Oblomov/XVI

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Chapitre XVI
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XVI


À peine le ronflement d’Élie parvint-il à son oreille, que Zakhare sauta avec précaution, sans bruit, à bas du poêle, passa sur la pointe des pieds dans le vestibule, mit le barine sous clé et s’en fut sur la porte.

— Ah ! monsieur Zakhare : soyez le bienvenu ! Il y a longtemps qu’on ne vous voit plus, dirent sur différents tons les cochers, les laquais, les servantes et les gamins.

— Eh ! le vôtre donc ? est-il sorti ? demanda le portier.

— Il ronfle, dit Zakhare d’un air sombre.

— Ah bah ! fit le cocher, il me semble que ce n’est pas encore l’heure… il ne se porte pas bien, probablement ?

— Pas bien ! il s’est soûlé, tout simplement, dit Zakhare avec l’accent de la plus parfaite sincérité. Le croiriez-vous ? il a bu à lui seul une bouteille et demie de madère, deux pintes de kwas, et il s’est couché là-dessus.

— Hein ! dit le cocher avec envie.

— Qu’est-ce qu’il a donc pour faire ainsi la noce aujourd’hui ? demanda une des femmes.

— Non, Tatiana Ivanovna, répondit Zakhare en lui jetant son regard de travers, ce n’est pas seulement d’aujourd’hui. Il s’est tout à fait gâté : c’est dégoûtant.

— C’est probablement comme la mienne ! répliqua-t-elle avec un soupir.

— À propos, est-ce qu’elle sort aujourd’hui ? demanda le cocher : j’ai besoin d’aller quelque part par là, pas loin.

— Où voulez-vous qu’elle se trimballe ? répondit Tatiana : elle est avec son chéri. Ils ne sont jamais rassasiés de s’admirer l’un l’autre.

— Il vient chez vous bien souvent, dit le portier, il m’assomme chaque nuit, le maudit animal ! Tout le monde est sorti, tous les locataires sont rentrés ; il est toujours le dernier et il grogne, par-dessus le marché, parce que la porte du perron est fermée. Comme si j’irais la garder pour lui.

— Quel dindon ! mes amis, dit Tatiana : il n’a pas son pareil ! Il la comble de cadeaux. Elle est toujours parée comme un paon, et elle marche avec une majesté ! et si vous alliez voir les jupons et les bas qu’elle porte… C’est une honte ! Elle ne se lave pas le cou tous les quinze jours, elle ne fait que barbouiller sa figure… Quelquefois vraiment, quoique ce soit un péché, on se dit : Ah, vieille infirme ! tu devrais envelopper ta tête d’un fichu et aller en pèlerinage au monastère !…

Tous, excepté Zakhare, éclatèrent de rire.

— En voilà une, cette Tatiana Ivanovna ! elle ne rate jamais le lièvre ! disaient des voix encourageantes.

— Oui vraiment ! continua Tatiana ; comment les gens comme il faut admettent-ils dans leur société une pareille ?…

— Où allez-vous donc ? lui demanda quelqu’un. Qu’est-ce que c’est que ce paquet ?

— Je porte une robe chez la couturière ; mon élégante m’y envoie : c’est trop large, voyez-vous ! Quand nous nous mettons avec Douniacha à ficeler cette grosse oie, de trois jours nous ne pouvons rien faire, tant nous avons les mains brisées ! Allons, il est temps que je parte. Adieu ! au revoir !

— Adieu, adieu ! dirent quelques-uns.

— Adieu, Tatiana Ivanovna, dit le cocher ; venez donc dans la soirée.

— Mais je ne sais, il peut se faire que je vienne, ou bien… je… allons, adieu !

— Allons, adieu ! fit-on en chœur.

— Adieu… beaucoup de plaisir ! répondit-elle en s’en allant.

— Adieu, Tatiana Ivanovna ! cria encore le cocher.

— Adieu ! répondit-elle de loin d’une voix sonore.

