Page:Éléonore ou l’Heureuse personne, 1799.djvu/24

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dos, sa tête placée sur le côté gauche de son lit, se trouvait un peu plus basse que le reste de son corps ; la cuisse gauche à plat ; la jambe foiblement pliée ; l’autre un peu écartée, soutenue dans une position élevée ; l’avant-bras gauche posé sur sa tête ; le bras vers le Ciel, la main, pas tout-à-fait ouverte ; l’autre appuyée, étendue sur le haut de sa cuisse. Ses doigts étaient écartés, fléchis inégalement par une contraction, qui dominait dans tout son corps.

Jusqu’à ce moment, et dans les intervalles d’un sommeil interrompu, des rêves, des idées de Sylphe avaient bouleversé tout son être.

Maintenant, son ame accablée sous le poids de tant de pensées confuses, dans ce calme apparent qui succède à la plus vive agitation, étrangère à toute idée, à toute sen-