Mandement de l’archevêque Alexis/Édition Garnier

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MANDEMENT

DU RÉVÉRENDISSIME PÈRE EN DIEU

ALEXIS

archevêque de novogorod-la-grande.



AVERTISSEMENT DE BEUCHOT.

Cet opuscule est d’octobre 1765. J’en ai sous les yeux deux éditions : l’une, en 21 pages, qui est probablement la première, a de nombreuses fautes, qui ont été reproduites jusqu’à ce jour (1831) ; l’autre a 15 pages. Les Mémoires secrets du 6 novembre 1765 parlent d’une édition en 12 pages ; je ne l’ai point encore vue. Peut-être n’est-ce qu’une transposition de chiffres, et a-t-on mis 12 au lieu de 21.

À la fin du mois d’auguste ou dans les premiers jours de septembre 1765 parurent les Actes de l’assemblée générale du clergé de France. Ces Actes contenaient : 1o Condamnation de plusieurs livres contre la religion (entre autres l’Essai sur l’Histoire générale, le Dictionnaire philosophique, la Philosophie de l’histoire, ouvrages de Voltaire) ; 2o Exposition sur les droits de la puissance spirituelle ; 3o Déclaration sur la constitution Unigenitus et la Lettre encyclique de Benoît XIV, du 16 octobre 1756. À la suite de ces trois pièces on avait reproduit la Réclamation du clergé de 1760, et la Déclaration de 1762. Un arrêt du parlement de Paris, du 4 septembre 1765, ordonna la suppression des Actes du clergé.

Une Lettre circulaire de l’assemblée du clergé de France, datée du 27 août, et qui devait accompagner l’envoi des Actes, fut déférée au parlement qui, le 5 septembre 1765, condamna à être lacéré et brûlé au pied du grand escalier cet écrit en deux feuilles, sans nom d’auteur, ni d’imprimeur, ni lieu d’impression, etc. Cet arrêt du parlement du 5 septembre fut exécuté le lendemain 6, en présence de moi Dagobert-Étienne Ysabeau l’un des trois principaux commis pour la grand’chambre.

La Lettre circulaire était signée Ch.-Ant., arch. duc de Reims, président, etc.

C’est à l’occasion de tout cela que fut fait le Mandement du révérendissime père en Dieu Alexis. Sur les remontrances du clergé, un arrêt du conseil, du 15 septembre 1765, cassa les arrêts du parlement des 4 et 5.

Il y eut ainsi condamnation sur condamnation : 1° condamnation par le clergé de quelques livres philosophiques ; 2° condamnation des Actes du clergé par le parlement, qui n’était pourtant pas pour les philosophes ; 3° condamnation par arrêt du conseil des arrêts du parlement. On pourrait ajouter condamnation par le public de l’arrêt du conseil, des arrêts du parlement, et des Actes du clergé : objets dont la postérité s’inquiète peu.


B.



MANDEMENT
DU RÉVÉRENDISSIME PÈRE EN DIEU, ALEXIS.
Deutera-ton-pia-nepsiou[1].

Mes frères,

Nous avons appris avec une grande édification que le dicastère de la nation franke, nommé aujourd’hui le parlement des Français, aurait[2] fait brûler il y a quelques semaines[3], par son juré bourreau, au pied de son grand escalier, la lettre circulaire de l’assemblée du clergé frank, comme fanatique et séditieuse, en présence de Dagobert-Étienne Isabeau.

Et quoique nous ignorions quelle espèce de saint est ce Dagobert, nous, après avoir lu ladite lettre circulaire et les actes de l’assemblée générale dudit clergé, et après avoir invoqué les lumières du Saint-Esprit, déclarons qu’il a semblé bon au Saint-Esprit et à nous d’adhérer pleinement au jugement rendu par le susdit dicastère, lequel, dans tous les temps à nous connus, a soutenu et vengé les droits des rois franks et de la nation gallo-franke contre les usurpations de l’Église hérule, gothe et lombarde, nommée par abus Église romaine, lesquels droits des rois franks et de la nation gallo-franke sont les droits naturels de tous les rois et de toutes les nations.

