Page:Éluard - Poésie et vérité 1942, 1942.djvu/23

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

DU DEHORS

La nuit le froid la solitude
On m’enferma soigneusement
Mais les branches cherchaient leur voie dans la prison
Autour de moi l’herbe trouva le ciel
On verrouilla le ciel
Ma prison s’écroula
Le froid vivant le froid brûlant m’eut bien en main.