Ménon (trad. Croiset)/Sommaire

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Sommaire du Ménon de Platon
Les Belles Lettres (Œuvres complètes de Platon, tome III, 2e partiep. 232-233).



SOMMAIRE



Préambule : la vertu peut-elle s’enseigner ? Ménon le demande à Socrate, mais Socrate n’a jamais rencontré personne qui sût même ce qu’était la vertu (70 a-71 d).

Commencement de la recherche : qu’est-ce que la vertu ? Différentes sortes de vertus selon Ménon ; leur unité essentielle selon Socrate (71 e-73 c).

Première définition de la vertu en général par Ménon : c’est la capacité de commander (73 d).

Non, dit Socrate, c’est là une vertu particulière, comme si tu disais que la figure, en géométrie, c’est la rondeur (73 d-75 b)

Définition générale de la figure par Socrate, à titre d’exemple de la méthode à suivre (75 b-76 c), et définition de la couleur selon la manière de Gorgias, comme exemple à éviter (76 c-77 a).

Deuxième définition de la vertu par Ménon : le désir des belles choses joint au pouvoir de se les procurer (77 b).

Critique de Socrate sur la première partie de la définition (77 b-78 b) ; puis sur la seconde partie (78 b-79 e).

Intermède : Socrate et la torpille (79 e-80 d).

Reprise de la discussion : comment trouver une chose dont on ne sait rien ? (80 d-e).

Théorie de la réminiscence (81 a-e).

Vérification de la théorie sur l’esclave de Ménon, à qui Socrate fait retrouver les éléments de la géométrie, qu’on ne lui a jamais enseignés (81 e-84 a).

Remarques de Socrate sur cette partie de l’interrogation (84 a-d).

Reprise de l’interrogation (84 d-85 b).

Retour à la discussion avec Ménon et à la réminiscence : les opinions vraies (85 b-86 c).

Reprise du problème de la vertu : la position de la question et la méthode à suivre (86 c-87 b).

Conditions hypothétiques nécessaires pour que la vertu puisse être enseignée (87 b-c).

La vertu est-elle un don de la nature, ou une science et un produit de l’étude ? Difficultés dans tous les cas. Existe-t-il des maîtres de vertu ? (87 c-90 b).

Appel à Anytos : la vertu, suivant Anytos, est enseignée par tous les bons citoyens (90 b-93 b). — Examen de quelques exemples historiques : Socrate montre que les plus grands hommes n’ont pu enseigner leur propre vertu à leurs fils (93 c-94 e).

Reprise de l’entretien avec Ménon : la vertu ne s’enseigne pas (95 a-96 c).

Qu’est-ce donc que la vertu ? Une opinion vraie (96 d-97 c).

L’opinion vraie et la science (97 c-98 c).

Récapitulation des points admis (98 c-99 b).

Conclusion : Il semble que la vertu soit un don divin.