Tout le système de l’assemblée du clergé frank roule sur ces paroles de je ne sais quel papa transalpin, nommé Gelas :

« Deux puissances sont établies pour gouverner les hommes : l’autorité sacrée des pontifes[4], et celle des rois. »

Mes frères, notre obéissance aux lois de notre vaste empire, la vérité et l’humilité chrétienne, exigent que nous vous instruisions sur la nature de ces deux puissances, sur l’abus de ces mots inconnus dans toute notre Église, et que nous nous hâtions de vous prémunir contre ces erreurs pernicieuses, nées dans les ténèbres de l’Occident, comme disait notre grand patriarche Photius.


DES DEUX PUISSANCES.

Il faut d’abord, mes frères, savoir ce que c’est que puissance : car si on ne définit les mots, on ne s’entend jamais, et l’équivoque que les Grecs nomment logomachie est l’origine de toutes disputes, et les disputes ont produit le trouble dans tous les temps.

Puissance, chez les hommes, signifie faculté convenue de faire des lois, et de les appuyer par la force.

Ainsi, depuis près de cinq mille ans, nos voisins les empereurs de la Chine ont eu légitimement la puissance ; notre auguste impératrice jouit du même droit ; le monarque frank a les mêmes prérogatives ; le roi d’Angleterre jouit du même pouvoir quand il est d’accord avec ses états généraux nommés parlement ; mais jamais chez aucun peuple de l’antiquité, ni à la Chine, ni dans l’empire romain d’Orient ou d’Occident, on n’entendit parler de deux puissances dans un État : c’est une imagination pernicieuse, c’est une espèce de manichéisme qui, établissant deux principes, livrerait l’univers à la discorde.

Pendant les premiers siècles du christianisme, cette distinction séditieuse de deux puissances fut entièrement ignorée, et par cela seul elle est condamnable. Il suffit d’avoir lu l’Évangile pour savoir que le royaume de Jésus-Christ n’est point de ce monde[5] ; que dans ce royaume il n’y a ni premier ni dernier[6] ; que le fils de l’homme est venu, non pas pour être servi, mais pour servir[7].

Ce sont, mes frères, les propres paroles émanées de la bouche de notre divin Sauveur, paroles sacrées dont le sens clair et naturel ne pourra jamais être perverti, ni par aucune usurpation, ni par aucune citation tronquée et captieuse d’un texte malignement interprété.

Notre Seigneur Jésus-Christ donna puissance à ses disciples : quelle fut cette puissance ? Celle de chasser les démons des corps des possédés, de manier les serpents impunément, de parler plusieurs langues à la fois sans les avoir apprises, de guérir les malades, ou par leur ombre, ou en leur imposant les mains.

Nos papas grecs, africains, égyptiens, qui fondèrent seuls l’Église chrétienne, qui seuls écrivaient dans les premiers siècles, qui seuls furent appelés Pères de l’Église, perdirent cette puissance, et ne prétendirent point la remplacer par des honneurs, par un crédit, par des richesses, par une ambition que la religion condamne et que le monde abhorre.

Aucun évêque parmi nous ne s’intitula prince ou comte ; aucun ne prétendit d’autre puissance que celle d’exhorter les pécheurs, et de prier Dieu pour eux. Quand quelque patriarche voulut abuser de sa place, et lutter contre le trône, il fut sévèrement puni, et tout l’empire approuva son châtiment.

On sait qu’il n’en fut pas ainsi dans l’Église d’Occident ; elle ne s’était formée que très-longtemps après la nôtre : nos Évangiles grecs, écrits dans Alexandrie et dans Antioche, furent à peine connus de ces barbares ; ils en firent enfin une assez mauvaise traduction dans le temps de la décadence de la langue latine ; mais d’ailleurs, comme nous l’avons déjà remarqué[8], il n’y eut aucun Père de l’Église né à Rome.

