Mahāyāna-Sutrālamkāra/Chapitre VIII

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Asanga
Mahāyāna-Sutrālamkāra, exposé de la doctrine du Grand Véhicule selon le système yogācāra
Traduction par Sylvain Lévi.
H. Champion (tome 2p. 59-67).
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CHAPITRE VIII

LA PER-MATURATION.

Un vers pour résumer la Per-maturation du Bodhisattva.

1. Délectation, Limpidité, Pacification, compassion, patience, Aptitude, vigueur, inébranlabilité, intégralité, à un haut degré, c’est l’indice de la Per-maturation chez le fils des Vainqueurs.

Délectation à l’Idéal de la prédication du Grand Véhicule ; Limpidité envers qui le prêche ; Pacification des Souillures ; compassion pour les êtres ; patience à subir les épreuves ; Aptitude à saisir, à retenir, à pénétrer ; vigueur en fait d’Acquis ; inébranlabilité aux démons et aux controversistes ; intégralité des parties essentielles. « À un haut degré » indique que le plaisir etc. y sont outre mesure. Il faut connaître que c’est là, résumée en neuf termes, la Per-maturation du Moi chez les Bodhisattvas. Un vers sur la Per-maturation de Délectation.

2. Avoir les trois, bons amis etc., avoir une énergie farouche, être au But de l’Au-delà, embrasser l’Idéal suprême, voilà l’Indice de la Per-maturation régulière dans la possession du Bon Idéal chez le Compatissant.

Avoir les trois, bons amis etc., c’est fréquenter les gens de bien, entendre le Bon Idéal, faire l’Acte mental à fond. L’énergie farouche, c’est se prendre à l’énergie outre mesure. Le But de l’Au-delà, c’est être affranchi de toute incertitude sur tous les points hors-réflexion. Embrasser l’Idéal suprême, c’est défendre l’Idéal du Grand Véhicule, en défendant contre les calamités ceux qui y ont pris l’Initiative. C’est là l’Indice de la Per-maturation de satisfaction chez le Bodhisattva au point de vue de la possession de l’Idéal du Grand Véhicule : Les trois, bons amis etc., c’est la raison qui fait per-mûrir la Délectation. Sa per-maturation elle-même, appliquée à l’énergie farouche et au But de l’Au-delà, cest sa nature propre ; quant à son acte, il consiste dans le Rapprochement avec l’Idéal suprême.

Un vers sur la Per-maturation de Limpidité.

3. Connaître les vertus, arriver rapidement à l’Union, jouir du fruit, avoir l’esprit archi-indivisible, c’est là chez le fils des Vainqueurs, l’indice de la Per-maturation régulière pour s’en remettre au Maître.

Cette Per-maturation, elle aussi, est illustrée au point de vue de la raison, de la nature propre, et de l’acte. Sa raison, c’est qu’on connaît les vertus, quand on se dit : C’est lui Bhagavat, le Tathâgata, etc. tout au long. Sa nature propre, c’est l’état archi-indivisible de l’esprit, quand on est arrivé par intelligence à la Limpidité[1]. Son acte, c’est d’arriver rapidement à l’Union et de jouir respectivement des Super-savoirs etc.

Un vers sur la Per-maturation de Paix.

4. Se bien garder, éviter les Discussions souillées, n’avoir pas d’obstacle, se délecter au bien, c’est là chez le fils des Vainqueurs l’Indice de la Per-maturation exacte pour dissiper les Souillures.

Dissiper les Souillures, c’est la Pacification pour le Bodhisattva. Cette Per-maturation, elle aussi, est illustrée au point de vue de la raison, de la nature propre, et de l’acte. Sa raison, c’est qu’on garde bien les organes par la Mémoire et la Pleine-Conscience[2]. Sa nature propre, c’est d’éviter les Conjectures souillées. Son acte, c’est qu’on est sans obstacles dans la Pratique des Auxiliaires, et qu’on se plaît au Bien.

