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» ton visage, ton sein, n’étaient
qu’une faible partie de celles qui
coulaient de mes yeux dans la
solitude, pendant le silence de la
nuit. Jusqu’alors, j’avais pensé que
l’amour et le bonheur naissaient,
s’augmentaient au milieu des faveurs,
des plaisirs. Je connus bien
le contraire. Si tu savais, ma belle
amie, combien elles étaient douces,
ces larmes, tu aurais envié
mon sort » !
» Quel que soit l’amour que l’on éprouve, quel que vif qu’il puisse être, les plaisirs que l’on goûte dans les bras de sa bien-aimée finissent. Ils ont des bornes, et nos sens fatigués, malgré nous, forcent notre ame à desirer le repos. Loin d’elle, nos transports ne peuvent toujours durer ; et par prudence, par prévoyance, souvent on n’ose