Ils suppléèrent à leur ignorance par des contes absurdes, qu’ils firent croire aisément à des peuples aussi absurdes qu’eux. Ne pouvant se faire valoir par leur science, ils supposèrent que l’apôtre Pierre, dont la mission était uniquement pour les Juifs, avait trahi sa vocation pour aller à Rome.

Voyez, mes frères, sur quels fondements ils bâtirent cette fable. Il y eut, disent-ils, dès le premier siècle, un nommé Abdias qui prétendit être évêque secret des premiers chrétiens à Babylone, quoiqu’il soit avéré que ce ne fut qu’au second siècle qu’il y eut de véritables évêques attachés à un troupeau, et qu’on vit une hiérarchie certaine établie : cet Abdias passa pour avoir écrit en hébreu une Histoire des douze apôtres, et Jule Africain la traduisit depuis, ou du moins quelqu’un prit le nom de Jule Africain.

C’est cet Abdias qui le premier écrivit que Pierre avait fait le voyage de la Syrie à Rome ; qu’il rencontra, à la cour de Néron, Simon le Magicien, avec lequel il fit assaut de miracles. Un jeune seigneur, parent de Néron, mourut. Simon et Pierre disputèrent à qui lui rendrait la vie : Simon ne le ressuscita qu’à moitié ; mais Pierre le ressuscita tout à fait, et gagna le prix, Simon voulut prendre sa revanche ; il envoya un chien à Pierre lui faire des compliments de sa part, et le défier à qui volerait le plus haut dans les airs en présence de l’empereur. Le chien de Simon s’acquitta parfaitement de sa commission. Pierre aussitôt envoya son chien chez Simon pour le complimenter à son tour et pour accepter le défi : les deux champions comparurent ; Simon vola ; Pierre pria Dieu avec tant de larmes que Dieu, touché de pitié, fit tomber Simon, qui se cassa les jambes ; et Néron, irrité, fit crucifier Pierre la tête en bas. Hégésippe et Marcel[9] racontent la même histoire : ce sont là les Pères de l’Église de Rome.

Cette Église prétend que Pierre fut vingt-cinq ans évêque de la capitale, ce qui ne s’accorde nullement avec la chronologie ; mais les Latins ne s’effrayent pas pour si peu de chose : ils ont eu le front d’assurer que Pierre avait écrit une lettre de Babylone où il était avec Abdias ; ce mot de Babylone signifiait Rome[10], et voilà en vérité toute la preuve qu’ils apportent du prétendu épiscopat de Pierre. Nous savons que plusieurs Pères adoptèrent ces contes longtemps après ; mais nous savons aussi par quelles raisons victorieuses Spanheim et Laroque les ont réfutés. C’est donc sur cette fable et sur un ou deux passages de l’Évangile, interprétés d’une étrange manière, que les Latins ont établi l’empire du pape, et sa domination sur tous les rois.

Jamais l’Église grecque ne se souilla par des entreprises si criminelles : elle fut toujours soumise à ses souverains, suivant la parole de Jésus-Christ même ; mais l’Église romaine s’emporta jusqu’à une rébellion ouverte sur la fin du viiie siècle ; et enfin, au commencement de l’année, 800, un pape, nommé Léon III, osa transférer l’empire d’Occident à Charlemagne.

Dès ce moment, quelle foule d’usurpations, de meurtres, de sacrilèges, et de guerres civiles ! Est-il un royaume, depuis le Danemark jusqu’au Portugal, dont les papes n’aient prétendu disposer plus d’une fois ? Qui ne sait que l’empereur Henri IV fut forcé de demander pardon[11] pieds nus et à genoux, à l’évêque de Rome Grégoire VII ; qu’il mourut détrôné et réduit à l’indigence ; que son fils Henri V fit déterrer le corps de son père comme celui d’un excommunié, et qu’ayant osé enfin soutenir ses droits contre Rome il fut obligé de céder, de peur d’être traité comme son père ?

