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ÉMILE NELLIGAN


« Comme d’anciens passants nocturnes
        « Qui longent nos murs,
« En eux ayant les noires urnes
        « De leurs airs impurs,
« S’en vont les Remords taciturnes
« Comme d’anciens passants nocturnes. »

Voilà ce que dans les cités
        Maintes vieilles rues
Disent parmi les vétustés
        Des choses accrues
Parmi vos gloires disparues,
Ô mornes et mortes cités !