Un vers sur la Per-maturation de Compassion.

5. Compatir naturellement, regarder la douleur d’autrui, écarter toute pensée basse, marcher de façon toute-particulière, avoir une naissance capitale dans le monde, c’est l’Indice de la Per-maturation de compassion pour autrui. Sa raison, c’est sa nature, autrement dit la Famille, et le spectacle de la douleur d’autrui, et l’éloignement de toute pensée basse, qui en font la Per-maturation. Sa nature propre, c’est un mouvement tout-particulier, puisque la Per-maturation va en croissant. Son acte, c’est la meilleure des existences personnelles dans tous les mondes, quand on est dans la Terre Sans-Régression.

Un vers sur la Per-maturation de Patience.

6. Être naturellement ferme, pratiquer en-Comptant[3], accepter toujours la bonne douleur, le froid, etc., donner une allure toute-particulière, se délecter au bien, c’est l’Indice de la Per-maturation de Patience.

Ferme, résistant, patient, sont la même Rubrique. Quant à cette Per-maturation, la raison en est la Famille, et la Pratique en-Comptant. La nature propre, c’est d’accepter les douleurs aiguës, froid etc. Son acte, c’est de donner au Patient une allure toute-particulière et de faire qu’il se délecte au bien.

Un vers sur la Per-maturation d’Aptitude.

7. Pureté de la Concoction, pas de défaillance de l’Audition, pénétration de ce qui est bien ou mal dit, capacité de la mémoire pour former la grande Compréhension, c’est l’Indice de la Per-maturation d’Aptitude.

Sa raison, c’est la pureté de la Concoction qui seconde l’Aptitude. Sa nature propre, c’est que la Mémoire ne perd rien de ce qui a été entendu, médité, pratiqué, fait depuis longtemps, dit depuis longtemps, et qu’elle a bien pénétré le sens de ce qui a été dit bien ou mal. Son acte, c’est la capacité de produire une Sapience Supra-mondaine.

Un vers sur la Per-maturation de Récupération de la vigueur.

8. Nourrir les deux Principes par les deux Biens, rendre le Fond capable de produire le fruit, réussir dans ses désirs, naître au premier rang dans le monde, c’est là l’Indice de Per-maturation en fait de Susception de forces.

Pour cette Per-maturation, sa raison, c’est que la semence du couple Mérite-et-Savoir est fortifiée par le couple Mérite-et-Savoir. Sa nature propre, c’est que le Fond est adapté à l’Acquis. Son acte, c’est la réussite des désirs et la naissance au premier rang dans le monde.

Un vers sur la Per-maturation de l’Inébranlabilité.

9. Tendance à critiquer les Raisonnements sur la bonne Idéalité, profit tout-particulier, affaiblissement de l’Aile adverse, impuissance perpétuelle des Démons à faire obstacle, tel est l’Indice de la Per-maturation d’Inébranlabilité.

La raison de cette Per-maturation, c’est la Tendance produite par la critique des Raisonnements sur le Bon Idéal. Sa nature propre, c’est que les Démons sont impuissants à faire obstacle désormais ; le Démon ne peut plus faire obstacle. Son acte, c’est l’Acquis tout particulier et l’affaiblissement de l’Aile adverse. Un vers sur la Per-maturation d’intégralité des Membres de l’Abandon[4].

10. Accumulation de Bien, capacité d’effort dans le Fond, discernement très éminent, délice au Bien, chez le fils des Vainqueurs, c’est là l’Indice de la Per-maturation régulière en fait d’intégralité des Membres.

La raison de cette Per-maturation, c’est l’accumulation des Racines de Bien. Sa nature propre, c’est l’endurance du Fond à se mettre à l’énergie. Son acte, c’est l’éminence du discernement et le délice au bien.

Il magnifie dans un vers les neuf espèces de Per-maturation.

11. Ainsi, mûri personnellement de neuf manières, devenu capable de per-mûrir les autres, continuellement accru dans sa personne en œuvres de bien, il devient toujours le premier parent du monde.