Zakhare semblait attendre son tour de parler. Quand elle fut partie, il s’assit sur la borne en fonte près de la porte et balança ses jambes d’un air sombre et distrait, regardant le monde qui passait à pied ou en voiture.

— Eh bien ! que fait le vôtre aujourd’hui, monsieur Zakhare ? demanda le portier.

— Mais comme toujours, il ne fait que rager, dit Zakhare, et tout cela à cause de toi. J’en ai souffert, va, rapport à toi, toujours au sujet du déménagement. Comme il rage ! c’est qu’il n’a point du tout envie de déménager !…

— Est-ce que c’est ma faute, à moi ? dit le portier, reste là toute ta vie, je m’en moque ; est-ce que je suis le propriétaire ? On me donne des ordres… Ah ! si j’étais le propriétaire !… mais je ne suis point le propriétaire…

— Est-ce qu’il te dit des sottises, dis donc, hé ? demanda un cocher.

— S’il m’en dit ! Je ne sais comment Dieu me donne seulement la force de les supporter !

— Eh bien ! Quoi donc ? C’est un bon barine, puisqu’il se borne à des sottises ! dit d’un voix lente un laquais en ouvrant une tabatière ronde qui criait. Toutes les mains, excepté celles de Zakhare, s’allongèrent vers la tabatière. On commença à priser, à éternuer et à cracher en chœur.

— S’il dit des sottises, tant mieux, continua celui-ci, plus il en dit, mieux ça vaut : au moins il ne vous tape pas, s’il dit des sottises. Avant d’être ici je servais un individu : on n’avait pas encore eu le temps de savoir pourquoi, que déjà il vous tenait par les cheveux.

Zakhare attendit d’un air de mépris que celui-ci eût terminé sa tirade et, s’adressant au cocher, il continua :

— Il abreuve un homme d’ignominie, sans qu’on sache pourquoi : ça lui est égal.

— Il est probablement difficile à contenter ? demanda le cocher.

— Je crois bien, murmura Zakhare de sa voix enrouée, en fermant les jeux d’un air significatif, si difficile que c’est affreux ! Ce n’est pas ainsi, ce n’est pas cela ; et on ne sait pas servir, on ne sait rien présenter, on casse tout, on ne nettoie point, et on voie, et on mange trop… Ah ! fi !… Que le… Aujourd’hui il en a dit !… C’était une honte de l’entendre ! et pourquoi ? Il était resté un petit morceau de fromage de la semaine passée, un chien n’en aurait pas voulu, mais non, le domestique n’ose même pas penser à le manger. Il l’a demandé. « Il n’y en a plus, voyez-vous, » et le voilà parti. « Tu mérites, qu’il a dit, d’être pendu, tu mérites d’être cuit, tu mérites, qu’il a dit, d’être bouilli dans de la poix fondue, d’être tenaillé avec des tenailles rougies, d’être cloué, qu’il a dit, avec un pieu de tremble[1] ! » Et il vous marchait dessus !… Qu’en pensez-vous, les amis ? il y a quelques jours je lui ai échaudé, sait-on comment ? le pied avec de l’eau bouillante, et alors il a commencé à brailler, mais d’une manière ! si je n’avais pas sauté de côté, il m’aurait donné un coup de poing en pleine poitrine… il n’épie que cela ! vraiment il m’aurait donné le…

Le cocher hocha la tête, et le portier dit :

— Voyez-vous quel rude barine ! Il ne gâte pas son monde !

— Ah bien ! s’il ne fait que dire des sottises, c’est un admirable barine ! déclara d’un air flegmatique toujours le même laquais. Les plus mauvais sont ceux qui ne grognent pas, qui vous regardent, vous regardent, et tout à coup vous attrapent aux cheveux, sans que vous sachiez pourquoi.

— N’importe ! dit Zakhare, sans accorder de nouveau aucune attention au laquais qui l’avait interrompu. Son pied n’est pas encore guéri ; il le frotte toujours avec un onguent. Grand bien lui fasse !

