Page:Éléonore ou l’Heureuse personne, 1799.djvu/172

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» que j’aie besoin de quelques stimulans pour être heureuse dans tes bras ? L’amour que j’ai pour toi suffit pour embrâser mes sens ». On sent combien ces tendresses venaient mal-à-propos. Aussi furent-elles interrompues. « Quoi, ma belle amie, vous êtes étonnée que je veuille rendre hommage à toutes les parties de vous-même ! Il n’est aucun recoin, dans toute votre charmante personne, où je ne voulusse m’introduire tout en-entier. Vous êtes mon amante : tout votre être m’appartient, et m’en dérober la plus petite partie, c’est me ravir mon bien et mon bien le plus cher ».

Adèle, qui avait dans la tête une toute autre idée, ne l’écoutait guère ; et sans répondre à ses discours, mit sur le tapis le secret tant de