Il a deux titres à l’éloge : il est la Ressource pour la Per-maturation des autres ; il développe continuellement le Corps d’Idéal. À ce titre, il est le premier parent du monde.

Onze vers sur la Per-maturation des créatures.

12. On dit d’un abcès ou d’un plat qu’il est bien mûr [ou : cuit] quand il est bon à vider ou à manger. De même on reconnaît la maturité[5] à la Pacification d’une des deux Ailes, à la sous-Passivité de l’autre dans ce Fond.

Il montre dans ce vers la nature propre de la Per-maturation. Par exemple, la Per-maturation d’un abcès, c’est qu’il est bon à vider ; d’un plat, c’est qu’il est bon à manger, Ainsi, dans le Fond des créatures, qui représente l’abcès ou le plat, la Pacification des Adversaires représente le vidage de l’abcès ; la sous-Passivité des Auxiliaires représente l’utilisation du plat. Cette appropriation du Fond, c’est sa Per-maturation. Les deux Ailes désignent ici les Adversaires et les Auxiliaires.

Second vers.

13. Il y a chez les êtres corporels Dis-Maturation, Per-maturation, Pro-maturation, Post-Maturation, Bonne-Maturation, Archi-Maturation, In-maturation, Ex-maturation.

Ce vers montre les divisions de la Per-maturation. La Dis-maturation, c’est faire mûrir par l’expulsion des Souillures. La Per-Maturation, c’est faire per-mûrir par les trois Véhicules. La Pro-maturation, c’est la maturation poussée avant, par suite de la Per-Maturation externe toute-particulière. La Post-Maturation, c’est faire mûrir en conformité, en prêchant l’Idéal selon les Disciplinables. La Bonne-Maturation, c’est faire mûrir par de bons traitements. L’Archi-Maturation, c’est faire mûrir par l’Acquis, en ne renversant pas le Sens. L’In-maturation, c’est faire mûrir à jamais, parce que le Sens ne peut pas se perdre. L’Ex-maturation, c’est faire mûrir graduellement de plus en plus. Voilà les huit divisions de la Per-maturation d’autrui.

Troisième et quatrième vers.

14. Comparés au fils des Vainqueurs, quand il fait mûrir le monde entier par sa Tendance au Salut, ni père, ni mère, ni parents ne sont aussi bien disposés pour leur fils ou leur parent.

15. Les gens n’ont pas autant de tendresse pour eux-mêmes, — a fortiori pour les personnes les plus chères ! — que le Compatissant a de tendresse pour les autres créatures, quand il les destine au bonheur et au salut.

Que montre-t-il par ces deux vers ? Il montre avec quelle Tendance le Bodhisattva fait per-mûrir les créatures. Cette Tendance surpasse celle d’un père, d’une mère, d’un parent, et aussi la tendresse qu’on a pour soi dans le monde, puisqu’elle unit au bonheur et au salut ; tandis que, dans le monde, on ne destine que soi au bonheur et au salut. Dans le reste des vers, il montre ce que le Bodhisattva emploie pour per-mûrir les créatures, c’est à savoir l’Initiative des Perfections.

Par quelle sorte de Don et comment per-mûrit-il les créatures ? Un vers.

16. Il n’y a rien absolument, corps et biens, qu’un Bodhisattva ne veuille donner pour les autres ; en faisant mûrir autrui par deux sortes de faveurs, il n’est point rassasié des vertus toujours égales du Don.

Il fait mûrir par trois sortes de Dons : en donnant tout ce qu’il a, corps et biens ; en donnant sans inégalité ; en donnant sans en avoir jamais assez. Comment fait-il per-mûrir ? Par une faveur de vie présente et une faveur de vie future[6], en remplissant les désirs des êtres sans aucune indigence, et quand il les a Rapprochés par là, en les affermissant dans le bien.

Par quelle sorte de Moralité et comment per-mûrit-il les créatures ? Un vers.