Les malheurs des empereurs Frédéric Barberousse et Frédéric II sont connus de toute la terre. Sept rois de France excommuniés, deux morts assassinés[12], sont d’effroyables exemples qui doivent instruire tous les princes. Un des meilleurs rois qu’aient eus les Franks est Louis XII ; que n’essuya-t-il pas de ce pape Alexandre VI, de ce vicaire de Jésus-Christ, qui, environné de sa maîtresse et de ses cinq bâtards, faisait mourir par le poison, par le poignard, ou par la corde, vingt seigneurs dont il ravissait le patrimoine, et leur donnait encore l’absolution à l’article de la mort !

Nous faisons gloire de n’être pas d’une communion souillée de tant de crimes. Dieu nous préserve surtout de nous élever jamais contre la jurisprudence de notre chère patrie et contre le trône ! Nous regardons comme notre premier devoir d’être entièrement soumis à nos augustes souverains : ces seuls mots les deux puissances nous paraissent le cri de la rébellion.

Nous adhérons aux maximes du parlement de France, qui, comme notre sénat, ne reconnaît qu’une seule puissance fondée sur les lois. Nous plaignons les malheurs et les troubles intestins où la France a été plongée depuis près de soixante ans par trois moines jésuites. Nous sommes assez instruit de l’histoire de nos alliés les Franks pour savoir que ces trois jésuites, Le Tellier, Doucin et Lallemand, fabriquèrent dans Paris, au collège de Louis le Grand, une bulle dans laquelle le pape devait condamner cent trois passages tirés pour la plupart de nos saints Pères, et surtout de saint Augustin l’Africain, et de saint Paul de Tarsis, apôtre de Jésus, Nous savons que l’évêque de Rome et son consistoire, pour faire accroire qu’ils avaient jugé en connaissance de cause, retranchèrent deux propositions condamnées, et réduisirent le tout à cent et un anathèmes.

Nous n’ignorons pas que le nonce qui fit recevoir cette bulle en France[13], malgré les cris de toute la nation indignée, prit pour maîtresse une actrice de l’Opéra, qu’on appela la Constitution, et qu’il en eut une fille qu’on appela la Légende.

Nous savons que presque toutes les affaires ecclésiastiques se sont ainsi traitées, et que quand le scandale des mauvaises mœurs ne s’est pas joint aux erreurs de cette Église latine, le fanatisme, mille fois plus dangereux que les filles de l’Opéra, a fait naître plus de troubles que tous les bâtards des papes et des nonces n’en ont jamais produit.

Nous avons été instruit de tout le mal qui a résulté de la détestable invention des billets de confession, et de tout le bien qu’a fait la chrétienne et vigoureuse résistance du parlement de Paris. Quoique nous ne soyons pas de la communion de l’Église gallicane, cependant, en qualité de chrétien indépendant de l’usurpation romaine, nous nous unissons à cette Église gallicane pour l’exhorter à nous imiter, à soutenir ses libertés, à ne pas souffrir que jamais un évêque transalpin ose déléguer des juges chez elle.

Puissent ses évêques ne plus s’avilir jusqu’à s’intituler évêques par la grâce d’un évêque transalpin, ne plus payer en tribut à cet Italien la première année d’un revenu qu’ils ne tiennent que de la libéralité de leur monarque[14] !

Grand Dieu ! seriez-vous descendu sur la terre, y auriez-vous vécu dans la pauvreté, l’auriez-vous recommandée à vos apôtres, l’auraient-ils embrassée, pour qu’un de leurs successeurs traitât ses confrères en tributaires et marchât sur les têtes des princes, à qui vous obéissiez, vous, mon Dieu ! quand vous étiez en Judée ?

