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Page:Éluard - Capitale de la douleur, 1926.djvu/77

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PERSPECTIVE

Un millier de sauvages
S’apprêtent à combattre.
Ils ont des armes,
Ils ont leur cœur, grand cœur,
Et s’alignent avec lenteur
Devant un millier d’arbres verts
Qui, sans en avoir l’air,
Tiennent encore à leur feuillage.