Mes paradis/Dans les remous/Quand mon heure viendra d’être dans les partants

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LIX


Quand mon heure viendra d’être dans les partants,
Puissé-je ne pas geindre en birbe ridicule
Qui lève l’œil au ciel et dit : « Ah ! de mon temps ! »

Puissé-je ne pas croire au monde qui recule,
Ne pas être de ceux qui vont en plein midi
Criant que rien n’est beau comme un beau crépuscule !

Puissé-je aimer toujours le jeune homme hardi,
Trouver bon qu’il soit fou, moi que sagesse enchaîne,
Et par sa gaillardise être ragaillardi !

Ô mon soleil couchant, bénis l’aube prochaine.