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I

LE SOIR RECULE

Il n’y a pas de porte mystérieuse
Par où passer de la nature à l’homme

Il n’y a pas d’arbre où battent les feuilles
Sans évoquer un cœur qui se compose

Qui se défait pour renaître au printemps



Jour après jour l’homme change de sang
Nuit noire attend la splendeur du réveil