— C’est un drôle de corps ! dit le portier.

— Que Dieu vous en préserve ! continua Zakhare, il tuera un jour un homme ; devant Dieu, il le tuera jusqu’à ce que mort s’en suive ! Pour la moindre bagatelle, il vous guette afin de vous traiter de chauve… je n’ai pas le courage d’achever. Aujourd’hui il a trouvé quelque chose de nouveau. « Venimeux » qu’il a dit ! Comment sa langue a-t-elle pu prononcer ce mot ?

— Ah ben ! qu’est-ce que cela ? disait toujours le même laquais. S’il dit des sottises, Dieu soit loué ! Dieu le garde !… Mais s’il se tait toujours, tu passes à côté, et il te regarde, te regarde, et puis t’accroche comme celui chez qui j’étais auparavant. S’il dit des sottises, ce n’est rien…

— Et c’était bien fait, riposta Zakhare, vexé des répliques qu’il n’avait point demandées. Je t’aurais encore mieux arrangé, toi !

— Chauve… quoi ? qu’il a dit, monsieur Zakhare ? demanda un petit cosaque[2] d’une quinzaine d’années, est-ce diable ?

Zakhare tourna lentement la tête et arrêta sur lui un regard trouble.

— Prends garde, toi ! dit-il ensuite d’une voix mordante, t’es-t-encore trop jeune, l’ami, t’es trop malin ! Je me fiche bien que tu sois à un général. Va-t-en, si tu ne veux pas que je t’attrape au toupet.

Le petit cosaque recula de deux pas, s’arrêta et regarda Zakhare en souriant.

— Qu’est-ce que tu as donc à te ficher du monde ! grogna Zakhare avec colère, attends, je t’aurai, toi… je vais t’allonger les oreilles et tu montreras tes dents !…

À ce moment du perron descendit en courant un gigantesque laquais, en habit de livrée, déboutonné, avec des aiguillettes et des guêtres. Il s’approcha du petit cosaque, lui donna avant tout un soufflet, ensuite le traita de petit imbécile.

— Qu’est-ce donc, monsieur Mathieu, qu’y a-t-il ? dit le petit cosaque, interdit et penaud, en se tenant la joue et en clignant de l’œil d’un air convulsif.

— Ah ! tu raisonnes ! dit le laquais : je te cherche par toute la maison, et tu es ici !

Il le prit d’une main par les cheveux, lui inclina la tête et trois fois, lentement, méthodiquement, à intervalles égaux, il le frappa sur la nuque à coups de poing.

— Le barine a sonné cinq fois, ajouta-t-il en guise de morale, et l’on me gronde pour toi, mauvais petit chien ! Marche !

Et d’un air impérieux il lui montrait l’escalier de la main.

Le garçon resta près d’une minute dans une espèce d’incertitude, cligna des yeux deux fois, jeta un coup d’œil sur le laquais, et, voyant qu’il n’y avait rien de plus à en attendre que la répétition de la même manœuvre, il secoua ses cheveux et monta l’escalier, comme si de rien n’était.

Quel triomphe pour Zakhare !

— Tape donc, tape, monsieur Mathieu ! encore, encore ! répétait-il avec une joie mauvaise. Hé ! ce n’est pas assez ! Ha ! à la bonne heure ! en voilà un, ce monsieur Mathieu ! merci ! Oh ! il est trop malin… voilà pour ton « chauve diable ! » Ça t’apprendra à l’avenir à te moquer des gens !

La valetaille riait aux éclats, sympathisant à la fois avec le laquais qui venait de corriger le petit cosaque, et avec Zakhare qui triomphait méchamment. Personne ne s’intéressait au jeune groom.

