sans qu’il en reste aucune trace, 119 ; obtient le gouvernement de l’Orléanais ; sa joie et celle de sa femme, 120 ; il brgue la charge de surintendant des bâtiments, 248 ; l’obtient par le crédit de Mme la Duchesse et de Monseigneur, quoique ce dernier eût rendu témoignage contre sa probité, 249 ; comment il en témoigne sa joie, 250 ; par sa nouvelle charge et par son assiduité il est instruit de toutes les affaires de la guerre et de la cour ; se rend important aux deux partis qui divisent cette dernière, 359 ; est recherché par la duchesse de Bourgogne, lui rend compte de tout ce qu’elle désire, entre dans sa confidence, 360 ; essaye par elle de pénétrer jusque chez Mme de Maintenon, 360 ; aspire à remplacer Chamillart, ou plutôt à entrer dans le conseil, 361 ; comment il répond aux reproches que lui fait Mme la Duchesse de sa liaison avec la duchesse de Bourgogne ; son embarras entre ces deux princesses, 368 ; scène entre lui et le fils de Chamillart dans laquelle il traite fort mal le père et le fils ; il en fait ensuite des excuses, VII, 216 ; il est inscrit un des premiers sur la liste de l’orfévre Launay pour le don de la vaisselle d’argent ; achète à grand marché force porcelaine admirable, enlève deux boutiques de faïence qu’il fait porter pompeusement à Versailles, 227 ; il met Mme la duchesse de Bourgogne au fait de tout ce qui se passe à Meudon contre Chamillart, 234 ; est chargé de toutes les confidences qui tendent à sa perte, 235 ; ses espérances pour le ministère, 244 ; il saisit tout le ridicule de la lettre du maréchal de Boufflers sur la bataille de Malplaquet pour l’obscurcir auprès du roi, 386 ; reçoit l’ordre du roi de faire les honneurs à l’électeur de Bavière ; mène ce prince dîner chez Torcy, 397 ; lui donne à souper et à jouer à Paris et à Versailles, 398 ; il est chargé par le roi du détail des charges et des biens du jeune M. le Duc, VIII, 121, et d’avoir l’œil sur sa conduite ; travaille plusieurs fois avec le roi à la réforme de beau coup d’abus et de pillages que feu M. le Duc avait projetée dans la maison du roi, 141 ; ayant deviné ou appris par Monseigneur la résolution du roi de ma rier le duc de Berry avec Mademoiselle, il veut se faire un mérite d’en hâter la déclaration, 283 et suiv ; il envoie un laquais à Saint-Cloud avertir M. le duc et Mme la duchesse d’Orléans que le roi, Monseigneur et Mgr le duc de Bourgogne ont fait la demande à Madame, 284 ; il prétend à la dignité de duc et pair d’Épernon ; ruse et artifice de son discours au roi à ce sujet ; il obtient la permission d’intenter un procès, IX, 46 et suiv. ; en informe les maréchaux de Boufflers et d’Harcourt ; ses respects envers eux, 49 ; réponse qu’ils lui font, 50 ; dans quels termes il est avec d’autres ducs, 53 ; comment il apprend qu’il y a une opposition dressée et signée contre lui, 55 et suiv. ; il essaye de ralentir les mesures qu’il voit prises en employant l’autorité du roi ; honnêteté excessive qu’il témoigne à Saint-Simon, 57 ; la déclaration de neutralité du roi le déconcerte et fait changer de face à l’affaire ; ses fausses prétentions ; son manége pour les faire prévaloir découvert, 65 ; rôle de courtisan qu’il joue dans le procès de la succession de M. le Prince ; il fait savoir au roi, le premier, le jugement qui intervient, 80 ; ses prétentions à la pairie en font naître une foule d’autres semblables, 184 ; il est effrayé de la tournure que prend son affaire, 186 ; trait hardi de courtisan raffiné de sa part ; il demande au roi qu’il veuille bien lui accorder comme grâce ce qu’il peut espérer d’obtenir de la justice du parlement, 205 ; il est déclaré et reçu duc et pair, 262 ; ose prier le maréchal de Boufflers d’être un de ses témoins, 262 ; changements de sa position à la cour depuis la mort de Monseigneur ; il recherche le Dauphin et la Dauphine ; songe à entrer dans le conseil, 227 et suiv. ; lit à M. du Maine et au roi un mémoire des ducs sur l’affaire du bonnet ; l’envoie au premier président, en le priant de le corriger s’il y trouve quel que chose qui paraisse le mériter, XI, 387 ; écrit au premier président pour se plaindre de sa conduite et pour justifier le mémoire des ducs, 392 et suiv. ; va lui faire visite avec le duc de Noailles ; comment ils reçoivent des propositions nouvelles du premier président, 393 et suiv. ; d’Antin et les autres ducs commencent à être détrompés sur ses bonnes intentions, 398 ; grand dîner donné chez d’Antin à plusieurs ducs et où le premier président et le président Maisons sont invités, 399 ; ce qui s’y passe ; le premier président ne s’y rend point sous prétexte d’incommodité, 400 et suiv. ; d’Antin se plaint au roi des lenteurs et des délais du premier président, 405 ; il repousse avec force l’atroce délation que le premier président vient de faire au roi contre les ducs ; établit un parallèle frappant entre eux et le parlement sur la fidélité, l’obéissance et l’attachement au roi, 413 ; rend compte aux ducs de ce que le roi l’a autorisé à les informer ; union des ducs contre le premier président, 413 ; d’Antin dit aux ducs que le roi après avoir écouté Mme la Princesse lui a déclaré qu’il ne veut plus entendre parler du bonnet, 426 ; est nommé chef du conseil des affaires du dedans, XIII, 154 ; est nommé surintendant des bâtiments, 319 ; il marie son second fils à la fille unique de Vertamont, premier président du grand conseil, riche à plusieurs millions et encore plus avare, 336 ; obtient pour son fils aîné la survivance de son gouvernement d’Orléanais, et pour le second, celle de sa lieutenance générale d’Alsace, XV, 345.

