Mémoires historiques et physiques sur les tremblemens de terre/Mémoire 1

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MEMOIRES
POUR SERVIR A L’HISTOIRE
DES
TREMBLEMENS DE TERRE EN
GENERAL ET DE LA SUISSE

EN PARTICULIER.




PREMIER MEMOIRE.


THEORIE GENERALE DES TREMBLE-
MENS DE TERRE.

Le Chrêtien rapporte tout à Dieu.
IL n’est point d’événement qui n’inſtruiſe le Chrêtien : Il n’en eſt point qui ne le conduiſe à celui qui en eſt le Souverain diſpenſateur : Voilà le centre de ſes méditations, l’objet de ſes lectures, le but de ſes recherches, le ſujet de ſes obſervations : C’est là toute ſa philosophie. Plus les événemens sont frappans, plus les phénomènes sont extraordinaires, plus aussi il s’applique à y trouver Dieu ; & personne ne le cherche de bonne foi, qui ne le trouve avec facilité. C’est dans ce point de vue que nous devons considérer ces calamités, qui ont affligé quelques Peuples, ou qui en ont effrayé d’autres, pendant les années 1755 & 1756. Dans ce dessein nous avons prononcé & publié des discours, destinés à fixer notre attention sur des avertissemens si extraordinaires, que la Providence nous adresse en nous épargnant. Après avoir envisagé comme Predicateur[1] des rélations si propres à nous toucher, je me propose de les rassembler en Physicien, pour en former un systeme d’observations.

Études des faits.Si pour profiter salutairement de ces événemens il ne faut point perdre de vue la Divinité, qui les dirige ; afin de s’en former de justes idées, il faut rassembler les faits, ou les phénomènes, pour les envisager dans un seul coup d’œil. Plus ces idées acquises seront exactes, plus elles seront propres à nous humilier en nous ramenant à celui qui dirige ces événemens extraordinaires.

Par-tout nous trouvons de l’obscurité.Nous y trouverons des profondeurs impénétrables, des mystères inexpliquables, des énigmes à découvrir, des phénomènes difficiles à saisir, plus difficiles encore à expliquer. À chaque instant il semble que Dieu se plaise à confondre les orgueilleuses prétentions de ces esprits superbes, qui voudraient connoître les causes & définir les raisons de tout ce qui est. Plus on étudie la nature, mieux on sent qu’elle se dérobe souvent à nos recherches. Envain fait-on des efforts pour la soumettre à des hypothèses, enfans de la témérité & de la présomption ; mieux connuë elle nous échape, & nos suppositions s’évanouissent comme l’ombre, lorsque la lumière se retire. L’expérience consultée détruit renverse, & nous laisse dans la même obscurité. Tant de preuves de notre ignorance ne pourront-elles pas nous rendre modestes ? Rien de plus condamnable en particulier que ces Systèmes qui ne se raportent point à Dieu, comme à la cause prémiere, ces systèmes qui semblent vouloir nous le faire perdre de vue. Platon, Pythagore, Plutarque, Porphyre, Galien, Cicéron, mieux instruits par la seule raison, que ceux qui pourroient l’être aujourd’hui par la révélation, qu’ils méprisent, partoient tous de ce point, & y ramenoient tout. St. Paul dit du Souverain-Etre, de lui, par lui, & pour lui sont toutes choses. Et Marc Antonin avec la même énergie laconique exprime les mêmes idées, que Dieu est la seule cause efficiente, la seule cause conservatrice, & la seule cause finale. C’est donc s’éloigner de la nature que de vouloir expliquer ou concevoir quelque chose, sans celui qui renferme la raison de tout ce qui est actuel & de tout ce qui est possible.