— Voilà, c’est cela, ni plus ni moins, c’est tout à fait mon premier maître, dit de nouveau le même laquais qui avait toujours interrompu Zakhare. Tu penses à t’amuser, et lui, tout à coup, comme s’il devinait ce à quoi tu penses, passe à côté et te saisit comme cela, comme M. Mathieu a attrapé Anndriouchka. Ce n’est rien s’il ne fait que dire des sottises. Qu’y a-t-il d’extraordinaire à ce qu’il vous traite de « chauve diable ! »

— Peut-être bien que toi, tu aurais été empoigné par son barine, lui répondit le cocher, en désignant Zakhare. Vois donc quelle forêt t’as sur la tête ! Mais à quoi empoignerait-il M. Zakhare ? sa tête est comme une citrouille… Peut-être qu’il pourrait l’attraper aux deux barbes qui sont là sur ses joues. Ah ben ! là, il y a de quoi l’attr…

Tous partirent d’un éclat de rire, et Zakhare fut comme frappé d’apoplexie à cette sortie du cocher, avec qui seul jusque-là il avait causé amicalement.

— Ah ! attends, je le dirai au barine, se mit-il à hurler avec fureur, il trouvera bien aussi où t’empoigner : il te fera la barbe. Vois donc : elle est tout en pendeloques !

— Il serait bien malin, ton barine, s’il s’avisait d’arranger la barbe aux cochers d’autrui ! Ouiche, tâchez donc d’en avoir à vous, des cochers, et faites-leur la barbe. Sans cela, zut !…

— N’est-ce pas toi qu’on devrait prendre pour cocher, espèce de voleur ? hurla Zakhare, tu ne vaux pas la peine qu’on t’attelle toi-même pour mon barine !

— Ah ! ma foi, voilà un beau barine ! répliqua le cocher d’une voix railleuse, où l’as-tu péché, celui-là ?

Et lui-même, et le portier, et le barbier, et le laquais, défenseur du système des injures, tous éclatèrent de rire.

— Riez, riez, je le dirai à mon barine ! sifflait Zakhare.

— Et toi, dit-il en s’adressant au portier : tu devrais faire taire ces brigands, au lieu de rire. Pourquoi es-tu là ? Pour maintenir l’ordre ! Et que fais-tu ? Attends donc, je le dirai au barine. Attends, tu auras ton compte !

— Allons, assez, assez, monsieur Zakhare ! dit le portier, en cherchant à l’apaiser ; que t’a-t-il fait ?

— Comment ose-t-il parler ainsi de mon barine ? répliqua Zakhare avec chaleur, en montrant le cocher. Sait-il donc ce que c’est que mon barine ? demanda-t-il d’un ton de vénération. Mais toi, dit-il en s’adressant au cocher, tu ne pourras jamais en avoir un pareil, même en rêve : bon, sage, beau garçon ! Le tien n’est qu’une rosse affamée ! C’est honteux à voir, quand vous sortez sur votre jument bai-brun : de vrais mendiants ! Et vous ne mangez que des radis noirs avec du kwas. Tiens, ton vilain carrick, on pourrait en compter les trous !…

Il est bon de remarquer que le carrick du cocher n’était nullement troué.

— Je n’en ai pas encore un pareil ! interrompit le cocher, en tirant d’une main leste le bout de la chemise qui passait sous l’aisselle de Zakhare.

— Finirez, finissez, vous autres ! répétait le portier, étendant ses mains entre eux.

— Ah ! tu déchires mon habit ! s’écria Zakhare en tirant encore plus sa chemise : attends, je montrerai ça à mon barine ! Voyez, les amis, regardez ce qu’il a fait : il m’a déchiré mon habit…

— Ouais ! Moi ! dit le cocher, perdant un peu de son assurance : c’est le barine qui t’aura secoué.

