Mémoires sur les sciences occultes/Note bibliographique

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Traduction par Georges Platon.
Paul Leymarie, éditeur (p. v-vii).


NOTE BIBLIOGRAPHIQUE
SUR LES
Trois Mémoires de Schopenhauer traduits ici.




Le premier mémoire : « Magnétisme animal et Magie », « Animalischer Magnetismus und Magie » est un chapitre de l’ouvrage qui a pour titre Ueber den Willen in der Natur, et pour sous-titre : « Eine Erörterung der Bestätigungen welche die Philosophie des Verfassers, seit ihrem Auftretem, durch die empirischen Wissinschaften erhalten hat ».

La première édition du livre est de l’année 1836 ; il paraît à Francfort-sur-le-Mein, chez l’éditeur Siegmund Schmerber. Deuxième édition, également à Francfort, chez Hermann, en 1854. Cette nouvelle édition est refondue et augmentée et reçoit une longue préface pleine d’intérêt.

On doit une troisième édition de l’œuvre à Frauenstädt, l’admirateur et l’ami de Schopenhauer, institué par lui son exécuteur testamentaire littéraire. Cette dernière édition est de 1867. L’édition de Grisebach utilise, en les rectifiant et les complétant d’après les indications, des manuscrits de Schopenhauer, déposés à la Bibliothèque de Berlin, et un exemplaire interfolié et annoté par Schopenhauer lui-même, les éditions précédentes.

Le mémoire sur le « Magnétisme animal et la Magie » figure au tome III de l’édition Grisebach, p. 295–323.


Le second et le troisième mémoire sont deux chapitres qui se suivent de l’ouvrage intitulé : Parerga und Paralipomena, t. IV de l’édition Grisebach, p. 231–255 et 259–349.

Le premier a pour titre exact : Transcendente Speculation über die anscheinende Absichtlichkeit im Schicksale des Einzelnen.

Le second a pour titre : Versuch über Geistersehn und was damit zusammenhängt.

Les Parerga und Paralipomena, que Schopenhauer, dans une lettre à Frauenstädt, désigne lui-même comme Opera mixta, paraissent en deux tomes à la librairie Hahn, à Berlin, en 1851. L’auteur les avait vainement présentés antérieurement à trois éditeurs de province, bien que renonçant à tous droits d’auteur.

Frauenstädt en a donné une deuxième édition, améliorée et considérablement augmentée, en 1862 : Parerga und Paralipomena « Zweite, verbesserte und beträchtlich, vermehrte Auflage, » 1862.

De cet ouvrage l’auteur dit lui-même, dans sa préface, que le premier des deux volumes qui le composent et auquel convient proprement le titre de Parerga, est plutôt un recueil de dissertations se suffisant à la rigueur chacune à elle-même, sans qu’il soit nécessaire de les rapporter à sa philosophie ; — tandis que le second ne contient guère que des compléments et des explications à son principal ouvrage : le Monde comme volonté et comme représentation.