Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 160 )
» que j’aie besoin de quelques stimulans
pour être heureuse dans
tes bras ? L’amour que j’ai pour
toi suffit pour embrâser mes sens ».
On sent combien ces tendresses venaient
mal-à-propos. Aussi furent-elles
interrompues. « Quoi, ma belle
amie, vous êtes étonnée que je
veuille rendre hommage à toutes
les parties de vous-même ! Il
n’est aucun recoin, dans toute
votre charmante personne, où je
ne voulusse m’introduire tout en-entier.
Vous êtes mon amante :
tout votre être m’appartient, et
m’en dérober la plus petite partie,
c’est me ravir mon bien et mon
bien le plus cher ».
Adèle, qui avait dans la tête une toute autre idée, ne l’écoutait guère ; et sans répondre à ses discours, mit sur le tapis le secret tant de