de la Vie de Charlemagne pour laquelle il avait, en outre, rédigé une préface de son cru que nous reproduisons en appendice[1]. Nous ne nous sommes toutefois pas interdit de marquer dans le texte d’Éginhard, à côté de cette division en chapitres, quelques grandes coupures, qui permettront, nous l’espérons, de suivre plus aisément le plan de l’auteur.
IV. — Éditions, traductions, ouvrages à consulter.
1. Éditions. — La Vie de Charlemagne a été bien des fois publiée depuis l’invention de l’imprimerie. On en cite une douzaine d’éditions rien que pour la période antérieure au milieu du xviie siècle — la plus ancienne de 1521 — et il n’est pas certain que l’énumération soit complète[2]. Depuis lors, il en a paru une bonne vingtaine d’autres. Voici la liste des plus notables ou des plus récentes :
- ↑ Malheureusement, le manuscrit original de Walahfrid Strabon a disparu et nous n’en connaissons que trois mauvaises copies du xve siècle (Bibliothèque de l’Université de Copenhague, manuscrit 830 de la collection Arne Magnaeus, folios 34 ro-40 ro ; Bibliothèque de l’Université de Fribourg-en-Brisgau, manuscrit 468, folios 51 ro-77 ro ; Bibliothèque nationale de Hanovre, manuscrit 859, folios 26 ro-36 ro, cette dernière copie fragmentaire seulement). D’après ces transcriptions, il est permis d’affirmer que Walahfrid Strabon avait suivi lui-même un manuscrit de la classe B.
- ↑ On trouvera un relevé de ces anciennes éditions et de la plupart des suivantes dans Potthast, Bibliotheca historica medii aevi, t. I, 2e éd., p. 395 à 397.