Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, II.djvu/131

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faire conserver encore tous les charmes de l’espérance. Que n’es-tu avec moi ? ne te verrai-je que lorsque je n’aurai plus que des larmes à répandre ; il me seroit si doux de verser ce moment de repos dans ton sein, de le partager avec celle qui me l’a donné. Tendre cousine, je suis si heureuse de te le devoir : puissé-je le filer jusqu’au temps qui te ramènera près de nous ; et si je ne puis le prolonger, s’il faut qu’il finisse, fais du moins que ta Louise retrouve ton cœur, pour y pleurer sa misère.