LoinDieu est la prémiere cause. de nous ces expressions impies, empruntées du Paganisme, & qu’on entend, à la honte de notre siècle, répéter dans le sein-même du Christianisme. Je pardonne à Sénéque, quoiqu’en consultant la raison il eut pû aprendre un autre langage, d’avoir dit que ce n’est pas les Dieux qui ébranlent la terre[2]. Mais je ne saurois souffir que des Hommes, dont la raison est éclairée par la révélation, imitent ces discours. Ce n’est pas être Physicien que de dire que Dieu est la cause immédiate des tremblemens de Terre, sans le secours des causes secondes, ou subordonnées, qui sont en sa puissance[3]. Mais ce n’est pas être Philosophe que de vouloir expliquer ces effrayans phénomènes, comme s’ils étoient indépendans de la Providence, à laquelle tout est soumis. La même volonté, qui établit au commencement toutes choses, les soutient, les conserve, les dirige ; & c’est par une suite de ces Loix établies, pour des fins infiniment sages, que ces grands événemens, qui nous étonnent, ou nous épouvantent, arrivent ici-bas. Telle est l’idée que nous devons nous former des tremblemens de terre naturels, qui, en nous montrant sans cesse que cette terre est fragile, nous aprennent qu’elle n’est pas faite pour nous, ou que nous ne sommes pas faits pour y demeurer toûjours[4]. Souvent Dieu, pour donner des preuves de sa puissance, comme Maître de la nature, ou de son amour pour l’ordre, comme Juge de l’Univers, a ébranlé la terre ou les fondemens des Montagnes[5]. Ainsi la terre trembla à la promulgation de la loi, sur Sinaï ; à la mort du Redempteur, sur le Calvaire & à sa résurrection au troisiéme jour[6]. Ainsi encore fut-elle ébranlée, lorsque les fidèles prioient, pour leur donner un témoignage de la présence du Seigneur qui les protégeoît[7]. Par un tremblement de terre furent ouvertes les portes de la prison de Paul & de Silas[8]. Lorsque Coré, Dathan & Abiran sont engloutis par la terre, qui les portoit, c’est un tremblement, qui annonce la justice sévère de celui qu’ils avoient offensé[9]. Les Romains, prévenus que les tremblemens ne pouvoient s’exécuter sans la direction d’une Divinité, ordonnoient, dès qu’ils en sentoient, des fêtes, ou des féries. Semblables aux Athéniens, qui sacrifioient au Dieu inconnu, ils s’abstenoient dans leurs prières & leurs sacrifices, dans ces occasions, de nommer aucun Dieu, ni aucune Déesse ; de peur que se méprenant, ils n’irritassent celui dont le nom auroit été omis[10]. Mieux instruits, en cherchant, pour satisfaire notre Curiosité, les causes secondes de ces bouleversemens, remontons toûjours, pour nous instruire, à la cause première de qui tout dépend.

Conjectures sur les causes des tremblemens.On a fait des efforts pour expliquer les Tremblemens de terre, & tout ce qu’on a dit laisse encore, il faut en convenir, bien des obscurités. Les uns en ont cherché la cause dans le feu, les autres dans les vents renfermés, des troisiémes dans les eaux soûterraines. Tout cela peut diversement y contribuer[11].

OnMatières disposées à l’effervescence. sait qu’il y a des pyrites & des matières pyriteuses, une sorte de sel & de souffre, susceptible d’inflammation ou d’effervescence. Ces matiéres sont per lits, par veines, par filons, par couches, seules ou mêlées, en plus ou moins grande quantité ; mais répandues de toutes parts. Il n’est point de lieu, où il n’y en ait, plus ou moins. Cela étoit nécessaire pour la fermentation intérieure, pour la circulation universelle, pour entretenir une chaleur constante dans la terre, pour la végétation, pour la pérennité des sources communes, pour la conservation des sources chaudes, pour l’entretien des fontaines minérales, pour tous les météores aqueux & ignées, en un mot pour le mécanisme entier de notre globe[12]. Ces matiéres pyriteuses, mouillées ou humectées, s’échauffent, fermentent, s’enflamment même quelquefois. Les expériences connuës de Mr. Lemery le prouvent[13], en imitant les procédés de la nature même. Si sur une once d’huile, ou d’esprit de vitriol, on jette de l’eau commune, il en naît une effervescence chaude : Si sur ce mêlange échauffé on jette, à plusieurs reprises, de la limaille de fer, il s’élève une fumée blanche, à laquelle on peut allumer une bougie, & il se fait une fulmination avec éclat. Ce même Chimiste mettoit en terre cinquante livres d’un mêlange de souffre & de limaille de fer, la terre étoit humectée peu-à-peu, & au bout de huit ou neuf heures on voyoit une image de l’Etna ou du Vésuve ; tremblement, éruption, fumée & flammes.

