Mimes (Hérondas, trad. Dalmeyda)/Mime VIII
MIME VIII
LE SONGE
Debout, Psylla ! Allons, esclave, quand finiras-tu de ronfler dans ton lit, sans penser à la truie, que la sécheresse picote ? Attends-tu que le soleil te chauffe le derrière ? Dormeuse insatiable, n’as-tu pas les côtes brisées à rester couchée si longtemps ? Les nuits durent pourtant neuf heures ! Lève-toi, te dis-je, allume la lampe, s’il te plaît, mène au pacage la truie, qui ne veut pas rester à l’étable. Allons, grogne et gratte-toi jusqu’à ce que ce bâton t’amollisse Je crâne ! Et toi, Mégallis, fainéante, dors-tu, toi aussi, du sommeil d’Endymion ? Pourtant ce n’est pas le travail qui t’épuise ; nous avons beau chercher des bandelettes pour le sacrifice, pas un flocon de laine[1] à la maison. Lève-toi, malheureuse ! Toi, Anna, écoute, si tu le veux bien : je vais te dire mon songe, car tu es une fille de bon sens. Je crus voir un bouc dans un ravin[2] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
FRAGMENT DÉTACHÉ.
. . . . . Chanter après le vieil Hipponax des vers boiteux pour les fils de Xouthos[3] . . . . . . . . . . . . . . . . . .