APANAGE. Tout apanage n’est pas pairie, mais toute pairie est essentielle ment apanage ; preuves historiques ; lettres de Philippe le Bel au pape sur l’évêché de Laon ; déclaration de Louis XI sur l’érection d’Angoulême ; érection du duché-pairie d’Uzès, XI, 296 et suiv. ; en quoi consiste l’apanage, 300 ; quel éclat il répand sur celui qui le possède, 301.

APPARTEMENT chez le roi. Ce qu’on appelait ainsi, I, 22.

APRES-SOUPÉE DU ROI. Comment elle était composée et se passait, VIII, 132 et suiv.

AQUAVIVA (le cardinal), chargé des affaires du roi d’Espagne à Rome, a ordre d’aller faire la demande de la princesse de Parme et de la voir épouser, XI, 223 ; est reçu avec de grands honneurs et une grande magnificence, 223 ; s’abandonne aux volontés d’Albéroni, XIII, 129 ; est chargé à Rome du soin des affaires d’Espagne, XIV, 60 ; obtient du pape la promesse du chapeau pour Albéroni, 242 ; une aventure de sbires à Rome manque de faire rétracter la promesse du pape, 87 ; comment l’affaire s’arrange, 88, Acquaviva s’en sert pour lui-même et pour Albéroni, 89 ; pourquoi il rompt tout commerce avec le cardinal de Noailles, 90 ; exhorte Albéroni à presser l’envoi du secours promis pour avancer son chapeau, 125 ; il propose à Albéroni pour hâter sa proposition de demander Alexandre Albani, neveu du pape, pour venir à Madrid terminer les différends des deux cours ; assure que le cardinal del Giudice traite secrètement avec la princesse des Ursins, sans doute pour prendre la reine d’Espagne, etc, 149 ; conseille au roi d’Espagne de se faire remettre les brefs que lui porte Aldovrandi, avant de l’admettre comme nonce, 225 ; ne cesse de l’exhorter de former une liaison étroite avec le pape pour le bien de la religion, 232 ; il défend auprès du pape le nonce Aldovrandi ; le presse de faire Albéroni cardinal, XV, 77 et suiv. ; lui assure que l’Espagne bornera ses conquêtes à la Sardaigne s’il peut promettre que l’empereur observera exactement la neutralité d’Italie, 116 ; sollicite le roi d’Espagne de profiter du désordre et de la consternation où sont les Allemands du royaume de Naples, d’envoyer une forte escadre en Italie et une puissante armée ; lui conseille, s’il n’est pas en état de secourir les princes d’Italie et qu’il veuille faire la paix avec l’empereur, de recourir à la médiation de la France et de l’Angleterre, mais de ne point compter sur les offices du pape, 185 : il presse le souverain pontife de répondre enfin au roi d’Espagne sur la médiation qu’il lui a offerte ; son entretien avec Alamani, secrétaire des chiffres, à ce sujet ; reproches qu’il lui fait, 194 ; il est instruit des mouvements inutiles qui se font dans le royaume de Naples, 195 ; adresse au pape un mémoire pour réfuter les prétextes du refus de Sa Sainteté de délivrer les bulles de l’archevêché de Séville, 408 ; fait à cet égard une protestation, 409 ; sa querelle avec le gouverneur de Rome ; à quelle occasion, 410 ; ses accusations contre del Giudice, 412 ; il insiste auprès du pape sur l’envoi des bulles de Séville au cardinal Albéroni, 447 ; comment il se voit obligé d’exécuter les ordres qu’il a reçus de Madrid, de rompre ouvertement avec la cour de Rome, XVI, 118 ; comment il suscite et fait retomber toute la vengeance de l’empereur sur la famille des Giudice, 121.

ARAGON (gouvernement d’). En quoi il diffère de celui de Castille ; autorité des cortès ou des états généraux, V, 417 ; attributions du chef du tribunal suprême d’Aragon, 417 ; Philippe V supprime tous les droits et prérogatives de ce royaume et le met sur le même pied que la Castille, 418.

ARANDA Rocafull (le comte), grand d’Espagne ; histoire de sa maison, XVIII, 449.

ARANJUEZ ; avenues, château, jardin, XIX, 209 ; parc rempli de cerfs, de daims et de sangliers, 220 ; la montagne et la mer, petite hauteur remarquable ; vaste ménagerie, 221 ; Aranjuez dange reux à habiter pendant l’été, 221 ; lait de buffle excellent, 222.

ARCHE (le baron d’), commandant de Fribourg, défend cette place avec vigueur ; la rend et se retire au château, XI, 19 ; capitule, 19.

ARCHIDUC (l’) est déclaré roi d’Espagne par l’empereur, IV, 186 ; vient en Hollande où il est reconnu par la république et par plusieurs autres puissances de l’Europe, 199 ; essuie une terrible tempête qui le jette deux fois en Angleterre ; vient en Portugal où il ne trouve aucun secours, 257 ; se rembarque pour la Catalogne ; fait le siége de Barcelone, V, 51 : emporte le mont Joui, 70 ; se rend maître de la place, 70 ; se tient à Saragosse pendant que les armées marchent vers Madrid, 190 ; les rejoint ; perd Ségovie et Cuença ; est poursuivi par Berwick, 190 ; son mariage avec une princesse de Wolfenbüttel est arrêté, 264 ; cette princesse est reconduite à Barcelone, VI, 299 ; l’archiduc joint le comte de Staremberg après la bataille de Saragosse, VIII, 424 ; il entre à Madrid en triomphe ; est proclamé roi par ses troupes ; consternation de la ville ; 428 ; il quitte Madrid et va à Barcelone, 431 ; quitte cette ville pour aller régner en Allemagne ; laisse aux Catalans le comte de Staremberg pour vice-roi et l’archiduchesse pour gage de son retour, X, 2 t ; arrive à Gênes ; comment il y est accueilli, 23 ; voit le duc de Savoie à la chartreuse de Pavie ; apprend son élection comme empereur à Milan où il est reçu avec magnificence ; y donne audience au cardinal Imperiali, légat a latere, 24 ; aux ambassadeurs de Savoie, Venise et Gênes ; se rend à Insprück où le prince Eugène vient le saluer ; froid accueil qu’il lui fait ; causes de son éloignement pour lui, 24 ; il est couronné à Francfort, il écrit aux États généraux une lettre violente et pressante pour les détourner de la paix, 60 ; est couronné roi de Hongrie à Presbourg, 205. Voy. Charles VI.