— Lui, me secouer ! un barine comme cela ! riposta Zakhare, une si bonne âme ! Mais c’est de l’or plutôt qu’un barine. Que Dieu lui donne santé ! Je suis chez lui comme dans le royaume des cieux : je ne connais aucun besoin. De sa vie il ne m’a traité d’imbécile ; je vis dans l’abondance, dans le repos ; je mange de sa table, je vais où je veux. Et voilà !… Et à la campagne, j’ai une maison à moi, un potager à moi, du blé à foison ; tous les paysans me saluent jusqu’à la ceinture ! Et je suis intendant, et mangeur d’homme ! Et vous autres donc, avec le vôtre…

De colère, la voix lui manqua pour achever d’aplatir son rival. Il s’arrêta un instant afin de rassembler ses forces et d’inventer un mot venimeux, mais il ne put le trouver, tant il avait de bile sur le cœur.

— Mais voici, attends, nous verrons comment que tu t’en tireras pour l’habit. On t’apprendra à déchirer !… proféra-t-il enfin.

En touchant à son barine, on blessait Zakhare au vif. Cette attaque remua son ambition et son amour-propre. Son dévouement se réveilla et éclata dans toute sa force. Il était prêt à répandre son venin, non-seulement sur son adversaire, mais encore sur le maître de celui-ci, et la parenté du maître, sans même savoir s’il en avait une, et sur ses connaissances.

Il répéta avec une étonnante exactitude toutes les diffamations, toutes les calomnies qu’il avait retenues de ses premières conversations intimes avec le cocher.

— Et vous donc, avec votre barine, maudits va-nu-pieds, Juifs, pires que des Allemands ! dit-il. Votre grand-père ! je sais ce qu’il a été, votre grand-père ! commis du marché aux vieilles hardes. Hier, les visites qui sortaient de chez vous, j’ai cru un moment que c’étaient des filous qui s’étaient introduits dans la maison. Cela faisait pitié… Sa mère aussi revendait au marché aux vieilles hardes des habits fripés et volés.

— Assez, assez, vous autres !… disait le portier en tâchant de l’apaiser.

— Oui, dit Zakhare, le mien, grâce à Dieu ! est un barine de vieille roche. Il a pour amis des généraux, des comtes et des princes. Encore il n’offre pas des sièges à tous les comtes ; il y en a qui viennent et font le pied de grue dans l’antichambre… Il ne vient que des auteurs…

— Qu’est-ce que c’est donc que ces auteurs, mon ami ? demanda le portier, désirant mettre fin à la querelle.

— Ce sont des messieurs qui inventent des idées, expliqua Zakhare.

— Et que font-ils chez vous ? insista le portier.

— Ce qu’ils font ? L’un demande la chibouque, l’autre du xérès… dit Zakhare, et il s’arrêta en voyant que presque toute l’assistance souriait d’un air moqueur.

— Et vous êtes tous des misérables ! dit-il en bredouillant et en les toisant du regard. On t’apprendra à déchirer un habit qui ne t’appartient pas. Je vais le dire au barine ! ajouta-t-il, et il rentra vivement à la maison.

— Finis donc ! attends, attends ! cria le portier. Monsieur Zakhare ! viens à la taverne, je t’en prie, viens…

Zakhare s’arrêta court, se retourna rapidement, et, sans regarder la valetaille, s’élança encore plus rapidement dans la rue. Il arriva, sans tourner la tête, à la porte de la taverne d’en face ; là il fit un demi-tour, jeta un coup d’œil sombre à toute la société, d’un geste encore plus sombre, fit un signe à tous pour qu’on vînt le rejoindre, et disparut derrière la porte.

Tous les autres s’écoulèrent aussi, qui dans la taverne, qui chez soi ; il ne resta qu’un laquais.

« Ah ben ! le grand malheur, s’il se plaint au barine ? se disait-il d’un air méditatif, en ouvrant flegmatiquement et lentement sa tabatière, le barine est bon, on le voit de reste : il ne dira que des sottises. Qu’est-ce que cela, s’il ne fait que dire des sottises ? Mais il y en a d’autres qui vous regardent, vous regardent, et vous empoignent par les cheveux… »

  1. Le peuple a cet arbre en horreur parce que, d’après la tradition, il a servi à Judas Iscariote pour se pendre.
  2. Jeune groom habillé en cosaque.