L’airDilatation de l’air par l’effer-vescence ou l’inflammation. intérieur, dilaté par des effervescences pyriteuses, ou des inflammations sulphureuses, renfermé dans des canaux, des conduits, des cavernes soûterraines, pousse, presse, ébranle & renverse plus ou moins ce qui s’oppose à son effort & à sa dilatation libre. De là naissent des vents, qui s’échapent avec violence ; des eaux, qui sont soulevées avec force ; des flammes, qui s’exhalent avec ardeur ; des sécousses, qui ébranlent & renversent[14]. De là des éruptions d’air, d’eau, ou de feu ; des disruptions, des éboulemens & des tremblemens de terre. Ainsi la poudre à canon enflammée pousse, ou détruit ce qui s’oppose à la dilatation de l’air, qu’elle embrase. Le tremblement de terre cesse souvent avec l’éruption qui paroît. L’air, le feu ou l’eau, qui sortent, soulage la terre agitée. C’est ce que l’on observe constamment aux environs du Vésuve. Ainsi sont renversées les montagnes, les Villes détruites, les gouffres formés. Ainsi ont été soulevées de nouvelles Isles du fond des mers & d’anciennes englouties[15]. Ainsi sont arrivés divers changemens sur la surface de la terre & dans son sein.

Sagesse du Créateur dans la disposition de ces pyrites.Tel étant l’effet de ces pyrites, placés dans la terre par le Créateur, nous comprenons que s’il falloit qu’ils fussent repandus ça & là, pour la chaleur & le méchanisme universel, il n’étoit pas moins nécessaire qu’ils ne fussent pas réunis dans un lieu, en trop grande quantité. C’est pour être emmoncelés en certains lieux, que ces lieux-là sont plus sujets aux tremblemens de terre ; sur-tout s’il y a des eaux dans le voisinage. S’ils étoient tous accumulés dans un même endroit, leur effervescence, ou leur inflammation, seroit capable de détruire ou d’embraser le globe entier. Peut-être est-ce par ce moyen qu’il prendra fin.

Vapeurs sulphureuses dans la terre.On sait aussi qu’il y a des vapeurs sulphureuses & inflammables, qui remplissent quelquefois tous les rameaux des mines, lesquelles s’enflamment avec une extrême facilité & peuvent donner lieu à des secousses. Il n’y a point de mines, où l’on n’ait vu de ces exhalaisons détonnantes, qui causent souvent du dommage, toûjours du fracas. La poudre à canon, allumée occupe un espace quatre mille fois plus grand, & son effet est d’autant plus violent, que son action est renfermée dans un plus petit espace. Quel effet ne peuvent donc pas produire des exhalaisons enflammées dans les cavités ou les antres de la terre ?[16] Il n’y a que ceux qui ont fait attention aux effets prodigieux des mines, qui puissent se former une idée de la force de l’air enflammé.

Vapeurs sulphureuses allumées dans l’air.Flamsteed & Hales ont cru que des exhalaisons sulphureuses, allumées dans l’atmosphère, peuvent aussi pénétrer de là dans les cavités de la terre, y propager l’incendie & y causer des commotions violentes. Aussi a-t-on vû souvent, avant les Tremblemens de terre, dans la Suisse & dans d’autres pays, des météores ignées, qui les ont annoncé, ou du moins qui les ont précédé. Scheuchzer en fait plus d’une fois mention. Cet air intérieur, échauffé, peut réduire les eaux dans un fluide, quatorze cent fois plus rares & causer par là d’étranges effets.

Communication de la commotion intérieure.L’air une fois dilaté excessivement dans un lieu, peut par le moyen des grottes, des cavernes, des canaux, des fissures, qui se communiquent les unes aux autres, se répandre fort loin. Il peut comprimer celui qui est dans les cavités communicantes, & produire, avec ce mugissement, qu’en entend, ces courans qu’on apperçoit, & ses sécousses réguliéres, que l’on compte, tandis que les lieux-mêmes, placés sur le centre de la matiére enflammée, sont exposés à des soulévemens & à des bouleversemens, qui détruisent tout. Les vents, qui s’échapent par quelque éruption, sous les eaux, les soulévent ; de là ces colonnes ou ces flots de la mer, qui submergent ; ces fontaines, qui jaillissent, ou qui bouillonnent ; ces sources qui se forment ; ces étangs, qui paroissent.