ARCHIVES des ministères. Elles furent établies par Louvois, VIII, 369.

ARCO (le comte d’), a la tête coupée pour avoir mal défendu Brisach, IV, 247.

ARCO (le comte d’), maréchal des troupes de Bavière, se retranche dans Donawerth ; y est attaqué ; après une vive résistance se retire à Rhein ; ses talents militaires ; son origine ; quel rang il occupe dans les troupes de France et de Bavière réunies, IV, 292.

ARCO (Mme d’), ancienne maîtresse déclarée de l’électeur de Bavière, meurt à Paris où elle donnait à jouer tant qu’elle pouvait ; sa famille, XIV, 171.

ARCO (le duc del), grand d’Espagne ; son extérieur ; son attachement pour le roi, XVIII, 369, il devient premier écuyer ; Sauve la vie du roi et une autre fois celle de la reine ; devient grand écuyer ; son caractère magnifique ; son esprit sage et juste ; son assiduité auprès du roi, 370 ; va au-devant de Mlle de Montpensier à Cogollos, lui présente une dame et deux cavaliers que la princesse soupçonne avec raison être la reine, le roi et le prince des Asturies, XIX, 119.

ARCOS et BANOS frères, reçoivent ordre du roi d’Espagne d’aller servir en Flandre, pour punition d’un mémoire qu’ils ont présenté, III, 224 ; sont bien traités par le roi de France et admis à baiser Mme la duchesse de Bourgogne, 224 ; savoir et mérite du duc d’Arcos ; il Veut faire la guerre en Aragon, n’y en tend rien, est rappelé à Madrid et fait conseiller d’État, V, 101.—Arcos Ponce de Léon, grand d’Espagne ; historique sur cette maison, XVIII, 371 ; caractère du duc d’Arcos ; son instruction ; caractère et richesse de la duchesse, 372.

ARCOS, Figuerroa y laso de La Vega (le comte los), grand d’Espagne, XVIII, 449.

ARCY (le marquis d’), gouverneur de M. le duc de Chartres ; sa conduite à la guerre et dans le monde ; il est fait chevalier de l’ordre et conseiller d’État d’épée, I, 31 ; montre un grand sang-froid à la bataille de Neerwinden, 95, sa mort ; il est fort regretté de M. le duc de Chartres ; sa vertu, sa capacité, sa valeur, 219.

ARCY (D’), capitaine, puis commandant du château d’Eberbourg, après une très-belle défense, est obligé de rendre cette place au prince Louis de Bade, II, 31.

AREMBERG (le duc) Ligne, grand d’Espagne, XVIII, 372.

ARGENSON, lieutenant de police, brigue la place de premier président du parlement de Paris ; pourquoi le roi ne veut pas la lui donner, V, 385 ; est fait conseiller d’État sans quitter la police ; pendant l’hiver de 1709, il ne laisse entrer de blé dans Paris que sur des billets signés de lui ; les intendants font de même dans leurs généralités, VII, 123 ; il entre dans l’abbaye de Port Royal des Champs avec des escouades du guet et d’archers, et enlève les religieuses, 421 ; interroge le cordelier arrêté par Chalais en Poitou ; instruit M. le duc d’Orléans qu’il n’a rien trouvé dans ses interrogatoires qui le regarde, et lui fait part des services qu’il lui rend là-dessus auprès du roi, X, 197 ; est indiqué au régent pour les finances et les sceaux ; son caractère ; sa capacité ; son habileté dans la police, XV, 255 ; sa conduite dans les affaires de la constitution, 256 ; sa conférence chez Saint-Simon qui le décide à accepter les deux places, 258 et suiv. ; est déclaré garde des sceaux et président des finances ; prête serment, 260 ; en informe Saint-Simon par une lettre, 261 ; sa conférence chez ce dernier avec le cardinal de Noailles ; ce qui s’y passe, 297 ; son genre de vie ; il travaille à toutes les heures de nuit et de jour, donne des audiences de même, 308 et suiv. ; il dirige les finances seul avec Law, 309 ; obtient le tabouret pour sa femme, 310 ; sa réponse ferme aux remontrances du parlement sur l’édit des monnaies, XVI, 285 ; il se lie avec l’abbé Dubois, Law et M. le Duc pour culbuter M. du Maine et réprimer les entreprises du parlement, 431 ; sa conduite au lit de justice, 417 (voy. Lit de justice) ; il marie son second fils à la fille du président Larcher ; perd sa femme de la petite vérole ; fait ses deux fils conseillers d’État malgré leur jeunesse, XVII, 219 ; sa lutte avec Law ; il lui cède les finances et reste garde des sceaux, 379, 380 ; il fait passer sur la tête de son fils aîné sa charge de chancelier de l’ordre du Saint-Esprit et lui fait donner l’intendance de Maubeuge ; fait son fils cadet lieutenant de police, 380 ; sa conduite adroite contre Law, XVIII, 6, 7 ; le régent lui envoie redemander les sceaux ; il se retire dans un couvent de filles au faubourg Saint Antoine, 19, 20 ; son amitié pour Mme de Veni qui en était la supérieure, 20 ; sa mort ; son caractère ; son esprit, 157.

ARGENSON (D’), frère du lieutenant de police, passe de l’évêché de Dol à l’archevêché d’Embrun, XII, 453 ; puis à celui de Bordeaux, XVII, 190.

ARGENSON (D’), fils du lieutenant de police. Extraits des mémoires inédits du marquis d’Argenson, XIX, 476 ; XV, 461 et ailleurs.

ARGENTON (Mme d’) présente au duc d’Orléans les frères Eustache Conflans, surnommés d’Armentières et devient la cause de leur fortune, VI, 446 ; Mlle Chausseraye lui annonce que M. le duc d’Orléans la quitte ; elle demande à se retirer à l’abbaye de Gomerfontaine ; elle écrit à M. le duc d’Orléans et à Mme de Ventadour à ce sujet ; sa de mande est refusée par Mme de Mainte non, VIII, 68 ; s’en va demeurer chez son père à Pont-Saint-Maxence ; discours divers sur cette retraite, 70 ; elle épouse secrètement le chevalier d’Oppède qui la traite avec beaucoup de rudesse, XV, 139.