Nous reconnaissons que le parlement de Paris, et tous ceux du pays des Franks, se sont toujours opposés à ces innovations odieuses, à ces simonies transalpines, qui ont leur source dans le fatal système des deux puissances.

Nous devons d’autant plus, mes frères, vous donner un préservatif contre ces opinions détestables que nous sommes instruit des fréquents voyages que nos seigneurs russes font dans la capitale des Franks[15] : ils pourraient nous apporter la mode des deux puissances et des billets de confession, avec les autres modes.

Nous vous exhortons à ne vous laisser séduire par aucune nouveauté, à demeurer fidèlement attachés à notre ancienne Église grecque, mère de la latine, et mère d’une fille dénaturée ; et dans cette espérance nous vous donnons notre sainte bénédiction, au nom du Père, qui a engendré le Fils, au nom du Fils, qui n’a pas la puissance d’engendrer, et au nom du Saint-Esprit, qui procède uniquement du Père.

Le tout, avec la permission de notre auguste impératrice Catherine II, sans laquelle nous ne pouvons ni ne devons donner aucune instruction pastorale[16].


Signé : ALEXIS.

Permis d’imprimer :
Christophe BORKEROI,
Lieutenant de police de Novogorod-la-Grande.

FIN DU MANDEMENT.
  1. Ce qui répond au 12 octobre des Franks. (Note de Voltaire.) — Voltaire avait dicté sans doute à son secrétaire : Deutera tou pyanepsiou. Tout ce qu’on peut mettre sur le compte des typographes, c’est le changement de tou en ton, et le trait d’union qui coupe en deux pyanepsiou. Le mois grec qui commençait vers le milieu d’octobre est bien pyanepsion ; mais pyanepsion, en langue grecque, n’est point un nom neutre : c’est un nom masculin, πυανεψιῶν. La date de Voltaire devrait être : Deutera tou pyanepsiônos. (Alexis Pierron, Voltaire et ses Maîtres, page 317.)
  2. Les Franks se servent du subjonctif au lieu de l’imparfait de l’indicatif : c’est l’ancien vice d’une langue barbare, vice conservé dans les chancelleries et cours des plaids ; vice que les académies du pays des Franks n’ont pu encore déraciner. (Note de Voltaire.)
  3. Le vendredi 6 septembre 1765. (Id.)
  4. Il faut remarquer que les évêques sont nommés avant les rois, et que le mot sacrée n’est ici que pour eux, et non pas pour les rois, qui cependant sont très-sacrés. (Note de Voltaire.)
  5. Jean, xviii, 36.
  6. Matth., XIX, 30 ; xx, 16 ; — Marc, x, 31 ; — Luc, xiii, 30.
  7. Matth., xx, 28 ; Marc, x, 45.
  8. Tome XI, page 254 ; voyez aussi tome XVIII, page 502.
  9. Voyez la relation de Marcel, dans la Collection d’anciens évangiles.
  10. Voyez tome XX, page 594.
  11. Voyez tome XI, pages 391-392,
  12. Voyez la note sur le Discours aux Welches, page 232.
  13. Le cardinal Bentivoglio ; voyez tome XIX, page 317.
  14. Les annales.
  15. Schouvaloff était alors à Ferney.
  16. À propos de cet opuscule, Catherine écrivait à Voltaire : « Démétri, métropolite de Novogorod, n’est ni persécuteur, ni fanatique. Il n’y a pas un principe dans le mandement d’Alexis qu’il n’avouât, ne prêchât, ne publiât, si cela était utile ou nécessaire ; il abhorre la proposition des deux puissances. » Et Voltaire répondait : « Je ne me doutais pas que l’archevêque de Novogorod se fût en effet déclaré contre le système absurde des deux puissances. J’avais raison sans le savoir, ce qui est encore un caractère de prophétie… J’ajouterai qu’il n’y a qu’à changer Alex en Démé, et is en tri, pour avoir le véritable nom de l’archevêque. »