Page:Perrault - Histoires ou contes du temps passé, avec des moralitez, 1697.djvu/77

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avoit faite, & considerant qu’il pourroit luy arriver malheur d’avoir esté desobéïssante ; mais la tentation estoit si forte qu’elle ne put la surmonter : elle prit donc la petite clef, & ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D’abord elle ne vit rien, parce que les fenestres estoient fermées ; aprés quelques momens elle commença à voir que le plancher estoit tout couvert de sang caillé, dans lequel se miroient les corps de plusieurs femmes