Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/132

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tion. — J’étois alors plus heureux que vous, me dit-il… — Le seriez-vous moins maintenant ? Il pressa encore ma main, et me parla de l’espérance de revoir ma famille. — Dès que j’aurai mes forces, dit-il, il faut l’entreprendre. — Puis, sans me laisser répondre ni m’expliquer, il doubla le pas ; nous rentrâmes dans la ville et chez nos bonnes hôtesses.

LETTRE XX.

Mauléon, 14 vendémiaire an 4 républicain.


Si j’ai aujourd’hui un style, un ton de demoiselle, ne me méconnois pas ; je me suis crue dans le salon de ta mère, un jour d’assemblée ; oui, ma