ARGOUGES (D’), petit-fils de Pelletier, est nommé lieutenant civil à l’âge de 26 ans, à la prière de son grand-père, VIII, 415.

ARGYLE (le duc d’), général des troupes d’Angleterre en Catalogne, reçoit ordre de les ramener dans l’île, X, 60.

ARIAS (don Manuel), gouverneur du conseil de Castille, est nommé par le testament du roi membre de la junte qui doit gouverner en attendant le successeur, III, 30 ; quitte les affaires et se dispose à se retirer dans son archevêché de Séville, IV, 179 ; est retenu par l’autorité du roi pour être membre d’une nouvelle junte, sa capacité et son crédit embarrassent la princesse des Ursins, 209 ; est nommé cardinal, X, 306 ; meurt assez vieux dans son archevêché ; son éloge, XV, 151.

ARION (le duc) Sotomayor y Zuniga, grand d’Espagne ; ses emplois à la cour ; il fut vice-roi du Mexique, XVIII, 372. Voy. Valero (le marquis de).

ARIZZA Palasos (le marquis d’) grand d’Espagne, XVIII, 421.

ARLING, colonel d’infanterie, est fait brigadier pour avoir bien secondé le commandant Peri dans son projet de sortir d’Haguenau avec la garnison saine et sauve, V, 40 ; est nommé capitaine des gardes de Madame, XIII, 255.

ARMAGNAC (le duc d’), grand écuyer, sur la proposition que lui fait le roi de marier sa fille au cardinal de Médicis, supplie Sa Majesté de trouver bon qu’il la consulte ; dit ensuite au roi que Mlle d’Armagnac préfère l’honneur de rester sa sujette aux plus grandes fortunes étrangères, V, 164 ; trait de brutalité de sa part envers la grande-duchesse, VI, 2 ; il représente avec force au roi l’injustice que le duc de Lorraine lui fait, à lui et à son fils, en déclarant M. de Vaudemont souverain de Commercy et l’aîné après ses enfants, 22 ; ne peut pardonner à M. de Vaudemont, surtout à cause de son fils Camille, dont la situation en Lorraine n’est plus la même, 24 ; à la mort de sa femme, il reçoit ordre du roi d’aller avec ses enfants en manteau chez les princes et princesses du sang, et d’y faire aller ses filles en mante ; nouvelle usurpation des princes du sang ; comment elle est amenée, 148 et suiv. ; M. d’Armagnac recherche inutilement Mme de Châteauthiers, dame d’atours de Madame ; les motifs qui le font refuser par cette dame lui inspirent une plus grande estime pour elle, 150 ; ses procédés généreux en faveur de ses nièces, VII, 198 ; comment il obtient du roi une pension de 30 000 livres pour Mlle d’Armagnac sa sœur, X, 304 ; obtient pour son fils un brevet de retenue de 1 000 000 livres sur sa charge et la survivance du gouvernement de Picardie du duc d’Elbeuf, XIII, 184 ; sa contestation avec le premier écuyer Beringhen, au sujet de la dépouille de la petite écurie, 207 ; son caractère, 208 ; raisons qu’il fait valoir dans un mémoire, 21o ; le conseil de régence décide contre lui, 221 ; son dépit ; il obtient du régent l’autorisation de faire ses protestations, 226 : suite de cette affaire sous le ministère de M. le Duc, 226 ; M. d’Armagnac importune le régent de ses tentatives et de ses entreprises de fait, XV, 129 ; il meurt à l’abbaye de Royaumont ; sa longue faveur auprès du feu roi ; à quoi il la dut, 337 ; son caractère ; sa brutalité ; sa gourmandise ; son honneur ; sa générosité, 338.

ARMAGNAC (Mme d’), prétend le pas sur Mme de Saint-Simon ; détails à ce sujet, II, 239 ; meurt peu regrettée ; son extérieur ; sa mise habituelle ; son caractère impérieux et altier ; le roi ne la souffrait qu’avec peine ; son despotisme domestique, VI, 146 ; elle fait enfermer son fils, l’abbé de Lorraine, à Saint Lazare, 147.

ARMAGNAC (Mlle d’), fille de M. le Grand, refuse d’épouser le cardinal de Médicis, V, 164.

ARMAGNAC (l’abbé d’) meurt à 30 ans de la petite vérole, à Monaco ; ses mœurs ; ses abbayes, X, 266.

ARMENDARIZ, lieutenant général espagnol ; son esprit ; son caractère ; il est nommé vice-voi du Pérou, XIX, 21.

ARMENONVILLE, intendant des finances, en est nommé un des directeurs ; son caractère ; par qui il est protégé, III, 189 ; donne un souper magnifique à Mme la duchesse de Bourgogne à sa maison de la Muette ; Mme Armenonville sert la duchesse debout derrière elle ; les dames de robe les plus distinguées ne se mettent jamais à table avec les princesses du sang, VI, 114 ; son mari perd sa place de directeur des finances qui est supprimée ; obtient une pension de 12 000 livres et la charge nouvelle de capitaine du bois de Boulogne ; est réduit à la fonction de simple conseiller d’État en semestre ; comment il supporte ce changement de fortune, 175 ; par le crédit de Saint-Simon, il obtient du régent la charge de secrétaire d’État des affaires étrangères, mais sans fonctions, XIV, 23 ; gagne au conseil de régence son procès contre les conseillers d’État, vend la Muette à la duchesse de Berry ; quels avantages lui sont faits, 111 ; est nommé président d’une chambre établie aux Grands-Augustins pour juger en dernier ressort quantité de procès restés en arrière ; s’acquiert beaucoup d’honneur ainsi que la chambre qu’il préside, XVIII, 76 ; obtient pour son fils la survivance de sa charge de secrétaire d’État, 185 ; est nommé garde des sceaux, XIX, 312.

ARMENONVILLE (Mme d’), meurt de la petite vérole, XIV, 107.