17. Toujours archi-Innocent par nature, satisfait en soi, sans Négligence, y introduisant autrui, rendant service à autrui par transmission de deux façons, il fait mûrir par la vertu de la Concoction et de la Coulée.

Sa Moralité est de cinq sortes : moralité fixe ; moralité de nature ; moralité complète puisqu’il est archi-Innocent. Archi-Innocent veut dire Innocent complet, puisqu’il parachève les dix Sentiers-d’Actes de Bien[7]. Comme il est dit dans la Seconde Terre. Moralité d’Acquis, puisqu’il se plaît en soi. Moralité sans Achoppement et sans interruption, puisqu’il n’a pas de négligence. Et comment fait-il per-mûrir ? En installant dans la Moralité, par l’accomplissement de deux sortes de faveurs : dans la vie présente et dans la vie future. La faveur dans la vie future, il l’opère par transmission, au moyen des vertus de Concoction et de Coulée chez autrui ; car la Concoction et la Coulée sont inséparables, puisqu’elles sont réciproquement solidaires.

Par quelle Patience et comment per-mûrit-il les créatures ?

18. Si un autre lui fait tort, il le tient pour un bienfaiteur, en supportant jusqu’au bout une offense, même atroce ; sachant les Moyens, par sa patience même contre l’offense, il engage les offenseurs au bien.

Si un autre lui fait tort, il le per-mûrit par sa patience à supporter les injures les plus graves, avec cette idée que c’est un bienfait qu’il reçoit. Avoir idée que l’offenseur rend service, c’est se conduire d’accord avec le parachèvement des Perfections. Comment per-mûrit-il ? Par une faveur de vie présente, en supportant les torts ; par une faveur de vie future, en amenant les offenseurs au bien, gagnés qu’ils sont par sa patience aux offenses, puisqu’il connaît les moyens.

Par quelle Énergie et comment per-mûrit-il les créatures ?

19. Ayant assumé la tâche par excellence, le fils des Vainqueurs ne se lasse pas, pendant des myriades de milliers d’Éons, de faire per-mûrir la multitude, en produisant le Bien avec l’unique Pensée d’autrui.

Par une énergie que la longueur démesurée du temps ne lasse pas. La longueur du temps ne la lasse pas, puisqu’il per-mûrit une infinité de créatures, puisqu’il ne se lasse pas pendant des myriades de milliers d’Éons d’agir dans le Sens du Bien avec l’unique Pensée d’autrui. Par suite, comment est-ce qu’il per-mûrit ? Par une faveur de vie présente et de vie future, en appliquant à la Pensée de Bien.

Par quelle Extase et comment per-mûrit-il les créatures ?

20. Arrivé dans son esprit à la Souveraineté, il gagne autrui à la Religion ; et comme il a abattu tout désir de dédain, il le fait ensuite grandir en Bien.

Par une Extase arrivée à la Souveraineté et sans Amorces, puisqu’elle a abattu toute velléité de dédain, il fait la Per-maturation ; il la fait en amenant autrui à la Religion du Bouddha et en faisant croître les Idéaux de Bien.

Par quelle Sapience et comment per-mûrit-il les créatures ?

21. Certain de la méthode qui mène au Sens Positif et au Sens Impliqué, il fait que les doutes des créatures se disciplinent ; en conséquence, par respect pour la Religion du Vainqueur, elles se font grandir et font grandir autrui en vertus de Bien.

Le Bodhisattva fait per-mûrir par la Sapience, parce qu’il est certain de la méthode qui mène au Sens Positif et au Sens d’intention. Comment fait-il per-mûrir ? En disciplinant les doutes des créatures ; alors, comme elles respectent la Religion, elles font croître les vertus en elles-mêmes et en autrui.

Un vers de conclusion.

22. Ainsi, sur le chemin de la Bonne Destination ou dans les trois Biens, le Bodhisattva discipline par compassion l’univers entier, avec des procédés menus, moyens[8], extrêmes, allant tant que le monde existe.

