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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/114

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choix, car, dans le moment, un brancard étoit au pied du lit de Maurice, pour le remplacer ; il se leva, je l’aidai à s’habiller ; il s’essaya, et vit qu’il pouvoit marcher ; je lui donnois le bras, nous arrivâmes chez la dame ; c’est une bonne maison bourgeoise ; en sortant d’où nous venons, je me crois en paradis ; Maurice est dans une bonne chambre, un bon lit de serge rouge, et un lit de sangles pour moi ; j’eus l’aide de deux servantes pour l’établissement de mon malade, et bientôt après la visite de la maîtresse du logis ; je voulus entreprendre de la remercier, mais il me fut absolument impossible de placer une parole pendant la demi-heure qu’elle restât avec nous ; elle fit revenir les filles, leur fit cent questions sans attendre de réponse, visita tout,