ARMENTIERES (D’), maître de la garde robe de M. le duc d’Orléans, épouse la fille cadette de Mme de Jussac ; sa généalogie ; sa fortune et celle de ses frères, VI, 445 et suiv. ; il devient premier gentilhomme de la chambre de M. le duc d’Orléans, et son frère Conflans maître de la garde-robe 446 ; voir aussi X, 182 et suiv. ; il meurt assez jeune d’une longue maladie ; son frère Conflans lui succède dans sa charge, 450.

ARMENTIÈRES (le marquis d’) épouse la fille unique d’Aubigny, écuyer de la princesse des Ursins, X, 6, 184.

ARMENTIERES (Mlle d’) meurt à 80 ans ; son mérite ; son esprit ; sa fortune diverse : elle laisse l’usufruit de son bien à la duchesse du Lude et une pension de 4 000 livres à la duchesse d’Orval, son amie ; sa famille, X, 180 et suiv.

ARNAUD, chirurgien domestique du duc Claude de Saint-Simon, se rend célèbre et riche par l’opération des descentes ; il fait une double opération à un jeune abbé débauché et le guérit malgré lui, I, 60.

ARNAUD (l’abbé), frère de Pomponne et neveu du fameux Arnaud, meurt dans la retraite, II, 223.

ARNOULD (Mme), sa vie romanesque : sa laideur ; comment elle se fait épouser par M. Arnould, intendant de marine à Marseille ; son intimité et son commerce secret avec Mme de Maintenon, II, 291 ; ce qu’on débite d’elle dans le public sur le voyage du maréchal de Salon à Versailles, 291.

AROUET (depuis Voltaire), fils du notaire de MM. de Saint-Simon, est exilé et envoyé à Tulle pour des vers satiriques et impudents, XIII, 436 ; est mis à la Bastille pour des vers très-effrontés, XIV, 69.

ARPAJON (le marquis d’), lieutenant général en Espagne, est honoré de l’ordre de la Toison d’or, X, 7 ; obtient 1000 écus de pension, XII, 591 ; épouse une fille de Montargis, garde du trésor royal, 4.

ARPAJON (la duchesse d’), sa vertu, sa bonne conduite ; pourquoi elle est amenée à Paris ; est nommée tout à coup dame d’honneur de Mme la Dauphine ; par qui, I, 357 ; pourquoi elle n’est pas ensuite nommée dame d’honneur de Mme la duchesse de Bourgogne ; son dépit, malgré ce que le roi et Mme de Maintenon font pour la consoler ; sa mort, 358.

ARPAJON (Mme d’), est choisie par Mme la duchesse de Berry pour une de ses dames ; son extérieur ; sa richesse ; sa naissance ; son caractère, XV, 150.

ARQUIEN (le marquis d’), père de la reine de Pologne, est fait chevalier de l’ordre du Saint-Esprit, I, 117 ; son nom, sa naissance ; par qui il est soutenu dans le monde ; son premier mariage avec Mlle de La Châtre ; il établit trois de ses filles en Pologne, VI, 68 ; comment à l’âge de 22 ans il devient cardinal, 72 ; il se retire à Rome avec sa fille, veuve du roi de Pologne ; sa mort, 73.

ARQUIEN (Mlle d’), comment elle devient reine de Pologne, VI, 68, 69 ; après la mort du roi Jean III, elle veut revenir en France 71 ; pourquoi elle renonce à ce projet ; elle se lie avec la cour de Vienne et avec tous les ennemis de la France, 72 ; se retire à Rome avec son père ; mortifications qu’elle y éprouve, 73 ; voir aussi XI, 119 et suiv. ; elle obtient enfin la permission de revenir en France ; à quelle condition ; elle se retire à Blois, 120 ; y meurt dans l’obscurité, XIII, 330 ; sa petite-fille épouse à Rome le roi Jacques d’Angleterre, 330.

ARROUY (D’), voy. Harouis (D’).

ARTAGNAN, major des gardes françaises, porte au roi la nouvelle de la victoire de Neerwinden et est fait gouverneur d’Arras, I, 99 ; est fait directeur général des troupes en Flandre, 225 ; est nommé pour être Mentor du duc de Bourgogne à l’armée, III, 413 ; prend Diest, V, 36 ; enlève Warneton aux ennemis, VII, 356 ; est fait maréchal de France, 386 ; sa famille, 387 ; par quelles voies il parvient ; il prend le nom de maréchal de Montesquiou, 389 ; se rit de la colère de M. le Duc que ce nouveau nom rend furieux ; retourne en Flandre, 389. Voy. Montesquiou.

ARTAGNAN, achète de Maupertuis la charge de capitaine des mousquetaires gris, XIII, 343.

ASFELD, commandant sur la frontière d’Espagne, pourvoit heureusement, mais avec beaucoup de peine, à la subsistance des troupes, V, 3 ; informe le duc de Berwick de l’arrivée des ennemis et fait des dispositions pour l’attaquer, 330 ; sa bonne conduite au siége de Lérida, 335 ; il rend les plus grands services au siége de Tortose, VI, 304 ; emporte la ville et le château de Denia ; prend Alicante, 433 ; est nommé pour commander à Fribourg et dans le Brisgau, XI, 19 ; fait la conquête de l’île Majorque, XII, 76 ; reçoit la Toison d’or, 76 ; est nommé membre du conseil de guerre, XIII, 151 ; et surintendant des fortifications, 152 ; refuse de servir contre l’Espagne, XVII, 211 ; s’engage seulement de faire voiturer à l’armée tout ce qui sera nécessaire, sans sortir de Bordeaux, 212.

ASSAFETA, première femme de chambre de la reine d’Espagne, son rang, ses fonctions, III, 115.

ASSEMBLÉE de la noblesse en 1649, v, 438 ; quel en fut le but ; à quelle occasion elle eut lieu, XIV, 304 et suiv. ; copie du traité d’union et d’association faite par les seigneurs de la plus haute noblesse du royaume tenue à Paris en 1649, 306 et suiv. ; notes historiques sur plusieurs des signataires de cette pièce, 310 et suiv. ; examen de ce traité, 313 ; conduite des signataires comparée à celle de l’assemblée de la noblesse tenue en 1717 ; différence dans le but et dans les moyens, 314 ; comment se termine celle de 1649, 315 ; arrêt du conseil de régence qui défend celle de 1717, 321 ; notes sur l’assemblée de 1649, 482.

