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Page:Élémir Bourges, Les Oiseaux s'envolent et les fleurs tombent, 1893.djvu/8

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AVERTISSEMENT




Je me suis fait, en ce roman, l’écolier des grands poètes anglais du temps d’Élisabeth et de Jacques, et du plus grand d’entre eux, Shakespeare ; — quelque présomption qu’il y ait à se dire l’écolier d’un tel maître.

Nos récents chefs-d’œuvre, en effet, avec leur scrupule de naturel, leur minutieuse copie des réalités journalières, nous ont si bien rapetissé et déformé l’homme, que j’ai été contraint de recourir à ce miroir magique des poètes, pour le revoir dans son héroïsme, sa grandeur, sa vérité.

Que le lecteur attribue donc ce qu’il y a de bon dans ce livre, à la souveraine influence de ces maîtres des pleurs et du rire : Webster, Ben Jonson, Ford, Beaumont et Fletcher, Shakespeare.

Les fautes seules sont de moi.