Les tremblemens de terre n’ont peut-être pas encore été expliqués.Voila ce que l’on dit de plus probable, & ce que l’on suppose avec le plus de vraisemblance ; mais qu’il y a loin delà à une explication complette & satisfaisante ! Si ces explications semblent applicables à quelques Tremblemens de terre topiques, ou particuliers à certains lieux, je ne sai si elles peuvent servir à expliquer ces tremblemens généraux, ou étendus, comme ceux que nous avons éprouvé les années précédentes. Celui du prémier de Novembre 1755, qui a été si funeste au Portugal, paroit avoir embrassé une étenduë de plus de mille, ou de douze cent lieuës, & peut-être davantage, dans le même tems, dans l’Europe, l’Afrique & l’Amérique Septentrionale : peut-être a-t-il été universel. Il paroît même très clairement, par toutes les rélations, que, durant les Années 1755 & 1756, des tremblemens successifs ont parcouru les quatre parties du monde. Dès le 7. Juin 1755 ils ont commencé en Perse. La Ville de Cachau en a été renversée en partie, & ils ont continué pendant toute l’année 1756 en divers lieux. Le 26. Avril 1756, à 8 h. du matin les tremblemens commencèrent à Quito, dans le Pérou, le 28. la Ville a été renversée.

Phénomènes difficiles à expliquer.Cette étenduë & cette instantanéité du mouvement supposeroient une effervescence subite & instantanée. Mais on sait que la fermentation, ou l’inflammation, se communiquent successivement. Si l’estuation, qui a causé cette agitation de la terre, est partie d’un point, quelle violence n’auroit-elle pas dû avoir ? & à quelle profondeur immense n’auroît-elle pas dû se faire, pour embrasser un terrein si vaste ? D’ailleurs tout mouvement, qui naît d’une fermentation, ou d’une inflammation subite , doit être confus, tumultueux, sans règle, sans ordre, sans direction. Mais par le tremblement que nous avons observé dans la Suisse, & fort loin aux environs, le neuviéme de Décembre, il paroît qu’il y a de la régle, de l’ordre, & de la direction dans les secousses. Nous avons ressenti à Berne, ce jour-là, trois balancemens fort distincts, c’est-à-dire, trois allées & trois venuës. Le mouvement étoit horizontal ; la direction étoit à peu près du Sud ou Sud-Est au Nord ou Nord-Ouest, & elle a été observée de même en divers autres lieux. On a voulu distinguer trois sortes de tremblemens, un horisontal, & de balancemens alternatifs ; un perpendiculaire, ou de soulevemens tumultueux ; un d’inclinaison ou d’abaissement de la surface. Il paroît par les rélations, que nous avons eues jusques ici, que tous ces phénomènes ont été observés à Lisbonne. Si ces tremblemens généraux avoient leur principe dans une fermentation intérieure, à une grande profondeur, la terre devroit être violemment agitée dans les abîmes les plus profonds. Mais il semble fort souvent que ce soit plûtôt un mouvement de la surface, ou de la croûte extérieure. Par analogie avec les mines, si on suppose la cause du mouvement à la moitié de l’étenduë du terrein agité, le foyer, ou le centre de l’inflammation, auroit été à plus de cinq à six cent lieuës de profondeur en terre. Quelles immenses cavités communicantes ne faut-il pas supposer ! Ces difficultés & bien d’autres, qu’on pourroit faire, ne nous rendront-elles pas plus reservés que nous ne le sommes ? Déciderons-nous comme si nous avions assisté dans les conseils de la souveraine Sagesse ? Contentons-nous donc de rassembler les faits, & ne nous hâtons pas de prononcer sur les causes.

Les tremblemens peuvent avoir leurs usages.Ne doutons point que ces agitations de la terre n’ayent leur usage physique, aussi bien que leur destination morale. Puisque elles sont si fréquens, qu’à peine se passe-t-il quelques années, qu’il n’y en ait çà ou là, je ne saurois les supposer inutiles, pour la conservation du méchanisme du globe[17]. On dit communément qu’elles annoncent la fertilité pour les années suivantes. Je ne sai si le fait est certain. La chose n’est pas improbable. La terre sécouée réprend peut-être un nouveau mélange de sels & de sucs, propres à la végétation, comme un terrein épuisé & labouré de nouveau, ou renversé, acquiert une nouvelle fécondité. Peut-être que ces secousses, qui pénétrent jusqu’au fond des gouffres & des abîmes, que les plus violentes tempêtes n’agitent point, servent à entretenir la salure bitumineuse des eaux de la Mer. Dans l’intérieur ces ébranlemens sont peut-être nécessaires pour agiter les eaux, prévenir leur corruption, donner lieu à leur mélange & à leur circulation. Des canaux, des conduits bouchés se rouvrent ; il s’en forme de nouveaux. Ainsi la fièvre est quelquefois nécessaire dans le corps humain[18]. Pour découvrir toutes les raisons, qui rendent ces tremblemens utiles, ou nécessaires, il faudroit mieux connoître l’intérieur du globe. Mais rapportons-nous-en au sage Créateur, qui l’a formé avec tant de sagesse, & qui le conserve avec tant de bonté, au milieu de tant de principes de destruction.