ASSEMBLÉES des Francs, XI, 276 et 458.

ASTORGA y Cespedez (Diego d’), archevêque de Tolède, auparavant évêque de Barcelone ; son extérieur ; son mérite, sa modestie, XV, 216 ; ses grands revemus ; sa dépense ; sa conversation avec M. de Saint-Simon sur l’état d’avilissement où l’épiscopat est réduit en Espagne et sur l’acceptation de la constitution, 217 et suiv. ; il est le premier et l’unique prélat d’Espagne à qui le titre d’Excellence ait été accordé, 414.

ASTURIES (prince des). La naissance de ce prince est annoncée au roi de France ; superbe fête donnée à cette occasion par le duc d’Albe à Paris, VI, 102 ; les cortès lui rendent hommage et lui prêtent serment de fidélité lorsqu’il n’a encore que vingt mois, VI, 210.

ATAREZ Villalpando (le comte), grand d’Espagne, XVIII, 449.

ATHLONE (le comte d’), commandant en chef les Hollandais, meurt de maladie, IV, 131.

ATHLONE (le fils du comte d’) est fait prisonnier près du village de Vive Saint-Éloi, VIII, 362.

ATOCHA (Notre-Dame d’), église de Madrid, en grande dévotion dans le pays ; dans quelles occasions les rois d’Espagne y vont, et comment ils y vont, XVIII, 319 et suiv., XIX, 90 et suiv. ; orgueil et arrogance des moines, 91 et suiv.

ATRI (le duc d’), Acquaviva, capitaine des gardes du corps, grand d’Espagne, XVIII, 372.

ATRISCO (le duc) Sarmiento, grand d’Espagne, XVIII, 373.

AUBENTON (le P.), jésuite, est choisi par le roi pour confesseur de son petit fils le roi d’Espagne ; caractère de ce personnage ; son habileté dans l’art du manége, III, 133 et suiv. ; congédié d’Espagne il passe en Italie où il est assistant français du général des jésuites, IX ; il fait avec Fabroni la constitution Unigenitus, 9 (voy. Unigenitus) ; est rappelé au confessionnal du roi d’Espagne, XII, 37 ; son commerce de lettres secret et immédiat avec le pape, XIII, 388 ; il fait donner au prince des Asturies un précepteur de sa compagnie, 388 ; pour quoi il se rallie à Albéroni, XIV, 60 ; il écrit au pape que le secours qu’il attend d’Espagne dépend absolument de ce ministre dont il exalte le pouvoir, 90 ; montre au roi, sans l’avoir communiquée à Albéroni, une lettre du cardinal Paulucci qui se presse de faire en sorte qu’en attendant l’accommodement des deux cours, le roi d’Espagne ait la complaisance de laisser jouir le pape de la dépouille des évêques qui viendraient à mourir, 125 ; reçoit une défense sévère et précise de ne se plus mêler d’aucune affaire de Rome ; mande à Rome que sans Albéroni il ne peut rien, 126 ; fait part à ce premier ministre d’une lettre qui lui a été remise de la part de M. le duc d’Orléans pour être donnée au roi d’Espagne ; objet de cette lettre, 127 ; sa correspondance avec le pape pour le presser d’élever promptement Albéroni à la pourpre, 306 ; il lui fait savoir qu’il n’obtiendra pas l’entière exemption de toute imposition sur les biens patrimoniaux des ecclésiastiques de l’Espagne, pas même avec équivalent ; insiste encore sur le chapeau pour ne pas irriter la reine qui le demande avec tant d’instance, 159 et suiv. ; il apporte tous ses soins à trouver en Espagne des défenseurs à la constitution, XVI, 370 ; il reçoit la visite de M. de Saint-Simon ; accueil qu’il lui fait ; sa demande touchant le choix d’un confesseur du roi de France ; réponse qu’il en reçoit, XVIII, 341 et suiv. ; il perd la mémoire en vieillissant et dévoile lui-même ses friponneries, XIX, 46 ; sa jalousie du P. Aubrusselle, 46, 47 ; il meurt à 76 ans ; pour se venger de l’affront qu’il a reçu du cardinal Dubois, il persuade au roi d’Espagne avant de mourir de prendre pour confesseur le P. Bermudez, XX, 3.

AUBÉPINE (Charlotte de L’), seconde femme du duc Claude de Saint-Simon, et mère de Saint-Simon, auteur des Mémoires, I, 1 ; ses soins pour l’éducation de son fils, 2 ; elle fait faire pour lui un équipage de campagne, 5.

AUBERCOURT, jésuite, sorti de la compagnie de Jésus, demande sa portion héréditaire à sa famille ; procès à ce sujet rapporté au conseil du roi, III, 419 ; arrêt du conseil contre lui et contre tous les jésuites ; Aubercourt leur reste attaché, et par leur crédit obtient des bénéfices et des abbayes, 420.

AUBETERRE (le chevalier d’), meurt à 92 ans, après avoir remis à son neveu le gouvernement de Collioure ; son vrai nom, V, 371.

AUBETERRE (D’), bat l’arrière-garde du duc de Savoie, prend un fils du comte de Soissons, un capitaine des gardes et une vingtaine d’officiers, V, 214 ; son caractère complaisant et courtisan fait son principal mérite, 371.

AUBIGNÉ (l’abbé d’) est présenté par M. l’évêque de Chartres à Mme de Maintenon comme son parent ; puis nommé évêque de Noyon, son origine, sa bêtise, son ignorance, son extérieur, sa bonté, sa piété, III, 76 et suiv. ; est transféré à l’archevêché de Rouen, avec un brevet qui lui conserve les honneurs de comte et pair de France, VI, 145 ; poursuit à son officialité des curés fort estimés et les fait interdire, XVII, 53 ; vient à Paris pour faire casser l’arrêt du parlement de Rouen qui a cassé l’interdiction, 53 ; cette affaire est portée au conseil de régence ; quelle décision y est prise d’après l’avis de M. de Saint-Simon, 54 et suiv. ; Aubigné meurt peu après Mme de Maintenon, 190.