Où discipline-t-il ? Sur le chemin de la Bonne Destination, ou dans les trois Véhicules. Qui discipline-t-il ? L’univers entier. Par quoi discipline-t-il ? Par la compassion. Qui discipline ? Le Bodhisattva. Par des procédés de Per-maturation de quelle sorte ? Menus, extrêmes, moyens. Combien de temps, enfin ? En l’illustrant, il résume la grandeur de la Per-maturation. Les procédés menus, c’est dans la Terre de la Conduite par croyance ; extrêmes, c’est dans la Huitième Terre et les suivantes ; moyens, dans les sept premières. Allant tant que le monde existe, c’est-à-dire indéfiniment.


  1. Au lieu de avetya prabhâvalâbhâd, lire avetyaprasâda° ; d’après le tib. ces nas daṅ. Cf. l’emploi de avecca° en pâli, et spécialement avecca-pasâda, °pasanna ; et v. Wogihara (1908), p. 19, s. v. avetyaprasâda.
  2. Saṃprajanya. Terme commun à tout le bouddhisme (pâli : sampajañña) qui l’accouple en général avec la mémoire (smṛti). Le mot manque au sanscrit classique, mais il est intimement apparenté au terme saṃprajñâta, (= « bien connu »), terme usuel mais qui a reçu une affectation technique dans le Yoga, où saṃprajñâta samâdhi désigne (Yoga-sùtra I, 17) le recueillement accompagné de vitarka, vicâra, ânanda, asmitâ « conjecture, critique, béatitude, ego-sum », c’est-à-dire quand le sujet a une notion parfaite et parfaitement exacte de l’objet de son recueillement. Tandis que la smṛti empêche la fuite (visâra) du « phénomène » (âlambana), le saṃprajanya a pour fonction de connaître cette fuite (XVIII, 53). Le tibétain traduit saṃprajanya par ces bźin « air de connaître «, le chinois par yi « appui » (de la mémoire), ou (XVIII, 53) aussi par tcheng nien « mémoire correcte ».
  3. Pratisaṃkhyâ. Tib. so-sor brtags pa « compter un à un » ; chin. chou « calculer ». Le mot est glosé, Comm. XVII, 34 par guṇadoṣaparîkṣaṇa « examiner les qualités et les défauts ». C’est une opération très importante, puisque sa présence ou son absence différencie deux aspects du nirodha, du « barrage » final. — Comm., 1 lire pratisaṃkhyânabhâvanâ ; tib. so sor brtags te sgom pa.
  4. Prâhâṇikâṅga. À défaut d’une liste sanscrite, je résume la liste palie correspondante des cinq padhâniyaṅga (v. inf. samyak-prahâṇa = °padhpana en pâli) : la foi (saddho hoti), la santé de corps et d’esprit (appâhâdho appâtaṅko), la droiture et la loyauté (asaṭho amâyâvî), l’énergie (âraddhaviriyo), la sapience (paññavâ). Pour le développement de ces cinq rubriques, v. p. ex. Majjh. N. II, 95 et 128.
  5. Au second hémistiche, lire °pakṣaçântatâṃ tathopabhogatvam nçanti pakvatâm. tib. phyogs gñis źi ba daṅ de bźin dpyad pa ñid du sniin pa bstan. Le ms. porte °tvasuçantipakṣatâm.
  6. Dṛḥṣṭadharma, saṃparâya. Termes propres au bouddhisme (pali : diṭṭhadhammo, samparâtyo. — L. 3, au lieu de anâgatena ca lire tena ca avec le ms., et le tib. des na.
  7. Kuçalakarmpatha. Les dix Actes de Bien (M. Vy., § 92) consistent à s’abstenir (virati) des dix péchés capitaux : meurtre, vol, pratique coupable des désirs, mensonge, grossièreté, médisance, bavardage, convoitise, malveillance, opinions coupables.
  8. Vimadhyama. Terme de la langue bouddhique.