Il faudroit dans chaque Païs recueillir l’histoire physique des tremblemens.Pour ne pas s’égarer dans de vains raisonnemens sur ces phénomènes surprenans, qui ont fixé notre attention depuis quelque tems, il faudroit que dans chaque païs des Observateurs exacts rassemblassent avec soin tous les faits & toutes les circonstances, pour en composer une histoire physique, générale, suivie & détaillée des tremblemens de terre.

  1. Voyez quatre Sermons prononcés à l’occasion des derniers tremblemens de Terre de l’année 1755. Vevey. 1756.
  2. Nihil eorum Dii faciunt : nec ira Numinum, aut coelum concutitur aut pars terræ. Quæst: natur: Lib. VI. Cap. III.
  3. Il semble que ce soit la Physique de Danæus, Phys. Tract. II. Par. II. Cap. XIX.
  4. Erramus, si ullam terrarum partem a periculo immunem credimus. Omnia sub eadem jacent lege. Nihil ita, ut immobile esset, natura concepit. Alia aliis temporibus cadunt, &c Senec. Nat. Quæst. Lib. VI. Cap. I.
  5. Nahum. I. 5. II. Rois XXII. 8.
  6. Exad. XIX. 18. Matt. XXVI. 52. XXVII. 2.
  7. Actes IV. 31.
  8. Actes XVI. 26.
  9. Nomb. XVI. 31.
  10. A. Gellius. Noct. attic. Lib. II. Cap XXVIII. T. Liv. Dec. V. Lib. I. Cap. XL. sub finem.
  11. Vide Senec. Natur. Quæst. Lib. VI. Cap. XII. & alibi.
  12. Voyez Lister de fontibus medicatis Angliæ. Londin. 1686. 8. J. Gotofred. Berger, Profess. Vitteberg. De Thermis Carolinis commentatio, quâ omnium origo Fontium calidorum, itemque acidorum ex Pyrite ostenditur. Vittemberg. 1709. 4.
  13. Duhamel Hist. Reg. Scien. Acad. Lib. VI. Cap. II. Voyez encore Histoi. & Mémoi. de l’Acad. Roy. An. 1700. pag. 66. 91. 131. &c.
  14. Voyez sur les Volcans Kircher, Mund. Subt. T. I. p. 74. seq. 194. seq. Amst. 1678. fol. P. C. Severi Ætna, cui accessit Bembi Ætna, Amst. 1715.
  15. Voyez des exemples dans Kircher, Varenius, A. L. Moro, M. de Buffon & d’autres Auteurs. Voyez Seneque N. Q. Lib. II. Cap. XXVI. Lib. VI. Cap. XXI. Plin. Hist. Nat. Lib. II. Cap. XXVII. Hist. de l’Acad. royal. 1707. p. 13. & 1708. p. 28, 29. &c. Lucret. Lib. VI. v. 560 & seq. Strab. Lib. I. sub finem. Voyez particulièrement Sim. Portii Epist. de Conf. agri Puteol. & Neapolitanae Scientiarum Academiæ, de Vesuvii Conflagratione quæ Mense Majo anno 1737 accidit, commentarius. 4. Neapol. 1738.
  16. Essai d’explications de divers phenomènes Physiques &c. par Berger. Tom. I. observat. I. Journal des Savans T. IV. p. 283. Tom. V. p. 120. suiv. 163. suiv. T. VI. p. 126. suiv. &c.
  17. L’Auteur d’une Rélation Chronologique des tremblemens de terre en compte plus de 120, qui ont eu des suites funestes & étendues pendant 13 siècles.
  18. Voyez Seneque Quest. Nat. Lib. VI. Cap. XIV.