AUBIGNÉ (le comte d’), frère de Mme de Maintenon, donne de grands soucis à cette dame par ses incartades continuelles ; sa fortune ; ses prétentions, II, 53 ; ses gouvernements ; son genre de vie ; ses saillies ; son esprit divertissant ; ses propos libres sur sa sœur, 54 ; il est forcé de se retirer dans une petite communauté de Saint-Sulpice, 55 ; d’où il sort pour retourner à ses anciennes habitudes ; on le rattrape et on lui donne un gardien qui le suit comme une ombre, 55 ; il se trouve au mariage de sa fille qui épouse le comte d’Ayen, 115 ; meurt aux eaux de Vichy toujours gardé à vue, IV, 125.

AUBIGNÉ (Mme d’), fille d’un médecin et belle-sœur de Mme de Maintenon, désole cette dame par la bassesse de sa mine et de ses manières, II, 54 ; se trouve au mariage de sa fille qui épouse le comte d’Ayen, 115.

AUBIGNÉ (Mlle d’), nièce de Mme de Maintenon, est mariée au comte d’Ayen ; détails sur ce mariage, II, 113 et suiv.

AUBIGNY (D’), colonel de dragons, est tué à la bataille de Ramillies, V, 176.

AUBIGNY, fils d’un procureur au Châtelet, attaché à la princesse des Ursins, sous le nom d’écuyer, est admis au conseil secret du roi d’Espagne ; comment il traite un jour Mme des Ursins ; est logé au palais dans l’appartement qu’occupait auparavant l’infante Marie-Thérèse, IV, 177 ; après la retraite de la princesse des Ursins, il reste à Madrid et obtient du roi une maison et une pension de 2000 ducats, 332 ; est renvoyé par la princesse pour lui préparer une belle demeure en France ; achète un champ près de Tours, y bâtit un vaste et superbe château, X, 4 ; ce château lui demeure dans la suite en propre : il s’y fait aimer et estimer, 6.

AUBIGNY, prétendu cousin de Mme de Maintenon, gouverneur de Saumur, brigadier et colonel du régiment royal, est envoyé au roi pour lui annoncer la prise de Douai, X, 216 ; il reçoit 12 000 liv. ; 211.

AUBRUSSELLE (le P.), jésuite français, précepteur des infants d’Espagne ; son mérite ; jalousie qu’il inspire au P. Daubenton, XIX, 46, 47.

AUBUSSON (Georges d’), évêque de Metz ; sa famille, son esprit, son savoir ; est d’abord évêque de Gap, puis d’Embrun ; son ambassade à Venise, en Espagne, I, 435 ; sa fermeté et sa dextérité dans cette dernière mission, est reçu chevalier de l’ordre, puis évêque de Metz ; comment il vit à la cour ; son grand crédit ; il meurt à 85 ans. 436.

AUGICOURT, gentilhomme de Picardie, meurt avec plusieurs pensions secrètes du roi ; est employé par M. de Louvois dans des affaires importantes et secrètes ; est chassé par lui ; pourquoi, IV, 295 ; le roi continue de se servir de lui en plusieurs choses ; lui donne beaucoup d’argent et lui accorde toutes sortes de petites grâces ; Augicourt voit souvent Mme de Maintenon ; est craint et méprisé pour sa conduite envers Louvois, 296 : joue chez Monsieur et chez Monseigneur, 297.

AUGUSTE (électeur de Saxe), compétiteur du prince de Conti au royaume de Pologne, fait abjuration entre les mains de l’évêque de Javarin, II, 18 ; ses promesses aux Polonais ; quels sont ceux qu’il gagne ou dont il s’assure, 19 ; il est élu contre toutes les formes, les lois et le droit du primat, 19 ; s’avance près de Cracovie avec 6000 hommes de ses troupes et grand nombre de Polonais, 21 ; reçoit l’hommage des principaux de son parti, jure les pacta conventa et se fait couronner avec les cérémonies d’usage, 25 ; il se concilie tous les grands qui lui étaient opposés et est reconnu par toutes les puissances de l’Europe, 90 ; malgré la paix signée en secret avec le roi de Suède, attaque un corps suédois et le défait ; conditions humiliantes qui lui sont imposées, V, 262 ; a une entrevue avec le roi Stanislas, 331 ; vient incognito à l’armée des ennemis en Flandre, VI, 380 ; pour assurer la couronne à son fils, essaye de lui faire embrasser la religion catholique ; moyens qu’il emploie à cet effet, XI, 229 et suiv. ; son habileté lors de sa conversion au catholicisme, XVIII, 323 et suiv. ; comment il parvint aussi à convertir son fils sans se brouiller avec les protestants, 324.

AUMONIER (grand). Sur les droits du grand aumônier, VIII, 375, 376.

AUMONT ( la duchesse d’) ; son procès avec le duc de Saint-Simon, V, 84, 85 ; M. de Brissac y intervient pour elle, 85 ; quelle en est l’issue, 86 et suiv ; elle meurt à 61 ans, peu regrettée de sa famille ; son extérieur, IX, 99 ; son caractère impérieux et difficile, sa richesse, 99.

AUMONT (la duchesse d’), fille du marquis de Pienne, meurt sept mois après son mari, quatre mois après sa belle-fille et huit jours avant son fils ; elle était sœur de la marquise de Châtillon ; leur liaison ; leur beauté, XX, 28.

AUMONT (le duc d’) marie son fils unique Villequier à la fille unique de Guiscard, VI, 299 ; est nommé ambassadeur en Angleterre, X, 255 ; est fait chevalier de l’ordre, 255 ; son hôtel à Londres est entièrement brûlé, 317 ; le bruit court qu’il a été lui-même incendiaire ; pourquoi ; son goût pour la dépense ; son mariage fait contre le gré de son père ; son extérieur ; son caractère, 317 ; il fait de son écurie un cabinet de luxe ; ce qu’il reçoit du roi pour l’incendie de son hôtel, 318 ; revient de son ambassade ; entretient longtemps le roi ; affecte toutes les manières anglaises ; rapporte beaucoup d’argent, XI, 25 ; s’offre pour aller seul, au nom des ducs, à la conférence que M. du Maine leur a proposée à Sceaux, touchant l’affaire du bonnet, 416 ; sa conduite à la conférence, 417 et suiv. ; il obtient du régent, pour son fils unique le marquis de Villequier, la survivance de ses charges, XIII, 184 ; meurt d’apoplexie à 56 ans, XIX, 449.

