si beau chemin ; celui-ci aussi fier
après la victoire, prend à peine
un instant de repos pour goûter le
plaisir. Ce plaisir lui-même rend son
triomphe plus facile, et il se trouve
encore en état de le poursuivre
avec une égale vigueur.
Sa main complaisante conduisait au même but la victime ; elle s’unissait à ses transports. Bientôt à son tour elle éprouva le plaisir. Le moine se hâte de la rejoindre ; par des mouvemens rapides, variés il poursuit une nouvelle jouissance : il y arrive ; mais toujours indomptable, il ne désempare point du poste qu’il eut tant de peines à conquérir.
« Mon bel ami, de quel plaisir tu m’as fait jouir ! laisse-moi en chercher encore de nouveaux. Que ne puis-je t’en faire éprouver d’aussi vifs, t’unir à moi, faire passer dans