AUMONT (la duchesse d’), fille unique de Guiscard, meurt à 34 ans, XX, 1.

AUMONT (le duc d’), mari de la précédente, voy. Villequier.

AUNEUIL, maître des requêtes, frère de la maréchale de Lorges, lève à ses dépens la difficulté qui arrête la conclusion du mariage du duc de Saint-Simon, I, 252.

AUVERGNE (le prince d’) passe aux ennemis ; va à Munich, puis en Hollande où il est fait major général, IV, 3 ; se montre plus cruel qu’aucun des ennemis, 5 ; son procès lui est fait au parlement ; il est condamné à être pendu en effigie, 5 ; par sa maladresse, l’avant-garde des ennemis qu’il commande en Flandre ne peut détruire l’arrière-garde de l’armée française, VI, 88 ; il fortifie la Bassée d’où il est forcé de se retirer, VII, 2 ; est chargé de conduire à Douai le maréchal de Boufflers et les principaux officiers de la garnison de la citadelle de Lille, 19, 20 ; il reçoit son oncle le cardinal de Bouillon et l’emmène avec lui à l’armée des ennemis, VIII, 369 ; meurt de la petite vérole, laissant une fille qui épousa le prince palatin de Sultzbach, 404.

AUVERGNE (le comte d’) vient aussitôt après la mort de sa femme demander au roi la permission d’épouser et d’emmener en France Mlle de Wassenaër, Hollandaise ; l’obtient et se marie ; caractère doux et aimable de cette demoiselle, II, 260 ; le comte meurt à Paris d’une longue et singulière maladie ; il voit avant de mourir son fils, l’abbé d’Auvergne, avec lequel il était horriblement brouillé ; son extérieur ; son caractère, VI, 130.

AUVERGNE (la comtesse d’), meurt d’une hydropisie de vents ; Mme Chadon, femme d’un fameux avocat, l’avait convertie à la religion catholique, IV, 347 ; tous les Bouillon qui l’avaient reçue froidement s’étaient à la fin laissé gagner par sa vertu et ses manières, 348.

AUVERGNE (le fils aîné du comte d’), se bat en duel avec le chevalier de Caylus ; pourquoi ; il est pendu en effigie, I, 412 ; meurt dans l’ordre de Malte, III, 388.

AUVERGNE (l’abbé d’), chanoine de Strasbourg et prêtre coadjuteur de Cluni, se trouve concurrent avec l’abbé de Sou bise pour la coadjutorerie de Strasbourg ; ses mœurs ; son ignorance ; sa dissipation, II, 389 ; il dit la messe du Saint-Esprit avant l’élection de l’abbé de Soubise, 398 ; gagne son procès contre les moines de Cluni, IV, 1 t 1 ; sollicite les juges de de Bar, et, pour les toucher, leur dit à peu près ce que M. de Bouillon dit au roi, V, 325 ; est nommé à l’archevêché de Tours ; réponse du régent au sujet de cette nomination, XVII, 292 ; friponnerie de l’abbé d’Auvergne pour avoir l’archevêché de Cambrai ; comment elle est découverte, 389 et suiv. ; de l’archevêché de Tours il passe à celui de Vienne, 401.

AVARAY (D’), lieutenant général ; son extraction ; il est fait chevalier de l’ordre, VII, 204 ; son ambassade en Suisse, 204 ; est renvoyé ambassadeur dans ce pays, XI, 247 ; XIII, 343.

AVAUGAUR (Mme d’), bâtarde non reconnue de Monseigneur, meurt sans laisser d’enfants, XIV, 17.

AVAUX (D’), est envoyé ambassadeur en Hollande, III, 68 ; propositions que lui font à la Haye les Hollandais et les Anglais ; les conférences sont rompues ; d’Avaux revient, 140 ; vend au président de Mesme, son neveu, sa charge de prévôt et grand maître des cérémonies de l’ordre, avec permission de continuer à porter le cordon bleu ; de qui il tenait cette charge, IV, 146 ; sa mort ; sa famille ; son extérieur ; son caractère, VII, 72 ; ses talents comme négociateur ; il avertit inutilement la cour de France du projet de la révolution d’Angleterre, 73 ; son ambassade en Irlande avec le roi d’Angleterre ; conduite qu’il y tient ; pourquoi il en court la disgrâce de Louvois, 76 ; son ambassade en Suède ; pourquoi il demande à revenir, 77 ; sa nouvelle ambassade en Hollande ; genre de vanité qui le rend ridicule, 78 ; il meurt de l’opération de la pierre, 79.

AVEIRO (la duchesse d’), mère des ducs d’Arcos et de Baños, meurt à Madrid, XII, 12.

AVERNE (le comte d’), Sicilien, brigadier de dragons, attaque un poste près du village de Weisloch, l’emporte, poursuit les ennemis et est tué ; est fort regretté du maréchal de Lorges, I, 193.

AVERSBERG (le comte d’), envoyé ambassadeur d’Allemagne en Espagne, est prié par la junte de ne pas attendre l’arrivée du roi à Madrid, III, 135 ; il s’en retourne et passe par Paris, 135.

AVRINCOURT (D’), colonel de dragons, est marié à une demoiselle de Saint-Cyr, Mlle d’Osmond ; est fait gouverneur d’Hesdin ; autres avantages qu’il retire de son mariage, IV, 422.

AYDIE (D’), veuf de la sœur de Rion, disparaît au moment où la conspiration de Cellamare est découverte, XVII, 86.

AYÉTONE (le marquis d’) ouvre la tranchée devant Barcelone assiégée par Philippe V, V, 166 ; il se distingue à la tête de l’infanterie d’Espagne dans un combat où l’armée portugaise est défaite, VII, 211 ; est fait capitaine général, IX, 430 ; est grand d’Espagne ; historique sur sa maison, XVIII, 421 ; son caractère, 423.

AZAFATA, voy. Assafeta.